123 résultats pour "yeux"
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures claires) - Je noie en tes deux yeux mon âme tout entière
- Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Les amours de Diane) - Vos yeux, belle Diane, ont autant de puissance
- Etienne JODELLE (1532-1573) (Recueil : Contr'amours) - Je meure si jamais j'adore plus tes yeux
- Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Second livre des erreurs amoureuses) - Des yeux auxquels ainsi, qu'en un Trophée
- Charles GUÉRIN (1873-1907) (Recueil : Le coeur solitaire) - Tu sommeilles ; je vois tes yeux sourire encor
- Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Premier livre des Amours) - Mon Dieu, que j'aime à baiser les beaux yeux
- Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : Stances) - Pressé de désespoir, mes yeux flambants je dresse
- Charles GUÉRIN (1873-1907) (Recueil : Le coeur solitaire) - Pour couronner la blonde enfant aux yeux d'azur
-
-
Ses yeux plongent plus loin que le monde réel, mais ce monde réel, il sait, quand il veut bien, le voir et le peindre admirablement. Commentez cette appréciation d'!andré Gide sur Victor Hugo ?
INTRODUCTION Ce qui semble le mieux définir le génie de Victor Hugo, c'est la puissance de son imagination. Par ce pouvoir presque magique qu'il avait de transfigurer le réel, le poète nous fait pénétrer dans un univers étrange qui dépasse les limites de nos perceptions ordinaires. Les images de la réalité ne sont pourtant pas exclues de cette oeuvre immense qui paraît se plaire à réunir des éléments hétérogènes. C'est cet aspect du talent de Hugo que Gide retenait lorsqu'il écrivait : « Ses yeu...
-
Simone SCHWARZ-BART, Pluie et vent sur Télumée-Miracle.
Le plus mystérieux d'entre eux était un certain Tac-Tac ainsi nommé à cause de son voum-tac, l'énorme flûte de bambou qu'il portait toujours à l'épaule, suspendue pour l'éternité. C'était un vieux nègre couleur de terre brûlée, avec une figure un peu plate où venaient s'ouvrir deux yeux perdus, qui roulaient sur vous avec surprise et précaution, toujours émerveillés, dans l'étonnement de retrouver bêtes et gens. Il habitait cahute logée dans un arbre et à laquelle il accédait par une échelle de...
-
Baudelaire, A une dame créole
Baudelaire, Les Fleurs du Mal, « À une dame créole ». Au pays parfumé que le soleil caresse, J'ai connu, sous un dais d'arbres tout empourprés Et de palmiers d'où pleut sur les yeux la paresse, Une dame créole aux charmes ignorés. Son teint est pâle et chaud ; la brune enchanteresse A dans le cou des airs noblement maniérés ; Grande et svelte en marchant comme une chasseresse, Son sourire est tranquille et ses yeux assurés. Si vous alliez, Madame, au vrai pays de gloire, Sur les bords de la Sein...
-
Nathalie SARRAUTE, Le planétarium
« Qui est là? — C'est moi, ton frère, c'est Pierre... » Il entend comme un pépiement, un remue-ménage heureux, un déclic rapide, un bruit de chaîne léger, joyeux, la porte s'ouvre... « Ah, c'est toi... » Il avait oublié ce regard sous les paupières usées, fardées, un bon regard d'où ruisselle une tendre émotion... « C'est toi, Pierre... Mais bien sûr que tu ne me déranges pas... Je suis contente de te voir, tu viens si rarement... Mais fais voir un peu, que je te regarde, que je regarde un peu l...
- Germain-Colin BUCHER (1475-1545) - A la plus belle de mes yeux : Gilon
-
Georges Bernanos, Sous le soleil de Satan
M'aimes-tu ? » dit-elle tout à coup d'une voix où la plainte se faisait étrangement grave et dure. Puis elle ajouta aussitôt : Je te demande ça à cause d'une idée que j'ai dans la tête. Quelle idée ? M'aimes-tu ? » reprit-elle soudain de la même voix. En même temps, elle se levait, toute vibrante, ridiculement nue dans son manteau entrouvert, nue et menue, et dans les yeux ce même regard d'où l'orgueil était tombé. ... Réponds-moi ? dit-elle encore, réponds-moi vite ! Voyons... Germaine... Rien...
