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A quelles conditions et comment des activités choisies (manuelles, sportives, artistiques) permettent-elles d'oublier les désagréments de la vie quotidienne ?

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« Introduction Dans le texte, l'auteur ne décrit que le côté positif de l'activité artistique du médecin qui affirme que « vivre sans musique va lui devenir impossible.

» Les efforts ne lui coûtent absolument pas et, pris par sa passion, il ne se rend pas du tout compte qu'il peut gêner les autres, irrités par ses tâtonnements. Il reste à savoir si cet apprentissage d'une activité artistique, manuelle ou sportive ne peut pas paraître plus pénible que les désagréments de la vie quotidienne, et si les accidents qui peuvent survenir lors d'activités manuelles ou sportives ne peuvent pas gâcher la joie primitive du néophyte. Développement Ce qui est pénible dans la vie quotidienne, ce sont moins les grands malheurs, deuils, accidents, etc.

que le côté répétitif de l'activité principale, école pour les enfants, profession pour les adultes.

Les jours ressemblent aux jours ci tout finit par se noyer dans la grisaille.

La seule façon d'éviter l'ennui, qui est la pire des choses, c'est d'avoir une passion qui meublera les moments de loisir. Je crois, en effet, que la condition première pour qu'une activité apporte un réconfort, c'est qu'elle soit l'objet d'une passion.

Un enfant qui fait du piano, contre son gré, au lieu d'oublier l'ennui des devoirs et des mauvaises notes, va au contraire presque les regretter.

Ânonner un morceau de musique n'a jamais apporté de satisfaction à personne. En revanche, je connais une jeune fille qui, pendant la journée de cours, ne pense qu'au moment où elle pourra rentrer chez elle et s'asseoir à son piano. J'ai des amis qui sont fanatiques de ski et pensent toute l'année aux vacances de février.

Mais j'en ai d'autres qui, emmenés par leurs parents dans des stations de sports d'hiver, afin de changer d'air et de fortifier leur santé, ne s'arrêtent qu'aux chutes que leur maladresse va encore provoquer. De fait, seuls les passionnés de ski peuvent encore remonter avec joie sur leurs planches, après s'être cassé un bras ou une jambe : la passion est alors plus forte que l'ennui considérable provoqué par une invalidité plus ou moins longue. Les passionnés des travaux manuels oublient également les petits accidents qui peuvent leur arriver et surtout l'énervement dû à la difficulté de réaliser l'œuvre entreprise. Un garçon de ma connaissance arrive parfois en cours les yeux cernés.

La veille, il s'est énervé sur sa dernière maquette, qui lui a opposé une résistance plus grande que les précédentes.

Mais, peu importe, il est toujours prêt à recommencer ! Une autre condition pour qu'une activité soit bénéfique est qu'elle ne prenne pas le pas sur l'activité principale et ne devienne pas trop envahissante, car le but de l'existence n'est pas le loisir mais le travail qui est utile à la société. Un jeune garçon ne doit pas sacrifier ses études au sport ou à une activité manuelle, car, quand on est jeune, on ne sait pas encore tics bien ce qu'on fera dans la vie, et on doit conserver toutes les portes ouvertes, il ne faut pas que les adultes, eux aussi se laissent envahir par une passion.

Son piano ne doit pas faire oublier à la mère de famille qu'il y a le dîner à préparer et un père n'a pas à sacrifier sa vie de famille au bridge. Conclusion Pratiquer une activité sportive, manuelle ou artistique comporte bien des dangers, des inconvénients, qui risquent de la faire paraître plus maléfique que bénéfique, et surtout elle comporte le danger de faire oublier les devoirs de la vie quotidienne en même temps que les désagréments.

Elle nécessite des qualités d'obstination pour vaincre les difficultés, et de sagesse pour conserver une certaine mesure.

Mais il me semble absolument nécessaire de pratiquer une de ces activités, de façon à donner du sel à l'existence.. »

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