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Analyse linéaire n°1 le pacte entre Raphaël et la peau.

Publié le 16/12/2025

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« Analyse linéaire n°1 : le pacte entre Raphaël et la peau. Introduction : La peau de chagrin est un roman écrit par Honoré de Balzac en 1831.

Il fait partie de la Comédie Humaine, une vaste fresque romanesque dans laquelle Balzac décrit la société française du XIXe siècle. Problématique : « En quoi la Peau, objet fantastique, permet-elle à Balzac de délivrer au lecteur une leçon philosophique et une critique sociale ? Mouvements du texte : 1 : la leçon de philosophie de l’antiquaire ; 2 : le choix de Raphaël, le symptôme d’une société déréglée ; 3 : le désir de Raphaël, la peinture d’une société matérialiste et corrompue. Premier mouvement : la leçon de philosophie de l’antiquaire. • Le texte dramatise l’exhibition de la Peau de chagrin, montrée à Raphaël et au lecteur.

On le voir avec l’utilisation de déictiques « Ceci », « là » et de gérondif « en montrant la peau ». • La Peau apparaît comme un objet fantastique : elle a le pouvoir de satisfaire tous les désirs (le « vouloir ») de son propriétaire, c’est ce que confirme la conjonction de coordination « et » dans la citation « le pouvoir et le vouloir réunis ». • L’antiquaire se désolidarise de ses contemporains.

Il en condamne les excès et souligne le paradoxe de la Peau : elle permet de vivre intensément mais elle apporte aussi la mort.

C’est ce que montrent les antithèses « vos joies qui tuent » et « vos douleurs qui font trop vivre » • L’antiquaire parle en philosophe, raisonnant sur le monde, interrogeant Raphaël et déconstruisant ses représentations.

« car le mal n’est peut-être qu’un violent plaisir.

Qui pourrait déterminer le point où la volupté devient un mal et celui où le mal est encore la volupté1 ? ».

L’antiquaire utilise le présent de vérité générale, une interrogation directe de type question rhétorique pour faire réfléchir Raphaël. • L’antiquaire oppose le monde « idéal » de la spiritualité au monde « physique », terrestre et matériel. Au désir des hommes caractérisé par la folie et l’excès, il oppose le « savoir », la contemplation.

Nous constatons l’utilisation de parallélisme de construction et d’antithèses, de nombreuses interrogations directes à valeur de questions rhétoriques.

L’antiquaire procède comme dans une démarche didactique, Raphaël devenant son élève. Deuxième mouvement : le choix de Raphaël, le symptôme d’une société déréglée. • Raphaël exprime d’une façon vive son jugement.

Cependant, le nom commun « inconnu » par lequel il est désigné fait de lui un simple représentant de sa génération.

On constate sa détermination avec l’interjection « Eh » et le verbe de volonté « je veux », renforcé par le complément circonstanciel de manière « avec excès ». • L’antiquaire tente malgré tout de protéger Raphaël, il n’encourage pas le pacte et se désolidarise de la Peau.

Nous trouvons ainsi un impératif « prenez garde » qui souligne la vivacité singulière de l’antiquaire. • Raphaël est l’emblème d’une jeunesse désœuvrée, ne pouvant se faire une place sous la monarchie de Juillet.

Il parle d’un « monde où mon existence est désormais impossible ».

On constate ainsi l’utilisation de négations syntaxique « ne (…) pas », mais aussi lexicale « impossible.... »

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