-
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - Le crapaud
Victor HUGO, La Légende des siècles, « Le crapaud ». 1. Que savons-nous ? qui donc connaît le fond des choses ? 2. Le couchant rayonnait dans les nuages roses ; 3. C'était la fin d'un jour d'orage, et l'occident 4. Changeait l'ondée en flamme en son brasier ardent ; 5. Près d'une ornière, au bord d'une flaque de pluie, 6. Un crapaud regardait le ciel, bête éblouie ; 7. Grave, il songeait ; l'horreur contemplait la splendeur. 8. (Oh ! pourquoi la souffrance et pourquoi la laideur ? 9. Hélas ! le...
- Après avoir lu un de ces textes, un lecteur indigné écrit à une revue littéraire pour dénoncer de façon véhémente le scandale que constitue à ses yeux le fait de les publier comme de la poésie. Vous rédigerez cette lettre. ?
-
- Dans la préface de l'anthologie de poèmes que vous avez réunis, vous démontrez comment l'inspiration poétique et le thème que vous avez retenus sont à vos yeux liés. Rédigez cette préface. Vous devez nourrir votre texte de citations de poèmes et de références à des auteurs ?
-
Samuel Beckett, Oh ! les beaux jours (1963)
Demande d'échange de corrigé de Smith Elodie ([email protected]). Sujet déposé :Commentaire de \"Oh Les Beaux Jours\" de Beckett Oh les Beaux Jours est une pièce a deux personnages, si on peut considere Willie comme un personnage, qui emmetera quelques grognements durant la piece. Elle fait partie de la fameuse trilogie de théâtre de l'absurde de Beckett avec En Attendant Godot et Fin de Partie. Beckett illustre a travers ces oueuvres la condition humaine qui sera confronte a différent problè...
- A la manière des textes du corpus, faites l'éloge (ou éventuellement la satire) des yeux et du regard d'une personne sous la forme d'un sonnet en alexandrins. L'éloge ou la satire du regard doit représenter les éléments de la personnalité de la personne décrite. (Sonnet : deux quatrains et deux tercets : rimes : ABBA ABBA CCD EED) ?
- Après avoir lu plusieurs chroniques de Jean Giono, l'écrivain Jean-Louis Bory faisait ce commentaire : Giono avait longtemps cru que la machine et les allumettes chimiques, voilà les responsables du malheur. Tout se passait comme s'il ouvrait les yeux et sous la somptueuse peau de tigre, qu'est le feuillage des arbres, découvrait un corps cruel. Dans quelle mesure, Un roi sans divertissement peut-il illustrer ces propos ?
- Pierre-Aimé Touchard écrivait dans une étude récente sur Molière : « l'auteur dramatique n'est auteur que parce qu'il est lui-même le théâtre d'un incessant conflit qu'il ne peut ni résoudre ni dépasser, et dont il essaye de se délivrer en l'objectivant, en le dépliant sous nos yeux. » Vous examinerez quelques exemples pour expliquer et au besoin discuter cette assertion.
-
Charles CROS (1842-1888) (Recueil : Le coffret de santal) - A une chatte
Les poètes, heureusement, ne son! pu toujours des gens dits sérieux. Certains s'amusent ou jonglent avec les mots, d'autres affectent de prendre la vie de haut, comme chose négligeable, de peu de poids; d'autres encore — ils sont nombreux en cette fin du xixe siècle — cherchent à cacher leur mélancolie sous di dehors alertes et pleins d'humour : ainsi Charles Cros. professent de physique porté sur la boisson (et inventeur du phonographe, a ses moments perdus), dont le Coffret de santal (1879) co...
-
Racine, Phèdre, Acte V, scène 7.
Racine, Phèdre, Acte V, scène 7. THESEE Hé bien ! vous triomphez, et mon fils est sans vie. Ah ! que j'ai lieu de craindre ! et qu'un cruel soupçon, L'excusant dans mon coeur, m'alarme avec raison ! Mais, Madame, il est mort, prenez votre victime : Jouissez de sa perte, injuste ou légitime. Je consens que mes yeux soient toujours abusés. Je le crois criminel puisque vous l'accusez. Son trépas à mes pleurs offre assez de matières, Sans que j'aille chercher d'odieuses lumières, Qui ne pouvant le r...
