Jacques-Imbert GALLOIX (1808-1828) - Les rêves du passé
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                    Jacques-Imbert GALLOIX (1808-1828)  - Les rêves du passé Alors les fleurs croissaient dans la verte prairie ;  Dans un ciel glorieux triomphait le soleil ;  Des songes printaniers erraient dans mon sommeil. Le ciel n'était pas froid, l'eau n'était pas tarie,  Alors. - Mais aujourd'hui tout est morne et glacé ;  Le coeur est desséché, la nature est flétrie...  Où sont les rêves du passé ? Soleil, tu nous rendras tes splendeurs matinales ;  Astres, vaisseaux du ciel, vous voguerez encor.  Jours d'azur de juillet, verts coteaux, moissons d'or,  Horizon du Léman, vieux mont, Alpes natales,  Je voudrais vous revoir, vous, mon ancien trésor !...  Ô rives de mon lac, je croyais à la gloire ;  D'avenir et d'espoir l'amour m'avait bercé.  L'amour ! Je n'y crois plus ; mon coeur est délaissé.  La gloire me dédaigne... Oublie, ô ma mémoire,  Les tristes rêves du passé.
                
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