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Alphonse BEAUREGARD (1881-1924) (Recueil : Les forces) - L'éternel féminin

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Alphonse BEAUREGARD (1881-1924) (Recueil : Les forces) - L'éternel féminin La montagne portait sa robe d'or bruni, Or fragile tombant, feuille à feuille, des branches, Dans le chemin, parmi la foule du dimanche, Sur les sentiers ombreux et le gazon terni. Reposés de leur course à travers l'infini, Et doux, comme l'émoi d'une âme qui s'épanche, Les rayons du soleil d'octobre, en nappes blanches Sur le sol déjà froid, versaientt un feu béni. Ce ne fut que le soir, en soufflant ma veilleuse, Que me vint nettement l'inage glorieuse Dans ses mille détails ternes et rutilants. J'avais distraitement vu les choses agrestes, Trop attentif à suivre ou deviner les gestes D'une fille aux yeux noirs qui ramassait des glands.

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