-
Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Les Destinées) - La mort du loup
Alfred de VIGNY, Les Destinées, « La mort du loup ». I 1. Les nuages couraient sur la lune enflammée 2. Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée, 3. Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon. 4. Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon, 5. Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes, 6. Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes, 7. Nous avons aperçu les grands ongles marqués 8. Par les loups voyageurs que nous avions traqués. 9. Nous avons écouté, retenant notre hal...
-
-
Chateaubriand, Le Port de Brest.
Cette mer que je devais rencontrer sur tant de rivages, baignait à Brest l'extrémité de la péninsule armoricaine : après ce cap avancé, il n'y avait plus rien qu'un océan sans bornes et des mondes inconnus; mon imagination se jouait dans ces espaces. Souvent assis sur quelque mât qui gisait le long du quai de Recouvrance, je regardais les mouvements de la foule : constructeurs, matelots, militaires, douaniers, forçats passaient et repassaient devant moi. Des voyageurs débarquaient et s'embarquai...
-
Chateaubriand, Le Port de Brest
Cette mer que je devais rencontrer sur tant de rivages, baignait à Brest l'extrémité de la péninsule armoricaine : après ce cap avancé, il n'y avait plus rien qu'un océan sans bornes et des mondes inconnus; mon imagination se jouait dans ces espaces. Souvent assis sur quelque mât qui gisait le long du quai de Recouvrance, je regardais les mouvements de la foule : constructeurs, matelots, militaires, douaniers, forçats passaient et repassaient devant moi. Des voyageurs débarquaient et s'embarquai...
-
JEAN GIRAUDOUX, La Guerre de Troie n'aura pas lieu, II, 5.
O vous qui ne nous entendez pas, qui ne nous voyez pas, écoutez ces paroles, voyez ce cortège. Nous sommes les vainqueurs. Cela vous est bien égal, n'est-ce pas ? Vous aussi, vous l'êtes. Mais nous, nous sommes les vainqueurs vivants. C'est ici que commence la différence. C'est ici que j'ai honte. Je ne sais si, dans la foule des morts, on distingue les morts vainqueurs par une cocarde. Les vivants, vainqueurs ou non, ont la vraie cocarde. Ce sont leurs yeux. Nous, nous avons deux yeux, mes pauv...
-
Alexandre Blok
Alexandre Blok Son visage est régulier et beau, ses yeux larges et gris. Le front haut, droit, est surmonté d'une chevelure cendrée, rebelle. De haute taille, large d'épaules, doué d'une grande force physique, Alexandre Blok surprend par l'étrange lenteur d e ses mouvements, par l'expression figée, comme morte, de ses yeux, par sa voix, sourde, rappelant celle d'un homme mal éveillé ou d'un médium qui aurait à traduire les sons de l'Au-delà. Chaque mot, il le prononce comme s'arrachant à un son...
-
Anouilh: Antigone face à Créon
[Antigone a désobéi aux ordres du roi Créon, son oncle. Elle a enseveli le corps de Polynice, son frère. Elle encourt, par sa désobéissance, la peine de mort. Dans cette scène, Antigone comparaît devant Créon qui cherche à s'expliquer sa conduite et à lui sauver la vie. Créon la regarde et murmure soudain. — L'orgueil d'Œdipe. Tu es l'orgueil d'Œdipe. Oui, maintenant que je l'ai retrouvé au fond de tes yeux, je te crois. Tu as dû penser que je te ferais mourir. Et cela te paraissait un dénouemen...
-
VOLTAIRE POÈTE
VOLTAIRE POÈTE Voltaire a été poète avant d'être philosophe. Il croyait sincèrement à la prééminence de la forme poétique. Il n'a jamais cessé de cultiver la poésie. A ses yeux, comme aux yeux de ses contemporains, son oeuvre poétique fut son plus beau titre de gloire. Il eut l'ambition de fournir à la France l'épopée qui lui manquait. Sa Henriade put faire illusion à un public abusé par un faux sentiment de la beauté classique. En réalité, par tous les souvenirs d'Homère et de Virgile qu'elle r...
