Résultats pour "souvent"
- Montesquieu dit dans un discours à l'Académie de Bordeaux, en 1725: Il ne faut pas juger de l'utilité d'un ouvrage par le style que l'auteur a choisi: souvent on dit gravement des choses puériles, souvent on dit en badinant des choses très sérieuses. Commentez ces paroles en les appliquant à leur auteur ?
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Dernière gerbe) - Au point du jour, souvent en sursaut, je me lève
- Rainer Maria RILKE (1875-1926) (Recueil : Vergers) - Souvent au-devant de nous
- Cécile SAUVAGE (1883-1927) (Recueil : Mélancolie) - Souvent le coeur qu'on croyait mort
- Rainer Maria RILKE (1875-1926) (Recueil : Les fenêtres) - Fenêtre, qu'on cherche souvent
- Etienne DURAND (1586-1618) - Mes pleurs qui sur mon teint distillez si souvent
- François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - Un rêve de bonheur qui souvent m'accompagne
- Charles GUÉRIN (1873-1907) (Recueil : Le coeur solitaire) - Souvent, le front posé sur tes genoux...
- Théophile de VIAU (1590-1626) - Aussi souvent qu'Amour fait penser à mon âme
- Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Les cariatides) - Bien souvent je revois sous mes paupières closes
- François Scalion de VIRBLUNEAU (15xx-15xx) (Recueil : Les loyalles et pudiques amours) - Songeant la nuit, bien souvent je pense être
- André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Elégies) - Souvent le malheureux songe à quitter la vie
- Pourquoi les saltimbanques inspirent-ils souvent les poètes ?
- On rapproche souvent Balzac de Molière. Cherchez les points sur lesquels ils sont comparables ?
- On a souvent méconnu l'importance que les vraies poètes attachent à la forme et aux moyens d'expression. Le grand poète est d'abord un technicien. Qu'en pensez-vous ?
- On qualifie souvent le héros de Camus, Meursault, de personnage insensible et asocial. Ces qualificatifs et cette définition du personnage vous semblent-ils suffisants pour le définir ?
- Marcel PROUST (1871-1922) (Recueil : Poèmes) - Je contemple souvent le ciel de ma mémoire
- Le roman nous aide-t-il à découvrir un sens à nos vies ?
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Le thème du conflit est souvent employé au théâtre. Selon vous, quelles en sont ses diverses qualités ?
Le thème du conflit est souvent employé au théâtre. Selon vous, quelles en sont ses diverses qualités ? Analyse du sujet et problématisation : Le théâtre est ici envisagé principalement en tant que texte littéraire mettant en œuvre une thématique particulière qui revient de façon récurrente : le conflit. Cependant la forme incarnée, dynamique, spectaculaire ( la représentation théâtrale) qui est une transposition et actualisation de la forme textuelle doit être envisagée. N'oublions pas non plu...
- Dans sa correspondance, ainsi que dans son oeuvre autobiographique, Jean-Jacques Rousseau évoque souvent son « esprit romanesque ». Comment votre lecture des quatre premiers livres des Confessions peut-elle être éclairée par cette expression ?
- Selon un critique contemporain, dans le théâtre de Marivaux, on assiste à l'affrontement théâtral de deux langues au moins : la langue des maîtres, dans son élégante simplicité ; la langue plus bariolée, souvent impropre mais plus vivante des valets. ?
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On a souvent considéré la poésie comme le moyen privilégié d'exprimer ses sentiments ou ses émotions. Cette conception est-elle la seule possible ?
On a souvent considéré la poésie comme le moyen privilégié d'exprimer ses sentiments ou ses émotions. Cette conception est-elle la seule possible ? Quelles sont les fonctions de la poésie ? R : le sujet premier des poésies, c'est l'amour, la célébration de la femme aimée ou le désespoir, la mélancolie... il semble donc que la poésie soit le lieu de l'expression des sentiments (lyrisme...) La poésie est-elle seulement le lieu de l'expression personnelle des sentiments ? Est-ce son seul but, sa se...
