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Classicisme au théâtre.

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La tragédie garde tout son prestige. Une multitude d'auteurs s'y essaient, mais la plus grande partie de leur production est médiocre. Selon le mot cruel de Victor Hugo, « sur le Racine mort le Campistron pullule ». Bien que l'imitation soit ici le principe essentiel, quelques innovations sont suggérées ou pratiquées. La Motte-Houdar rêve d'une tragédie affranchie des règles et l'abbé Trublet d'une tragédie en prose. Les tragédies de Crébillon (Atrée et Thyeste, Rhadamiste et Zénobie) sont fondées sur l'horreur. Celles de Voltaire font une place à la philosophie. La proportion des sujets pris dans l'histoire moderne plutôt que dans l'antiquité tend à s'accroître. En voici quelques exemples : Inès de Castro (La Motte-Houdar); Gustave Vasa (Piron), Adélaïde Du Guesclin et Tancrède (Voltaire).

« Classicisme au théâtre. La tragédie garde tout son prestige.

Une multitude d'auteurs s'y essaient, mais la plus grande partie de leur production est médiocre.

Selon le mot cruel de Victor Hugo, « sur le Racine mort le Campistron pullule ».

Bien que l'imitation soit ici le principe essentiel, quelques innovations sont suggérées ou pratiquées.

La Motte-Houdar rêve d'une tragédie affranchie des règles et l'abbé Trublet d'une tragédie en prose.

Les tragédies de Crébillon (Atrée et Thyeste, Rhadamiste et Zénobie) sont fondées sur l'horreur.

Celles de Voltaire font une place à la philosophie.

La proportion des sujets pris dans l'histoire moderne plutôt que dans l'antiquité tend à s'accroître.

En voici quelques exemples : Inès de Castro (La Motte-Houdar); Gustave Vasa (Piron), Adélaïde Du Guesclin et Tancrède (Voltaire). La comédie, tout en conservant la forme que lui a donnée le XVIIIe siècle, évolue de plus en plus vers l'étude des moeurs.

La comédie de caractères est en effet peu susceptible de renouvellement, et dans ce domaine comment ne pas redouter l'inévitable comparaison avec Molière? Ses successeurs préfèrent donc définir les types sociaux, entrer dans les détails circonstanciés de la vie, particulièrement de la vie bourgeoise.

Suivant leur tempérament, ils insistent sur le comique (REGNARD, DUFRESNY), sur la satire (DANCOURT, LE SAGE) OU sur la morale (DESTOUCHES, GRESSET).

Parfois c'est surtout à l'intrigue qu'ils semblent donner leurs soins.

Aussi distingue-t-on entre comédie d'intrigue (Le Légataire universel de Regnard) et comédie de moeurs (Turcaret de Le Sage).

Mais en dehors de quelques cas extrêmes, la discrimination est difficile à établir : les deux éléments ne vont guère l'un sans l'autre et c'est seulement le dosage qui diffère. Un seul auteur comique a su, tout en restant classique par son goût de l'analyse, renouveler la tradition.

C'est MARIVAUX.

Écrivain inimitable, plus proche de Racine que de Molière, il a transformé la comédie en un genre éminemment poétique.

Il est sans conteste le plus grand dramaturge de son temps.. »

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