-
Ronsard, Sonnets pour Hélène I, 2
Ronsard, Sonnets pour Hélène I, 2 Quand à longs traits je boy l'amoureuse étincelle Qui sort de tes beaux yeux, les miens sont esblouïs. D'esprit ny de raison troublé je ne jouïs, Et comme yvre d'amour tout le corps me chancelle. Le coeur me bat au sein, ma chaleur naturelle Se refroidit de peur, mes sens esvanouïs Se perdent tout en l'air, tant tu te resjouïs D'acquerir par ma mort le surnom de cruelle. Tes regards foudroyans me percent de leurs rais' La peau, le corps, le coeur, comme pointes...
-
RACINE Bérénice, acte I, scène 5
Dans sa tragédie Bérénice, Racine pousse le dépouillement et l'épure à un degré extrême. La comparaison de l'intrigue de la tragédie racinienne avec la pièce de Corneille Tite et Bérénice est à cet égard significative. La tragédie suit le mot célèbre de Suétone : « Invitus invitant dimisit » (malgré lui, malgré elle, il la renvoya). Dans cet extrait, Bérénice est loin de se douter de son destin, elle évoque pour sa confidente Phénice les fastes de l'apothéose de Vespasien et du couronnement de T...
-
-
Les Poètes issus du surréalisme
PAUL ÉLUARD (1895-1952) Les premiers poèmes d'Éluard, recueillis dans Capitale de la douleur (1926), L'Amour, la Poésie (1929), La Vie immédiate (1932), La Rose publique (1934), Les Yeux fertiles (1936), illustrent, par de perpétuels chevauchements entre le monde réel et le monde du rêve, l'attitude surréaliste. Puis Éluard renonce à une inspiration uniquement subjective : ses derniers recueils le montrent profondément engagé dans la résistance nationale ou les batailles politiques. Paul Éluard...
-
Paul Eluard: La victoire de Guernica
L'orientation du commentaire Les indications du libellé sont presques superflues. Elles orientent vers ce qui ne pouvait passer inaperçu : l'indignation à l'égard de ceux qui n'ont pas hésité à anéantir sous les bombes un village et ses habitants. Cette indignation s'exprime en deux portraits antithétiques : celui des victimes auxquelles va la sympathie profonde d'Eluard et sa pitié; celui des bourreaux dont il dénonce l'hypocrisie et l'inhumanité. Notons en outre cette impression d'horreur insp...
-
Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Autres vers) - Mendiants
Germain NOUVEAU, Autres vers, « Mendiants ». 1. Pendant qu'hésite encor ton pas sur la prairie, 2. Le pays s'est de ciel houleux enveloppé. 3. Tu cèdes, l'oeil levé vers la nuagerie, 4. A ce doux midi blême et plein d'osier coupé. 5. Nous avons tant suivi le mur de mousse grise 6. Qu'à la fin, à nos flancs qu'une douleur emplit, 7. Non moins bon que ton sein, tiède comme l'église, 8. Ce fossé s'est ouvert aussi sûr que le lit. 9. Dédoublement sans fin d'un typique fantôme, 10. Que l'or de ta pr...
-
Zola, Thérèse Raquin, Chapitre IV
Zola, Thérèse Raquin, Chapitre IV Thérèse jouait avec une indifférence qui irritait Camille. Elle prenait sur elle François, le gros chat tigré que Mme Raquin avait apporté de Vernon, elle le caressait d'une main, tandis qu'elle posait les dominos de l'autre. Les soirées du jeudi étaient un supplice pour elle ; souvent elle se plaignait d'un malaise, d'une forte migraine, afin de ne pas jouer, de rester là oisives, à moitié endormie. Un coude sur la table, la joue appuyée sur la paume de la mai...
-
Marie d'Agoult
Marie d'Agoult 1805-1876 Grande très mince, avec les yeux bleus, les cheveux blonds et un cou flexible, la comtesse d'Agoult, pour oublier un mari qui l'adorait et l'ennuyait, accueillait, vers 1830, dans son salon du quai Malaquais, les écrivains et les artistes de son temps : Lamartine, Vigny, Sainte-Beuve, Eugène Sue. Berlioz écrivait un arrangement de sa Symphonie fantastique pour son piano, sur lequel Chopin jouait ses mazurkas. En 1833, on lui présenta Liszt, déjà célèbre ; elle lui trouva...