- Personnage souvent aux prises avec ses pulsions, Pierre devient, au paroxysme de l'aliénation, un monstre ». En quoi cette approche du personnage de Pierre et Jean de Maupassant vous paraît-elle justifiée ? Et dans quelle mesure peut-on l'affilier à l'expérience naturaliste ?
- Les textes littéraires et les formes d'argumentation souvent complexes qu'ils proposent vous paraissent-ils être un moyen efficace de convaincre et de persuader ? Vous répondrez à cette question en un développement composé prenant appui sur les textes que vous connaissez.
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Pourquoi les personnages de comédie se déguisent-ils si souvent ? Vous vous demanderez quelles fonctions peut avoir le travestissement des personnages au théâtre ?
I _ La comédie se distingue du genre tragique dans la mesure où elle ne représente plus des être royaux ou divins, mais qu'elle s'attache au contraire à la représentation du monde populaire et bourgeois. Historiquement, les époques fécondes pour le théâtre de comédie correspondent systématiquement à l'émergence de classes bourgeoises : celle d'Aristophane en Grèce, de Goldoni en Italie du nord, de Corneille en France... _ Bien plus, le personnage de comédie par excellence qu'est le valet répond...
- D'après un critique de théâtre, les pièces mettent souvent en scène des personnages à l'âme exceptionnelle, qui n'ont pas toujours raison socialement mais qui donnent du sens à la vie humaine. Votre lecture de théâtre confirme-t-elle ou nuance-t-elle ce jugement ?
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Pascal mentionne souvent l'art de convaincre et l'art de persuader. Selon vous, l'argumentation mise en oeuvre par les philosophes des Lumières n'est-elle pas un savoir-faire, une technique du discours ou un véritable art littéraire comme le sont les grands genres littéraires ?
Pascal mentionne souvent l'art de convaincre et l'art de persuader. Selon vous, l'argumentation mise en oeuvre par les philosophes des Lumières n'est-elle pas un savoir-faire, une technique du discours ou un véritable art littéraire comme le sont les grands genres littéraires ? Analyse du sujet et problématisation : Le sujet envisage l'argumentation dans toute sa complexité et fixe une borne temporelle et culturelle : le siècle des Lumières et ses philosophes. L'argumentation est d'abord envisag...
- Les fables font souvent appel aux animaux, et de nombreux autres textes les mettent en scène ou évoquent des métamorphoses. Vous vous interrogerez sur cette présence des animaux dans la littérature et sur ses significations possibles.Vous pourrez également vous appuyez sue des références cinématographique ?
- Pensez-vous, comme Marcel Proust, que le poète est celui qui nous permet de saisir "les nuances" et que, grâce aux artistes et aux poètes, le "monde (qui n'a pas été créé une fois mais aussi souvent qu'un artiste original est survenu) nous apparaît entièrement différent de l'ancien mais parfaitement clair" ?
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On a souvent remarqué que, parmi les poètes du XVIe siècle, Du Bellay est un de ceux qui nous semble le plus près de nous, le plus moderne. En étudiant son oeuvre, expliquez cette impression.
Introduction : a) Les œuvres de la Pléiade produisent généralement sur nous une impression contradictoire : Tout en étant très sincères, elles sont encombrées d'une érudition intempestive qui nous rebute. b) Seul Du Bellay échappe en partie à ce reproche; il nous semble plus près de nous, plus moderne. c) A quoi peut tenir cette impression ? I. — Simplicité et naturel : a) même encore marquées par l'imitation, ses premières œuvres restent d'allure moderne par leur discrétion; b) il ne traite que...
- Dans Les Caves du Vatican, Gide écrit : « Il y a le roman et il y a l'histoire. d'avisés critiques ont considéré le roman comme l'histoire qui aurait pu être, l'histoire comme un roman qui avait eu lieu. Il faut bien reconnaître en effet que l'art du romancier souvent emporte la créance, comme l'événement parfois la défie... ». Vous apprécierez ce jugement en vous appuyant sur des exemples précis empruntés à vos lectures personnelles ?
