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Explication linéaire Peau de Chagrin

Publié le 26/04/2024

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« La Peau de chagrin, Honoré de Balzac, 1831 Chez Spieghalter Phrase d’amorce La Peau de chagrin connaît un grand succès dès sa parution en 1831.

Ce roman à la fois philosophique, fantastique et réaliste appartient au vaste ensemble de la Comédie Humaine. Présentation de l’auteur Honoré de Balzac (1799 – 1850) est destiné à devenir notaire, mais il abandonne progressivement ses études de droit pour écrire, du théâtre d’abord, puis des romans.

Il écrit sous différents pseudonymes (par exemple Horace de Saint-Aubin).

Enfin, il se lance dans l’édition et l’imprimerie, mais ces entreprises seront rapidement des échecs, et Balzac croulera sous les dettes. En 1840, il décide de réunir tous ses romans écrits depuis 1829 en un seul ensemble intitulé La Comédie Humaine (plus de 90 romans). Présentation du roman Le roman met en scène Raphaël de Valentin, un jeune noble malchanceux, ruiné et solitaire, au bord du suicide.

Il doit sa survie à un antiquaire, chez qui il trouve par hasard un talisman, une « peau de chagrin » censée exaucer le moindre de ses désirs.

Désespéré par sa vie misérable, le jeune homme décide de céder aux caprices et aux excès, après s’être tout d’abord consacré au travail et à l’étude.

Il s’accapare la richesse et l’amour qui le fuyaient jusqu’alors.

Mais chaque vœu exprimé rétrécit la peau de chagrin, et diminue l’existence de Raphaël.

Vieilli, malade, il est terrifié par le pouvoir de cette peau qui emporte avec elle sa jeunesse et sa vie.

Ce roman, qui appartient à la partie Études philosophiques de la Comédie humaine. Présentation du passage Raphaël vit une passion intense avec Pauline, devenue riche à son tour.

Mais la peau de chagrin rétrécit inexorablement (inéluctablement – fatalement), et la santé du jeune homme se dégrade au fur et à mesure.

Le jeune homme décide alors de consulter des savants, afin de trouver un moyen d’étirer la peau, pour augmenter ainsi son espérance de vie. Lecture expressive Annonce de la problématique et des mouvements du texte - Comment s’organise la confrontation entre l’objet magique et la science ? Mouvements : - l.

1 à 8 : Évocation fantastique de l’atelier de Spieghalter - l.

8 à 20 : Puissance de la machine - l.

21 à 24 : Puissance de la Peau - 1er mouvement : Ce premier mouvement est la description de l’atelier de Spieghalter, spécialiste en mécanique, qui travaille le métal.

Cette description exprime la confiance placée par Raphaël dans la toute puissance des phénomènes physiques. - Tout d’abord, l’arrivée du jeune homme dans l’atelier, en compagnie du physicien Planchette, est présentée de façon optimiste : Ø « Tout joyeux », l.

1, l’adjectif au superlatif absolu exprime l’intensité de la satisfaction de Raphaël, qui paraît certain de trouver dans cet atelier où on travaille le métal la solution à son problème. Ø La seconde partie de la phrase est connotée tout aussi positivement : Commentaire du narrateur sur le nom « rue de la Santé », l.

2, qui apparaît déjà comme un programme, une promesse de rétablissement pour Raphaël, « nom de favorable augure », l.

2. Mais on peut y voir également une forme d’ironie du narrateur qui mêle la superstition (les augures) à la science. - Puis la description de l’atelier de Spieghalter est organisée de façon hyperbolique : Ø Focalisation interne, regard de Raphaël, qui traduit la force de son espérance, « ses regards tombèrent », l.

3 Ø Un espace hyperbolique, « immense », l.

3 Ø L’animalisation des machines, « rugissantes », l.

4, qui évoque des fauves puissants + la couleur « rouge », qui peut évoquer la prédation, le pouvoir + allitération en R-, « foRges Rouges Rugissantes », l.

3 – 4 : ensemble de procédés qui soulignent la puissance dévoratrice des forges. Ø Accumulation de métaphores hyperboliques, « pluie de feu, déluge de clous, océan de pistons, mer de fontes », l.

4 – 5 : ainsi, le métal, sous toutes ses formes, « clous, pistons, vis, leviers, etc » semble doté du même pouvoir que les forces de la nature, en particulier l’eau.

L’homme, en l’occurrence le maître de la forge, Spieghalter semble même dominer la nature et tous les éléments qui la composent. - La seconde partie de la description est un éloge du fer, nous sommes dans un registre épidictique : Ø L’élément métallique est omniprésent, « prenait à la gorge », l.

6 Ø Insistance par la répétition du mot « fer », « du fer dans la température », « couverts de fer », « tout puait le fer », « le fer.... »

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