Nérée BEAUCHEMIN (1850-1931) (Recueil : Les floraisons matutinales) - La muse
Extrait du document
Nérée BEAUCHEMIN (1850-1931) (Recueil : Les floraisons matutinales) - La muse Bluet aux regards d'améthyste, Bluet aux yeux de ciel, dis-nous Ce qui te fait être si triste ? - J'ai vu ses yeux, j'en suis jaloux. Et toi, simple églantine rose, Payse aux lèvres de carmin, Pourquoi sembles-tu si morose ? - Je suis jalouse de son teint. Toi, beau lys, qu'en dis-tu ? - Que n'ai-je Le fin velouté, la blancheur, La fraîcheur d'aurore et de neige De sa diaphane blondeur ! Je comprends votre jalousie, Ô fleurs, c'est qu'hier, en ces lieux, Dans sa robe de fantaisie La Muse a passé sous vos yeux.
Liens utiles
- Nérée BEAUCHEMIN (1850-1931) (Recueil : Les floraisons matutinales) - La mer
- Nérée BEAUCHEMIN (1850-1931) (Recueil : Les floraisons matutinales) - A celle que j'aime
- Nérée BEAUCHEMIN (1850-1931) (Recueil : Les floraisons matutinales) - Rayons d'octobre (II)
- Nérée BEAUCHEMIN (1850-1931) (Recueil : Les floraisons matutinales) - Le lac
- Nérée BEAUCHEMIN (1850-1931) (Recueil : Les floraisons matutinales) - France