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PEINTURE: Maurice de Vlaminck (1876 - 1958)

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Personnage hors du commun et attachant, Vlaminck commença la peinture en dilettante et il laissa parler son tempérament qui bouscula les valeurs traditionnelles de la peinture. Il s'affirma comme le chef de file du fauvisme et montra de réels talents littéraires. Du vélo au violon. Issu d'une famille belge protestante, dont le père et la mère étaient professeurs de musique et qui s'établit en 1879 au Vésinet (Yvelines), Vlaminck fut un passionné de cyclisme. Il était un véritable athlète. Il commença à prendre des leçons de dessin vers l'âge de dix-huit ans, mais il peignait en autodidacte. A l'académisme, il opposait déjà la spontanéité et la subjectivité de l'instinct. Il était alors attiré par les toiles impressionnistes qu'il pouvait admirer dans les galeries parisiennes. Après son service militaire, il donna des leçons de musique et il fut violoniste dans un orchestre tzigane. Sa rencontre avec Derain, en 1900, allait être déterminante pour la suite de sa carrière. Il partagea avec lui un atelier dans un hôtel désaffecté et se consacra de plus en plus à la peinture. Alors enthousiasmé par les oeuvres de Van Gogh, Vlaminck fut encouragé par Matisse à participer au salon des Indépendants, pour lequel, en 1901, il peignit La Petite Fille à la poupée. Après un épisode littéraire, au cours duquel il écrivit notamment des romans licencieux (dont un illustré par Derain), il se lia au groupe du Bateau-Lavoir (Van Dongen, Picasso, Apollinaire, etc.).

« Maurice de Vlaminck (1876 - 1958) Personnage hors du commun et attachant, Vlaminck commença la peinture en dilettante et il laissa parler son tempérament qui bouscula les valeurs traditionnelles de la peinture.

Il s'affirma comme le chef de file du fauvisme et montra de réels talents littéraires. Du vélo au violon. Issu d'une famille belge protestante, dont le père et la mère étaient professeurs de musique et qui s'établit en 1879 au Vésinet (Yvelines), Vlaminck fut un passionné de cyclisme.

Il était un véritable athlète.

Il commença à prendre des leçons de dessin vers l'âge de dix-huit ans, mais il peignait en autodidacte.

A l'académisme, il opposait déjà la spontanéité et la subjectivité de l'instinct.

Il était alors attiré par les toiles impressionnistes qu'il pouvait admirer dans les galeries parisiennes.

Après son service militaire, il donna des leçons de musique et il fut violoniste dans un orchestre tzigane.

Sa rencontre avec Derain, en 1900, allait être déterminante pour la suite de sa carrière.

Il partagea avec lui un atelier dans un hôtel désaffecté et se consacra de plus en plus à la peinture.

Alors enthousiasmé par les œuvres de Van Gogh, Vlaminck fut encouragé par Matisse à participer au salon des Indépendants, pour lequel, en 1901, il peignit La Petite Fille à la poupée.

Après un épisode littéraire, au cours duquel il écrivit notamment des romans licencieux (dont un illustré par Derain), il se lia au groupe du Bateau-Lavoir (Van Dongen, Picasso, Apollinaire, etc.). L'explosion des "fauves". Lors de sa première participation au salon des Indépendants, en 1905, Vlaminck vendit un tableau, tout comme Derain ; leur acheteur était un amateur qui n'aimait pas la peinture moderne et qui cherchait les toiles les plus laides pour en faire cadeau à son gendre.

Pourtant, sa peinture avait conquis les plus exigeants ; la même année, en effet, il exposait chez Berthe Weil et au salon d'Automne, s'affirmant comme le père du fauvisme.

L'année suivante, le célèbre marchand Ambroise Vollard acheta toutes les toiles de son atelier et, peu après, Kahnweiler le prit sous contrat.

A partir de là, la palette de Vlaminck s'assagit quelque peu.

Son expressionnisme naturel de la première période, fait de paysages dramatiques et tourmentés, devint plus nuancé.

Les contrastes lumineux se firent moins durs, les tons devinrent plus sourds et les couleurs moins violentes. Témoignage. "Pour en revenir à leur aspect physique, ils n'étaient pas du tout comme on s'imagine maintenant les peintres de cette époque.

Ils étaient habillés, comme on disait, "à l'américaine", avec des complets de tweed à larges carreaux, des chapeaux melon, des cravates colorées.

Vlaminck un peu plus tard s'est fabriqué une cravate en bois." D.

H. Kahnweiler, Mes galeries et mes peintres. »

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