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Le dernier jour d'un condamné (Victor Hugo), chap. 22

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 Le registre ironique présente le dégoût qu'inspire la population au héros. Une vieille dame s'exprime sur la mort prochaine du narrateur « J'aime encore mieux cela que la chaîne », ce dernier écoeuré ne feras qu'acquiescer « Je conçois. […] cela est moins éparpillé ; c'est une liqueur concentrée, bien plus savoureuse ». Dégoût de la foule mais aussi du peu d'importance que lui porte l'huissier et l'aumônier. « L'aumônier alors lui a adressé quelques paroles de consolation, […] il m'a semblé que c'était la suite de l'exhortation dont j'avais eu le commencement. ». C'est l'huissier qui est consolait à sa place, et le prêtre accorde autant d'importance à sa mort qu'à la perte de tabac. En effet la coutume de la dernière cigarette accordée au condamné, peut être un dernier plaisir offert avant le geste ultime, mais elle peut aussi être considérée comme une dernière perversion des bourreaux, heureux de faire prendre conscience de la perte des bonheurs de l'existence.

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