MUSIQUE: Gabriel Fauré (1845- 1924)
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Gabriel Fauré (1845- 1924)
Ce compositeur, tout en perpétuant la tradition, sut créer un style nouveau, à la fois imagé et rationnel.
Il est
considéré comme le créateur de la musique de chambre française.
Et sa musique, à la frontière du modal et du
tonal, n'a pas d'égal dans la mélodie et exprime directement les tempêtes de sa vie intérieure et ses émotions.
Un grand professeur.
C'est à Paris que Fauré entreprit ses études musicales, chez Louis Niedermeyer, où il rencontra notamment SaintSaëns, qui devint son maître et son ami.
Il gagnait alors sa vie comme organiste, d'abord à Rennes puis à Paris, et
comme maître de chapelle à la Madeleine, à partir de 1877.
La même année, ayant suivi Saint-Saëns à Weimar,
Fauré s'immergea dans le romantisme allemand.
Il découvrit les opéras de Wagner à Munich (1879), où il se rendit en
compagnie de son élève et ami, André Messager.
En 1896, il fut titularisé à son poste d'organiste à la Madeleine et
nommé professeur de composition au Conservatoire, dont il fut plus tard directeur (de 1905 à 1920).
Son
enseignement fut marqué par une grande générosité et une ouverture d'esprit qui marquèrent une pléiade de
musiciens : Maurice Ravel, Georges Enesco, Florent Schmitt, Nadia Boulanger, Roger Ducasse, pour ne citer que les
plus célèbres.
Le compositeur.
En tant que compositeur, Fauré brille surtout par ses compositions pour piano, une cinquantaine de pièces dont la
plupart sont de formes brèves (nocturne, valse, barcarolle, prélude, impromptu, ballade, etc., (1883-1921) et
inspirées de Chopin, ainsi que par la suite à quatre mains, Dolly, Romances sans paroles et la Fantaisie pour piano et
orchestre (1919).
Pour la voix, il faut citer trois recueils de mélodies composées entre 1868 et 1900, le Requiem
(1887), les Cycles (inspirés de poèmes de Verlaine), La Bonne chanson (1891).
Dans sa musique de chambre, il
atteint un dépouillement plein de sérénité, qui culmine dans son Quatuor à cordes (1924), mais il faut citer
également quelques pièces antérieures : Quatuors pour piano et cordes (1879 et 1886), deux Sonates pour
violoncelle (1918 et 1922) et un Quintette avec piano (1921).
Bien que plus rare et moins caractéristique, il ne faut
pas oublier la musique de scène : Shylock (1889), Pelléas et Mélisande (1898), ainsi que deux opéras, Prométhée
(1900) et Pénélope (1913).
Ni les misères quotidiennes, ni la surdité dont Fauré fut victime durant les vingt
dernières années de sa vie, n'altérèrent l'unité de son style, qui s'orienta toutefois vers des œuvres plus intimistes.
Repères chronologiques.
1875 : Bizet, Carmen ; Saint-Saëns : La Danse macabre - 1881 : Offenbach : Les Contes d'Hoffmann - 1894 :
Massenet, Thaïs ; Debussy, Prélude à l'après-midi d'un faune - 1917 : Ravel, Le Tombeau de Couperin..
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