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LL8, La Princesse de Clèves, Madame de Lafayette (1634 – 1694) La scène d’aveu

Publié le 14/06/2022

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« LL8, La Princesse de Clèves, Madame de Lafayette (1634 – 1694) La scène d’aveu Madame de Lafayette est une femme de lettres française, connue pour avoir publié anonymement plusieurs romans comme La Princesse de Montpensier ou encore La Princesse de Clèves.

Le texte que je vais vous présenter aujourd’hui est un extrait de La Princesse de Clèves.

Ce roman se découpe en 4 parties.

Ce texte est une scène d’aveu se situant dans la 3ème partie du roman.

Cet aveu a déjà été envisagé à deux reprises par la Princesse (après la scène du portrait dérobé / après la rédaction de la lettre ac Nemours).

C’est moment paradoxal car il va éloigner le couple (la princesse avoue en aimer un autre simultanément) mais c’est aussi l’occasion de créer une intimité particulière.

Dans quelle mesure l’aveu modifie-t-il le rapport entre les personnages ? Nous verrons dans un premier temps la tentative de M.

de Clèves de soutirer ces aveux de la part de la Princesse.

Dans un second temps, nous verrons comment cet aveu est acte de vertu. I) La tentative de M.

de Clèves de soutirer ces aveux de la part de la Princesse l 1 à 19 A- Une tentative d’accuser la Cour -« il entendit » (ligne 1): M.

de Nemours est spectateur, il symbolise le lecteur, c’est le point de vue interne. -succession de phrases interrogatives l2 pour montrer l’attitude presque autoritaire du prince + jeu sur les pronoms personnels avec une alternance de « vous » qui montre un ton accusateur -toutefois utilisation de la voix passive avec « qui m’étonne et qui m’afflige » qui montre une soumission implicite et qui illustre la force tragique de l’œuvre : il a l’impossibilité de s’opposer réellement à sa femme. -l 5 : réponse de Mme de Clèves en opposition avec son mari.

L’« affliction » (champ des sentiments = pathos) qui s’oppose à « l’esprit » (champ de la raison) : refus dans un premier temps de l’aveu renforcée par l’abondances des formes négatives « n’… rien » « impossible » « ne ». -La Cour est accusée de représenter un danger : utilisation d’hyperboles avec un effet d’insistance : « si grand » est répété 2 fois.

Opposition nette entre ce lieu de paraitre et les aspirations de la princesse mises en valeur par une personnification « qu'il est impossible que le corps et l'esprit ne se lassent et que l'on ne cherche du repos » (l5-6). B- La colère de M.

de Clèves. »

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