Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - L'onde tremble comme une moire
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Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - L'onde tremble comme une moire L'onde tremble comme une moire De ténèbre à travers la nuit, L'onde profonde, sourde et noire, Où tout à coup la lune luit. Du fond des eaux la lune attire De pâles, longues, frêles fleurs, Qui montent, s'ouvrent et se mirent Dans son impalpable splendeur. Mystérieusement écloses, Comme un mortel pressentiment, Dans l'onde et la lune elles posent Leurs longs et pâles flambeaux blancs. Il semble, au delà de la vie, Et cependant à mon côté, Que quelque être étrange m'épie, Invisible dans la clarté.
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