Vincent VOITURE (1597-1648) - Regrets sur la mort du Rondeau
Extrait du document
Vincent VOITURE (1597-1648) - Regrets sur la mort du Rondeau Pleurez mes yeux, et vous fondez en eau, Toute ma joie est enclose au tombeau. Un jeune enfant, ma chère nourriture Vient d'être mis dans cette sépulture. Qui le croirait ! c'est le petit Rondeau. Je fus son père, et sa mère Isabeau. Ô vous jadis qui le vîtes si beau, Chaste Julie, après cette aventure, Pleurez. Et toi, Phébus, trace de ton pinceau Dessus sa tombe un superbe tableau, Où soient dépeints en moult belle figure Les plus hauts faits du feu petit Voiture ; Pour vous, passants, voyant cet écriteau, Pleurez.
Liens utiles
- Vincent VOITURE (1597-1648) - Quand Iris aux beaux yeux
- Vincent VOITURE (1597-1648) - Le Soleil ne voit icy ba
- Vincent VOITURE (1597-1648) - Cinq ou six fois cette nuict en dormant
- Vincent VOITURE (1597-1648) - Trois jours entiers, et trois entieres nuits
- Vincent VOITURE (1597-1648) - Pour vos beaux yeux autheurs de mon trespas