-
Dans l'apologue, qu'est-ce qui selon vous importe le plus: le récit ou la morale ?
Analyse du sujet et problématisation C e sujet comporte trois mots-clés : apologue, récit et morale L'apologue est un discours narratif, souvent allégorique, en vers ou en prose ayant une fonction démonstrative et une visée argumentative et renfermant des enseignements dont le lecteur tire une morale pratique. Il englobe différentes formes de textes, comme la fable, le conte, l'utopie, la parabole, le mythe ou encore l'exemplum. C oncernant notre sujet on s'appuiera sur les apologues comportant...
-
Théophile de VIAU (1590-1626) - Perside, je me sens heureux
Théophile de VIAU, « Perside je me sens heureux » Ode 1. Perside, je me sens heureux 2. De ma nouvelle servitude, 3. Vous n'avez point d'ingratitude 4. Qui rebute un coeur amoureux. 5. Il est bien vrai que je me fâche 6. Du fard où votre teint se cache. 7. Nature a mis tout son crédit 8. À vous faire entièrement belle, 9. L'art qui pense mieux faire qu'elle 10. Me déplait et vous enlaidit. 11. L'éclat, la force et la peinture 12. De tant et de si belles fleurs 13. Que l'Aurore avec ses pleurs 14...
-
Balzac, Le Père Goriot :
Balzac, Le Père Goriot Bientôt la veuve se montre, attifée de son bonnet de tulle sous lequel pend un tour de faux cheveux mal mis; elle marche en traînassant ses pantoufles grimacées. Sa face vieillotte, grassouillette, du milieu de laquelle sort un nez à bec de perroquet; ses petites mains potelées, sa personne dodue comme un rat d'église, son corsage trop plein et qui flotte, sont en harmonie avec cette salle où suinte le malheur, où s'est blottie la spéculation et dont madame Vauquer respire...
-
-
Selon vous, l'apologue donne-t-il la primauté au récit ou à la moralité ?
Analyse du sujet et problématisation C e sujet comporte trois mots-clés : apologue, récit et morale L'apologue est un discours narratif, souvent allégorique, en vers ou en prose ayant une fonction démonstrative et une visée argumentative et renfermant des enseignements dont le lecteur tire une morale pratique. Il englobe différentes formes de textes, comme la fable, le conte, l'utopie, la parabole, le mythe ou encore l'exemplum. C oncernant notre sujet on s'appuiera sur les apologues comportant...
-
GIRAUDOUX - La Guerre de Troie n'aura pas lieu - Acte 1
[Giraudoux situe l'action de La Guerre de Troie n'aura pas lieu, juste avant la déclaration de guerre. Hector, revenant d'une campagne qu'il souhaite être la dernière, essaie d'éviter que les Grecs et les Troyens se battent à cause d'Hélène : il a convaincu peu à peu son entourage de la nécessité où l'on se trouve de restituer la jeune femme à son mari. Reste à persuader l'intéressée elle-même : c'est le sujet de la scène présente.] Hector. — Choisissez-vous le départ, oui ou non ? Hélène. — Ne...
- Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Chansons écossaises) - Jane
- Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Le pèlerin passionné) - L'investiture
- Jacques DAVY DU PERRON (1555-1618) - Quand l'infidèle usait envers moi de ses charmes
- Samuel Beckett, Oh ! les beaux jours (1963)
- Georges RODENBACH (1855-1898) (Recueil : Le règne du silence) - Dans quelque ville morte, au bord de l'eau
-
Jacques TAHUREAU (1527-1555) - Chanson
Commentaire d’un poème de Jacques Tahureau, Chanson Introduction : Notre poème a été écrit au XVème siècle par un auteur très peu étudié au lycée, Jacques Tahureau, poète qui avait une certaine renommée à l’époque où il a vécu (1527-1555). Il a écrit en particulier pour dénoncer les tourments de l’amour. Toutefois, dans notre poème, son regard n’est pas aussi tranché qu’il n’y paraît, il condamne l’amour tout autant qu’il le réclame. Projet de lecture : Quelle image de l’amour propose l...
-
- Marcel PROUST (1871-1922) (Recueil : Poèmes) - Je contemple souvent le ciel de ma mémoire
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les flambeaux noirs) - La dame en noir