Devoir de Français

PEINTURE: Hubert Robert (1733 - 1808)

Extrait du document

Peintre célèbre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, Hubert Robert avait rapporté d'Italie des carnets remplis de vues de ruines antiques et de croquis de la vie quotidienne. Il remporta un grand succès avec ses paysages, ses vues d'actualité, ses "ruines imaginaires" et ses panneaux décoratifs. Le goût de l'Italie Hubert Robert était le fils d'un valet de chambre du comte Stainville, futur duc de Choiseul, qui, nommé ambassadeur à Rome en 1754, le prit avec lui et le fit admettre à l'Académie de France. Le jeune artiste fut apprécié du directeur, Charles Natoire, et se lia d'amitié avec Fragonard et l'abbé de Saint-Non. Les trois compères parcoururent l'Italie, surtout la région de Naples et les environs de Rome, remplissant leurs carnets de vues de ruines antiques, de jardins, de palais, de scènes de la vie quotidienne. Hubert Robert admira aussi Pannini et Piranèse. Il bénéficia d'une pension à l'Académie de France de 1759 à 1762, puis de l'hospitalité du bailli de Breteuil. Mais, en 1765, il dut à regret quitter l'Italie et rentra à Paris. Il continua à peindre des tableaux inspirés de l'Italie, comme la Vue du port de Ripetta à Rome, son oeuvre de réception à l'Académie (1766). Il se maria la même année et mena grand train, produisant vite et beaucoup pour subvenir à ses dépenses.

« Hubert Robert (1733 - 1808) Peintre célèbre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, Hubert Robert avait rapporté d'Italie des carnets remplis de vues de ruines antiques et de croquis de la vie quotidienne.

Il remporta un grand succès avec ses paysages, ses vues d'actualité, ses "ruines imaginaires" et ses panneaux décoratifs. Le goût de l'Italie Hubert Robert était le fils d'un valet de chambre du comte Stainville, futur duc de Choiseul, qui, nommé ambassadeur à Rome en 1754, le prit avec lui et le fit admettre à l'Académie de France.

Le jeune artiste fut apprécié du directeur, Charles Natoire, et se lia d'amitié avec Fragonard et l'abbé de Saint-Non.

Les trois compères parcoururent l'Italie, surtout la région de Naples et les environs de Rome, remplissant leurs carnets de vues de ruines antiques, de jardins, de palais, de scènes de la vie quotidienne.

Hubert Robert admira aussi Pannini et Piranèse.

Il bénéficia d'une pension à l'Académie de France de 1759 à 1762, puis de l'hospitalité du bailli de Breteuil. Mais, en 1765, il dut à regret quitter l'Italie et rentra à Paris.

Il continua à peindre des tableaux inspirés de l'Italie, comme la Vue du port de Ripetta à Rome, son œuvre de réception à l'Académie (1766).

Il se maria la même année et mena grand train, produisant vite et beaucoup pour subvenir à ses dépenses. Une carrière heureuse Son penchant naturel pour la nature, pour les monuments animés de quelques silhouettes pittoresques, sa manière libre, légère, fougueuse, répondaient au goût du temps.

En 1770, il fut nommé dessinateur des jardins royaux et remodela en partie le parc de Versailles.

Le goût du jardin anglais devenait à la mode, et c'est dans cet esprit qu'il peignit des paysages des environs de Paris.

Il reçut des commandes de panneaux décoratifs, par exemple pour le duc de Nivernais et le comte de Brionne.

En 1783, il voyagea en Provence et en rapporta des dessins qui lui servirent à peindre une série de monuments antiques.

Emprisonné par erreur en 1793, il ne cessa de peindre.

Libéré l'année suivante, il retrouva une fonction officielle auprès de Fragonard à la Commission du Muséum.

Il mourut d'une crise d'apoplexie. Quelques œuvres significatives 1766 : Vue du port de Ripetta à Rome (Paris, École des beaux-arts) -1775 : L'Abattage des arbres au tapis vert, Jardin de Versailles (Versailles, Musée historique) -1781 : L'Incendie de l'Opéra (Paris, Musée Carnavalet) - 1787 : Le Pont du Gard (Paris, Louvre) - 1796 : Le Projet d'aménagement de la Grande Galerie du Louvre (Paris, Louvre).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles