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Marquise de Sévigné

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Petite-fille de sainte Jeanne de Chantal, Marie de Rabutin-Chantal naquit à Paris dans une riche famille bourgeoise. Après la mort de son père sur le champ de bataille, puis de sa mère, elle fut élevée par son grand-oncle dans un hôtel particulier de la place Royale. Mme de Sévigné suivit une instruction littéraire classique et poussée, rare pour une jeune fille de l'époque. Habituée de la cour, elle épousa en 1644 un gentilhomme viveur qui dépensa toute la fortune du ménage avant de périr lors d'un duel. Elle se consacra à l'éducation de ses enfants, brillant par son esprit dans les milieux mondains. Roger de Rabutin, cousin de la jeune veuve, fera d'elle un portrait satirique publié dans son Histoire amoureuse des Gaules (1655), sans le consentement de la marquise. Leur brouille passagère agrémenta les conversations de salon. En 1671, sa fille quitta Paris pour rejoindre son mari en province. Mme de Sévigné produira dans cette période de solitude aiguë son œuvre littéraire la plus aboutie. De 1671 à 1696, elle entretint une longue correspondance avec sa fille, Mme de Grignan, bien qu'elles n'eussent été en tout séparées qu'une dizaine d'années. Ses lettres présentent d'élégantes descriptions de sa vie quotidienne et des événements politiques et sociaux de la capitale. Son écriture, spontanée et naturelle, cassa les règles traditionnelles littéraires, tout en apportant de précieuses informations sur le siècle de Louis XIV. En 1694, elle s'installa à Grignan où elle mourut.

« Marquise de Sévigné Petite-fille de sainte Jeanne de Chantal, Marie de Rabutin-Chantal naquit à Paris dans une riche famille bourgeoise. Après la mort de son père sur le champ de bataille, puis de sa mère, elle fut élevée par son grand-oncle dans un hôtel particulier de la place Royale.

Mme de Sévigné suivit une instruction littéraire classique et poussée, rare pour une jeune fille de l'époque.

Habituée de la cour, elle épousa en 1644 un gentilhomme viveur qui dépensa toute la fortune du ménage avant de périr lors d'un duel.

Elle se consacra à l'éducation de ses enfants, brillant par son esprit dans les milieux mondains.

Roger de Rabutin, cousin de la jeune veuve, fera d'elle un portrait satirique publié dans son Histoire amoureuse des Gaules (1655), sans le consentement de la marquise.

Leur brouille passagère agrémenta les conversations de salon.

En 1671, sa fille quitta Paris pour rejoindre son mari en province.

Mme de Sévigné produira dans cette période de solitude aiguë son œuvre littéraire la plus aboutie.

De 1671 à 1696, elle entretint une longue correspondance avec sa fille, Mme de Grignan, bien qu'elles n'eussent été en tout séparées qu'une dizaine d'années.

Ses lettres présentent d'élégantes descriptions de sa vie quotidienne et des événements politiques et sociaux de la capitale.

Son écriture, spontanée et naturelle, cassa les règles traditionnelles littéraires, tout en apportant de précieuses informations sur le siècle de Louis XIV.

En 1694, elle s'installa à Grignan où elle mourut.. »

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