Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Dernière gerbe) - Au point du jour, souvent en sursaut, je me lève
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Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Dernière gerbe) - Au point du jour, souvent en sursaut, je me lève Au point du jour, souvent en sursaut, je me lève, Éveillé par l'aurore, ou par la fin d'un rêve, Ou par un doux oiseau qui chante, ou par le vent. Et vite je me mets au travail, même avant Les pauvres ouvriers qui près de moi demeurent. La nuit s'en va. Parmi les étoiles qui meurent Souvent ma rêverie errante fait un choix. Je travaille debout, regardant à la fois Éclore en moi l'idée et là-haut l'aube naître. Je pose l'écritoire au bord de la fenêtre Que voile et qu'assombrit, comme un antre de loups, Une ample vigne vierge accrochée à cent clous, Et j'écris au milieu des branches entr'ouvertes, Essuyant par instants ma plume aux feuilles vertes.
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