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Yasunari Kawabata

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Né à Osaka, Yasunari Kawabata se trouva très tôt orphelin de père et de mère et perdit successivement ses grands-parents et sa soeur aînée. Cette enfance triste et isolée exerça une profonde influence sur son caractère déjà sensible et sur sa santé délicate et développa son goût de la tendresse, de la pureté et de la beauté qui domine toute son oeuvre Ayant achevé ses études à l'Université impériale de Tokyo, il fonda, en 1924, avec quelques amis, une petite revue : "le Temps littéraire et artistique" (Bungei jïdai). Sous l'influence d'écrivains français et particulièrement de Paul Morand qui leur apprit à remplacer "la logique de la raison" par "celle de la sensibilité", ces jeunes écrivains, groupés autour de cette revue, formèrent "l'école de la sensibilité nouvelle". Mais tout en subissant l'influence occidentale, Kawabata resta fidèle aux traditions de son pays, appréciant notamment le célèbre Roman de Genji (Genji monogatari) et vénérant les ouvrages bouddhiques qu'il considère comme des chefs-d'oeuvre universels, même s'il n'en partage pas les idées ou les croyances.

« Yasunari Kawabata Né à Osaka, Yasunari Kawabata se trouva très tôt orphelin de père et de mère et perdit successivement ses grands-parents et sa soeur aînée.

Cette enfance triste et isolée exerça une profonde influence sur son caractère déjà sensible et sur sa santé délicate et développa son goût de la tendresse, de la pureté et de la beauté qui domine toute son oeuvre Ayant achevé ses études à l'Université impériale de Tokyo, il fonda, en 1924, avec quelques amis, une petite revue : "le Temps littéraire et artistique" (Bungei jïdai).

Sous l'influence d'écrivains français et particulièrement de Paul Morand qui leur apprit à remplacer "la logique de la raison" par "celle de la sensibilité", ces jeunes écrivains, groupés autour de cette revue, formèrent "l'école de la sensibilité nouvelle".

Mais tout en subissant l'influence occidentale, Kawabata resta fidèle aux traditions de son pays, appréciant notamment le célèbre Roman de Genji (Genji monogatari) et vénérant les ouvrages bouddhiques qu'il considère comme des chefs-d'oeuvre universels, même s'il n'en partage pas les idées ou les croyances. Il publia en 1926 son premier livre, un recueil de contes : l'Ornement sentimental (Kanjô Sôshoku), bientôt suivi de la Danseuse d'Izu (Izu no Odoriko), 1926, évocation naïve et pure d'un souvenir de jeunesse qui lui valut son premier succès.

Dans ses livres suivants, la Bande rouge d'Asakusa (Asakusa-Kôdan), 1930, et la Valse fleurie (Hana no warutsu), 1936, etc., on retrouve l'atmosphère d'Asakusa, le Montmartre de Tokyo et le monde des danseuses dont il devint à cette époque le familier. Son roman le plus célèbre est le Pays de neige (Yukiguni), 1935, traduit en français et dans de nombreuses langues. Le héros, Shimamura, est un oisif qui aime la montagne et la danse et dont on ne sait rien de plus.

Dans une station thermale de montagne, ensevelie sous la neige épaisse, il rencontre deux geishas.

Mais plus ils se connaissent, plus le désaccord et le malentendu deviennent profonds entre eux.

Car les deux femmes, engagées dans une existence vulgaire et dure, luttent pour vivre, tandis que Shimamura, c'est-à-dire l'auteur, est toute sensibilité et ne recherche que la beauté idéale et la passion momentanée. Nuées d'oiseaux blancs (Senbazuru), 1952, est un roman d'amour tout dominé par la fatalité.

A une cérémonie du thé, le jeune Kikuji rencontre celle qui était la maîtresse de son père mort il y a longtemps, Mme Ota, maintenant veuve, et sa propre fille, Fumiko.

Ensorcelée et fatalement attirée, Mme Ota se donne à Kikuji le jour même de la rencontre...

et se tue.

Bientôt après, sa fille également succombe à la tentation, irrésistiblement.

Elle ne survivra pas davantage à cette chute.

Le plus récent roman de Kawabata, l'ancienne capitale (Kyoto), 1962, est l'histoire de deux orphelines qui se retrouvent et puis se séparent.

L'incomparable paysage de Kyoto et les innombrables fêtes qui s'y déroulent servent de cadre à ce roman attendrissant, ou plutôt c'est cette vieille ville qui en est l'âme. Le style de Kawabata est très simple, du moins en apparence, mais il n'en est pas moins difficile à saisir, car tout est suggestion chez lui.. »

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