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Odilon-Jean PÉRIER (1901-1928) (Recueil : Notre mère la ville) - Mon corps

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Odilon-Jean PÉRIER (1901-1928) (Recueil : Notre mère la ville) - Mon corps Corps violent, redoutable, honteux, Corps de poète habitué aux larmes, Qui te secoue ainsi, qui te désarme ? (Bruxelles dort orné de mille feux) Dans le pays de la bonne souffrance (Rappelle-toi cette maison des champs) Archange infirme ivre de ton silence, N'attendais-tu qu'un amour plus pressant ? On connaît bien le gouffre où je me penche, La Muse morte y couche entre ses dieux. Regardez tous (c'est une page blanche) Et enterrez les poètes chez eux.

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