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Commentaire Le blé en herbe Colette

Publié le 14/05/2023

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« Commentaire de Français Le Blé en herbe est un roman écrit par Colette en 1923.

Colette, de son vrai nom Sidonie-Gabrielle Colette est une femme de lettre , également actrice et journaliste, c’est l’une des plus célèbres romancières en France mais également à l’étranger.

Elle n’appartient pas à un mouvement défini mais fait principalement des romans sensuels et parfois de la littérature animalière.

Dans ce roman, elle nous parle de deux personnages : Phil et Vinca, tous deux adolescents, qui partagent leurs doutes et leurs découvertes à cette période de leur vie.

Nous nous demanderons comment la souffrance adolescente due a l’éducation est-elle exprimée dans cet extrait. Dans un premier temps, nous verrons que le personnage principal exprime ses ressentis actuels avec l’aide du présent.

Puis, nous verrons comment l’obligation d’un choix de carrière rend le futur du protagoniste malheureux.

Enfin, nous verrons combien il souffre à travers un appel a l’aide. Tout d’abord, le personnage principal mène le récit au présent afin de montrer l’effet actuel de la période et de ses ressentis. L’extrait commence par une anaphore hyperbolique « je crève » ligne 1 qui nous met directement au cœur de la souffrance du personnage.

Il s’adresse à un personnage extérieur, il lui confie ses états d’âmes à travers une phrase exclamative qui relève l’émotion du rôle.

Il utilise une négation subtile « que » pour exprimer le fait qu’il a seulement l’âge de seize ans. Le texte nous laisse donc supposer qu’il exprime une forme d’impatience de grandir ainsi qu’une souffrance par rapport au tourment de l’adolescence notamment l’école.

Cette notion d’âge est donc gardée de la ligne 1 à 5 avec l’anaphore « ces années » qui renvoie à la période de l’adolescence. Parallèlement à cela, il nous exprime toute la pression scolaire qu’il subit à travers une énumération commençant par « ces années qui viennent » et se terminant par « si on échoue » ligne 2 à 4.

En analysant plus attentivement, nous remarquons également un champ lexical de l’école avec «bachot » ,« examens » , « institut professionnel ».

Nous pouvons également remarquer une idée de répétition avec « recommencer », « remâche » , « deux fois » qui peuvent rapporter à l’idée qu’il se sent prisonnier dans une routine.

La forme verbale « il faut » plus un infinitif dans la phrase « il faut recommencer » montrent l’obligation de refaire ce que l’on rate.

Le sentiment de pression est également illustré par une métaphore de la digestion avec « remâche » et « digéré » ligne 4, avec l’idée qu’il doit avaler trop d’informations et qu’il n’arrive pas à toutes les retenir pour ne pas échouer.

Les sensations décrites ligne 3 comme « tâtonnements » ou « bégaiements » ramènent à la découverte et au doute ce qui rapporte indirectement à l’enfance. Ainsi tous ces sentiments négatifs exprimés de différentes façons laissent voir la douleur du héros par rapport à cette période de sa vie mais surtout par partie omniprésente de celle-ci : l’école. Ensuite, l’adolescent axe son récit sur son futur ainsi que l’obligation d’un choix de carrière qui ne lui plait pas forcement.

Cela nous annonce donc une vision de l’avenir malheureux. Dans cette suite d’extrait, l’idée est de montrer une autre facette de l’adolescence : l’opposition.

Celle-ci est amené subtilement par l’entrée de la famille « papa et maman » ligne 5.

L’allitération en -r avec « l’air », « carrière » « sentir », « paraître » , « sur » montre un ton dur qui pourrait être assigné aux parents qui contraste avec l’assonance en -a avec « papa », « maman »,« pas » « battent » « savent » qui rapporte un ton plus doux ce.... »

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