PEINTURE: Aristide Maillol (1861 - 1944)
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Aristide Maillol (1861 - 1944)
Aristide Maillol sculpta essentiellement des nus féminins, caractérisés par des formes lourdes, opulentes et
sensuelles qui rappellent parfois certains sujets du peintre Renoir.
Mais il sut aussi conférer du mouvement à ses
œuvres et exprimer ses propres sentiments, car il savait dépasser son modèle et transformer le réel.
Maillol tisserand.
Maillol embrassa la carrière artistique alors que Rodin, cet autre géant de la sculpture française, commençait à être
connu.
Mais, dans les années 1880, il pensait surtout à la peinture, travaillant à Paris, à l'école des Beaux-Arts, où il
eut comme maîtres Gérôme et Cabanel.
Puis il étudia au musée de Cluny les tapisseries du Moyen Age et commença
à s'exprimer avec des laines et un métier à tisser.
Sa première œuvre marquante (La Musique, 1892) lui valut les
félicitations de Gauguin.
Il travaillait alors à Banyuls, où il avait une maison et une métairie qui lui servirent toute sa
vie de résidence d'hiver.
Maillol consacrait alors tout son temps à la tapisserie, allant ramasser lui-même les plantes
qui lui servaient à préparer ses teintures et à teindre ses laines.
D'ailleurs, il fit de même en tant que graveur et
illustrateur de livres, ne laissant à personne le soin de choisir les caractères et la mise en page.
La célébration du nu féminin.
Vers 1900, alors que sa vue baissait à cause du travail fatigant de la tapisserie, il abandonna l'exécution de ses
cartons et, à 40 ans, décida de devenir sculpteur.
Il avait certes déjà sculpté des statuettes en bois à ses moments perdus, mais il choisit la glaise, la pierre, le bronze
et le plomb pour s'exprimer en trois dimensions.
Installé dans son atelier de Marly-le-Roi, il put rapidement, grâce à
quelques commandes, créer des statues monumentales pour des places publiques.
Il faisait beaucoup de croquis, il
travaillait certes sur le modèle, mais sa maîtrise et son don d'observation lui permettaient, disait-il, de faire une
statuette simplement d'après un bon dessin.
Vers la fin de sa vie, dans la Montagne, l'Air et, surtout, la Rivière, il
rechercha le mouvement, mais revint toutefois à des œuvres plus statiques comme cette Harmonie, qu'il ne put
achever.
Quelques œuvres.
La Méditerranée, 1902-1905 (hôtel de ville de Perpignan) - L Action enchaînée, 1905-1908 (monument à Auguste
Blanqui, à Puget-Théniers) - le monument à Cézanne, 1912-1925 (jardin des Tuileries) - monument aux morts de
Céret (1922) - monument à Debussy, 1930-1933 - LAir, 1938 (monument à Mermoz, à Toulouse) - La Rivière, 19391943 (jardin des Tuileries).
Plusieurs statues de Maillol sont réunies au jardin des Tuileries à Paris, grâce à Dina
Vierny, qui fut son modèle..
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