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Firdousi

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Né Abù al-Quàsim Mansùr, Firdousi vit le jour vers 934 dans un village près de Tous, capitale du Khorassân (Iran). Selon la tradition locale, c'était un modeste propriétaire terrien, qui aurait débuté son épopée Châh-nâmé (Livre des rois) dans le dessein de pourvoir sa fille unique d'une dot. La rédaction de cette vaste histoire des dynasties persanes depuis les temps mythiques jusqu'à l'invasion arabe du VIIe siècle l'occupa durant trente-cinq ans. En 1010, il dédia et présenta son long poème achevé au sultan Mahmoûd le Ghaznévide qui, selon l'usage, devait récompenser l'auteur. Mais la roue politique avait tourné et le sultan, qui ne prêta guère attention à l'oeuvre, lui fit remettre la somme misérable de vingt mille pièces. Déçu, Firdousi se rendit aux bains le soir même et distribua ses dirhams aux personnes présentes. Craignant que le sultan n'apprenne la dilapidation, il s'enfuit vers Hérat où il resta caché six mois, avant de trouver refuge à la cour sassanide du prince Chahryâr. Là, il composa une satire en cent vers sur le sultan ghaznévide et l'inséra dans la préface du Châh-nâmé. La tradition veut que Mahmoûd le Ghaznévide, impressionné par le succès de l'oeuvre qu'il avait ignorée, reconnaisse son erreur quelques années plus tard et fasse envoyer au poète une caravane chargée d'indigo pour une valeur de six mille pièces d'or. Le don royal arriva indemne à Tous, au milieu des funérailles de Firdousi. Sa fille utilisa la récompense tardive pour bâtir un caravansérail en bordure de la ville.

« Firdousi Né Abù al-Quàsim Mansùr, Firdousi vit le jour vers 934 dans un village près de Tous, capitale du Khorassân (Iran). Selon la tradition locale, c'était un modeste propriétaire terrien, qui aurait débuté son épopée Châh-nâmé (Livre des rois) dans le dessein de pourvoir sa fille unique d'une dot.

La rédaction de cette vaste histoire des dynasties persanes depuis les temps mythiques jusqu'à l'invasion arabe du VIIe siècle l'occupa durant trente-cinq ans.

En 1010, il dédia et présenta son long poème achevé au sultan Mahmoûd le Ghaznévide qui, selon l'usage, devait récompenser l'auteur.

Mais la roue politique avait tourné et le sultan, qui ne prêta guère attention à l'oeuvre, lui fit remettre la somme misérable de vingt mille pièces.

Déçu, Firdousi se rendit aux bains le soir même et distribua ses dirhams aux personnes présentes.

Craignant que le sultan n'apprenne la dilapidation, il s'enfuit vers Hérat où il resta caché six mois, avant de trouver refuge à la cour sassanide du prince Chahryâr.

Là, il composa une satire en cent vers sur le sultan ghaznévide et l'inséra dans la préface du Châh-nâmé.

La tradition veut que Mahmoûd le Ghaznévide, impressionné par le succès de l'oeuvre qu'il avait ignorée, reconnaisse son erreur quelques années plus tard et fasse envoyer au poète une caravane chargée d'indigo pour une valeur de six mille pièces d'or.

Le don royal arriva indemne à Tous, au milieu des funérailles de Firdousi.

Sa fille utilisa la récompense tardive pour bâtir un caravansérail en bordure de la ville.. »

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