Un personnage médiocre peut-il être un héros de roman ?
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Il y a plusieurs siècles, le premier livre apparut et ce fut une ouverture à travers le rideau des ténèbres dans lequel étaient plongées les populations à cette époque. Tous les citoyens étaient complètement ignorants, ne se posaient pas de questions sur la société dans laquelle ils vivaient, ne réfléchissaient pas : ils suivaient le cours de leur vie monotone en s'en remettant à Dieu. Le livre leur permit donc de s'instruire et de développer leurs capacités intellectuelles. Au cours des siècles, certains livres furent écrits dans le but de divertir les lecteurs : les romans. Actuellement, les gens lisent des histoires surnaturelles avec des héros incroyables, dotés de qualités formid ables. Dès lors, un personnage dénué d'intérêt particulier et sans aucun pouvoir surnaturel peut-il être un héros de roman ? Pourquoi pas, les personnages n'évoluent-ils pas ? L'histoire n'est-elle pas aussi au moins aussi importante que le personnage ? Néanmoins, nous verrons aussi que des héros hors du commun conviennent mieux à certains types de récits.
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- Dans quelle mesure un personnage médiocre devient-il un héros de roman ?
- En parlant de ses héros, et avant d'écrire Madame Bovary , Flaubert déclarait : Ce qu'ils sont maintenant, ce qu'ils font, ce qu'ils rêvent est le résultat de ce qu'ils ont été, de ce qu'ils ont fait, de ce qu'ils ont rêvé. Cette affirmation vous semble-t-elle correspondre à la définition d'un personnage de roman ou correspond-elle plus étroitement à celle du XIXème siècle? Cette conception a-t-elle évolué ?
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- Peut-on réellement considérer le personnage de roman comme un héros ?
- Pensez vous que, comme on l'a souvent répété, que le personnage de roman est un être de papier, ou partagez-vous l'opinion de François Mauriac pour qui les héros de roman naissant du mariage que le romancier contracte avec la réalité ?