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PASCAL: Provinciales et Pensées.

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Les premières années de BLAISE PASCAL se déroulent à Clermont-Ferrand, sa ville natale. En 1631, son père, Étienne Pascal, second président à la Cour des aides oc Montferrand, cède sa charge et s'installe à Paris. C'est un excellent mathématicien, en relations avec des savants renommés, le Père Mersenne, Roberval, Pierre de Fermat. Blaise, à qui son père a d'abord voulu faire apprendre les langues anciennes, réservant les mathématiques pour plus tard, étudie seul et en cachette la géométrie. En 1639, la famille se transporte à Rouen, où Étienne Pascal est chargé des fonctions de « commissaire pour l'impôt et levée des tailles ». C'est là qu'à la suite d'un accident, il reçoit les soins de deux gentilhommes qui introduisent dans sa maison le jansénisme. En 1647, Blaise qui, depuis longtemps, est affligé d'une mauvaise santé, se rend à Paris, à la fois pour se soigner et pour avancer dans sa carrière de savant. Il a des entretiens avec Descartes. Il fait à la tour Saint-Jacques des expériences sur la pression atmosphérique. Étienne Pascal meurt en 1651. L'année suivante, Blaise ne peut empêcher sa soeur Jacqueline d'entrer à Port-Royal comme novice. Lui-même semble oublier Dieu. Il fréquente le monde (Mme de Sablé, la duchesse d'Aiguillon, le duc de Roannès), des libertins (Miton, le chevalier de Méré). Il découvre la séduction de l'esprit de finesse. En 1654, pour des raisons difficiles à démêler (l'accident du pont de Neuilly, où il avait failli trouver la mort, l'influence de Jacqueline, un sermon de M. Singlin), il traverse une crise de conscience. Le 23 novembre, au cours d'une méditation nocturne, il se sent illuminé par la foi. Il devient l'ami des Messieurs de Port-Royal, mais reste en dehors de leur groupe. A leur demande, il s'engage, en janvier 1656, dans une polémique contre les jésuites, sans abandonner ses recherches sur le calcul des probabilités et sur la cycloïde. Puis il entreprend un ouvrage d'apologétique religieuse, qu'il rédige par fragments. Bouleversé par la mort de Jacqueline et par les difficultés du parti janséniste, cruellement atteint par la maladie, il s'efforce de plus en plus à l'ascétisme et à la charité. Une crise de son mal l'emporte, le 19 août 1662, après plusieurs semaines de, souffrances.

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