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On oppose souvent le roman autobiographique où l'écrivain, se campant lui-même sous les traits d'un de ses héros, fait revivre dans d'autres personnages ses proches et ses familiers et le roman où l'auteur, prenant sa revanche sur la vie, prête à l'un de ses héros des qualités et une forme d'existence dont il n'a pas bénéficié lui-même. Connaissez-vous une oeuvre romanesque où s'associent heureusement ces deux types de roman ?
INTRODUCTION La personnalité d'un romancier est toujours présente dans son oeuvre. Dans une certaine mesure il ne peut s'empêcher de faire appel à ses souvenirs vécus et sous les personnages qu'il met en scène on retrouve assez aisément l'image fidèle de gens qui, de près ou de loin, ont été mêlés à son existence. Il arrive aussi que dans l'un de ses acteurs principaux, il mette beaucoup de lui-même ; ainsi Stendhal dans Le Rouge et le Noir a transposé certains de ses familiers et pour une large...
- Alfred Poisat dit, dans une introduction à une étude sur le symbolisme: Des vers de Musset il n'y a pas grand-chose à dire. Ils sont d'un collégien, extraordinairement bien doué, qui jette sa gourme. Cela n'a souvent ni queue ni tête. La qualité de la pensée n'en fait pas honneur aux lettres. Que pensez-vous de ce jugement ? Ne croyez-vous pas qu'il y a vraiment autre chose à dire des vers de Musset ?
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Le romantisme a été la grande révolution littéraire moderne. On a parlé souvent de réactions contre le romantisme. On a donné ce nom à des mouvements comme le Parnasse, le réalisme, le naturalisme, le symbolisme, le néo-classicisme. Mais il ne serait pas difficile de montrer qu'ils sont bien plutôt des décompositions ou des transformations du romantisme. Commentez ce jugement ?
Introduction. Une vue classique des manuels consiste à montrer le romantisme envahissant la scène littéraire dans les années 1815 à 1830, disparaissant comme école, mais se continuant comme tendance jusqu'en 1843, date de l'échec des Burgraves. Le grand succès de Lucrèce, tragédie « classique » de Ponsard, en 1843, les débuts de Leconte de Lisle vers 1845 semblent amorcer une réaction qui ne s'interrompra plus jusqu'à nos jours. Traiter une œuvre de romantique sera dorénavant une qualification p...
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Les plus désespérés sont les chants les plus beaux./Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots écrit Alfred de Musset (1810-1857) dans sa Nuit de mai. Commentez et discutez cette affirmation en vous appuyant sur le corpus et sur les poèmes que vous connaissez. Pensez-vous que le poète soit condamné à l'incompréhension et que la source de la poésie se trouve le plus souvent dans la souffrance ?
Introduction. Depuis le romantisme, non seulement bien des oeuvres poétiques sont consacrées à la souffrance, mais encore beaucoup de poètes vont jusqu'à croire qu'elle est par excellence la source de l'inspiration : « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots. » I. La théorie romantique de la souffrance, notamment chez Musset. 1. D'abord un problème de culture, ou plutôt d e réaction contre cette culture. Musset souffre — comme les aut...
- Le journaliste P. Lepape écrivait en 1982 dans Télérama qu'en tant que critique il était « gavé de confidences autobiographiques dont il n'[avait] que faire », faisant ainsi allusion à la masse de livres de ce type lancés sur le marché depuis quelques années, et à leur qualité souvent médiocre. En évoquant de façon précise vos réactions de lecteur d'oeuvres et de fragments d'oeuvres autobiographiques, vous direz si vous partagez la sévérité du critique.
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Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui est toujours un délire, à savoir l'inadéquation fondamentale du langage et du réel. Je disais à l'instant que le littérature est catégoriquement réaliste, en ce qu'elle n'a jamais que le réel pour objet de désir ; et je dirai maintenant, sans me contredire [...], qu'elle est tout aussi obstinément irréaliste ; elle croit sensé le désir de l'impossible. Roland Barthes, Leçon inaugurale prononcée le 7 janvier 1977 au Collège de France (Paris, Seuil, 1978). Vous commenterez et discuterez ces propos ?
« Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui est toujo...