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CORRECTION DU COMMENTAIRE Choderlos de Laclos, De l’Éducation des femmes

Publié le 08/12/2022

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« 1ère 111 - CORRECTION DU COMMENTAIRE Choderlos de Laclos, De l’Éducation des femmes Choderlos de Laclos a laissé son nom parmi les auteurs du XVIIIème siècle par son roman, Les Liaisons dangereuses, qui lui a valu, en raison du comportement immoral des deux héros, Valmont et la Marquise de Merteuil, une réputation de libertin.

Pourtant, il est avant tout un homme du siècle des Lumières, soucieux de faire évoluer sa société, comme il le montre dans cet extrait d’un « Discours », intitulé De l’Éducation des femmes, paru en 1785, qui semble préfigurer les revendications d’Olympe de Gouges.

Il y répond à la question d’un concours proposé par l’Académie de Châlonssur-Marne » : « Quels seraient les meilleurs moyens de perfectionner l’éducation des femmes ? » Comment procède-t-il pour inciter les femmes à conquérir leur liberté ? Pour répondre à cette question, nous montrerons l’opposition qu’il établit entre la situation présente des femmes et la révolution féministe à laquelle il les invite. Structure de l’introduction : on fera observer ses 4 étapes - Une amorce, qui introduit l’auteur, en lien avec son époque et son œuvre ; - Une présentation plus du texte à étudier : le paratexte est souvent utile pour ce faire ; - La problématique qui va guider l’analyse, ici sous la forme d’une question directe ; - L’annonce du plan suivi, ici en deux axes d’étude. On notera comment ces différentes étapes s’enchaînent. Ce court passage brosse un triste tableau de la condition féminine, dont il dénonce les coupables. En représentant les femmes, Choderlos reprend l’image traditionnelle de leurs défauts.

Le premier mentionné, qui rappelle le mythe grec de Pandore, est la « curiosité », et, en ajoutant « dirigée une fois sur des objets utiles », il l’associe à un autre : « vos occupations futiles ».

Les femmes sont donc, encore à son époque considérées comme des êtres frivoles, et, de ce fait, inutiles à la société.

Elles préfèreraient une vie superficielle, ce qui les aurait amenées à l’asservissement : « nées compagnes de l’homme, vous êtes devenues son esclave.

» Son lexique péjoratif est violent pour décrire cet esclavage, héritage ancien puisqu’il est, à présent, une « longue habitude ».

Il le qualifie d’« état abject », les juge ainsi « dégradées » et souligne, par l’allitération, leurs « vices avilissants » : « le mal est sans remède, les vices se sont changés en mœurs.

», écrit-il en empruntant cette phrase au philosophe latin Sénèque. Mais, à ses yeux, cette image, qu’il présente comme réaliste, n’est pas l’ « état naturel » des femmes, puisqu’il passe de l’insistance sur son réalisme, sur l’objectivité de son regard, « ce tableau fidèlement tracé », à l’expression de.... »

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