93 résultats pour "soleil"
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La fin de Satan) - Le soleil était là qui mourait dans l'abîme
- Pierre de CROIX (1539-1614) (Recueil : Le Miroir de l'Amour divin) - Comme le jour depend du soleil qui l'enflame
- Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Les amours de Diane) - Las ! je ne verray plus ces soleils gracieux
- Etienne de LA BOETIE (1530-1563) (Recueil : Vers françois) - Ce jourd'huy du Soleil la chaleur alteree
- Jean de LA CEPPÈDE (1550-1623) (Recueil : Théorèmes) - Vers la plage rosine où le Soleil s'esleve...
- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : La bonne chanson) - Le soleil du matin doucement chauffe et dore
- Siméon-Guillaume de LA ROQUE (1551-1611) (Recueil : Amours de Phyllis) - Puisqu'à si beau Soleil j'ai mon aile étendue
- Jean-Antoine de BAÏF (1532-1589) (Recueil : Amours de Méline) - Metz moy au bord d'ou le soleil se lève
-
- Jean-Antoine de BAÏF (1532-1589) (Recueil : Amours de Méline) - Mets-moi dessus la mer d'où le soleil se lève
- Cyrano, Les états et empires de la Lune et du Soleil
-
Pourquoi la mort est-elle un des thèmes privilégiés poésie lyrique ?
L'expression "poésie lyrique" est à prendre avec précaution : si de nombreuses poésies au XIXe sont classées d'emblée dans la poésie lyrique (celles de Lamartine, de Vigny) il reste assez difficile de définir précisément ce qu'on entend par "tonalité lyrique" et "souffle lyrique" : des poètes contemporains, comme Mallarmé ou Apollinaire, semblent aussi exprimer quelque chose qui relève du lyrisme dans leur poésie, bien qu'elle soit très différente de celle de Lamartine. On peut dégager quelques...
-
POurquoi la mort est-elle un des thèmes privilégiés dans la poésie lyriques ?
L'expression "poésie lyrique" est à prendre avec précaution : si de nombreuses poésies au XIXe sont classées d'emblée dans la poésie lyrique (celles de Lamartine, de Vigny) il reste assez difficile de définir précisément ce qu'on entend par "tonalité lyrique" et "souffle lyrique" : des poètes contemporains, comme Mallarmé ou Apollinaire, semblent aussi exprimer quelque chose qui relève du lyrisme dans leur poésie, bien qu'elle soit très différente de celle de Lamartine. On peut dégager quelques...
-
Pourquoi la mort est-elle un des thèmes privilégiés de la poésie lyrique ? [Corpus : « Sur un tombeau », Plaintes d'Acante de Tristan l'Hermite ; « Lorsque la mort viendra », Pour un Vitrail de Anne Perrier ; « Les jours bleuiront », extrait des Coqs à l'âne - Norge] ?
L'expression "poésie lyrique" est à prendre avec précaution : si de nombreuses poésies au XIXe sont classées d'emblée dans la poésie lyrique (celles de Lamartine, de Vigny) il reste assez difficile de définir précisément ce qu'on entend par "tonalité lyrique" et "souffle lyrique" : des poètes contemporains, comme Mallarmé ou Apollinaire, semblent aussi exprimer quelque chose qui relève du lyrisme dans leur poésie, bien qu'elle soit très différente de celle de Lamartine. On peut dégager quelques...
- Cyrano de Bergerac, Des Etats et Empires du Soleil, 1662
- CYRANO de BERGERAC, Les États et Empires du Soleil, 1662.
-
Peut-on dire que Verlaine est exclusivement lyrique ?
Ce sujet amène à creuser la définition du lyrisme : cette tonalité, très présente au XIXe siècle, se caractérise par l'expression d'une subjectivité tourmentée, l'identification de l'intériorité à des paysages naturels, un rythme poétique qui évoque l'épanchement. Il faut se demander ce que devient le lyrisme avec Verlaine, poète du XXe siècle : sa poésie est en effet habitée par une tension entre classicisme (préciosité, vers réguliers et rimés) et modernité (peinture de la ville, tonalité parf...
-
- Maurice ROLLINAT (1846-1903) (Recueil : Paysages et paysans) - Le soleil sur les pierres
-
Arthur RIMBAUD (1854-1891) (Recueil : Poésies) - Le dormeur du val
Introduction Ce sonnet a été inspiré à Rimbaud par un souvenir émouvant de la guerre de 1870. Mais le poète n'y étale pas indiscrètement sa sensibilité. L'élément descriptif prédomine avec l'évocation du cadre de la nature et du personnage. L'élément lyrique est seulement indiqué par le mouvement d'ensemble du poème, d'une manière de plus en plus précise, au fur et à mesure de sa progression. Les thèmes lyriques transparaissent çà et là sous les notations pittoresques. 1. L'élément descriptif Ce...
-
JEAN GIRAUDOUX, La Guerre de Troie n'aura pas lieu, II, 5.
O vous qui ne nous entendez pas, qui ne nous voyez pas, écoutez ces paroles, voyez ce cortège. Nous sommes les vainqueurs. Cela vous est bien égal, n'est-ce pas ? Vous aussi, vous l'êtes. Mais nous, nous sommes les vainqueurs vivants. C'est ici que commence la différence. C'est ici que j'ai honte. Je ne sais si, dans la foule des morts, on distingue les morts vainqueurs par une cocarde. Les vivants, vainqueurs ou non, ont la vraie cocarde. Ce sont leurs yeux. Nous, nous avons deux yeux, mes pauv...
-
Jacques Prévert
Jacques Prévert Jacques Prévert, ou la poésie donnée à tout le monde. C'est un fait, mais comme il n'est pas pour plaire au coeur des hommes de lettres, ceux-là, quelquefois, expliquent un cas incomparable par une comparaison. Jacques Prévert, proclament- ils alors, c'est un autre Paul Géraldy. Celui qui écrit : Baisse un peu l'abat jour égalerait par là-même celui qui évoqua la mutilation auto-infligée de Vincent van Gogh, dans ces vers : ... Et l'homme s'enfuit en hurlant Pourchassé par le so...
-
Résumé: L'Étrangers d'ALBERT CAMUS
L'Étrangers d'ALBERT CAMUS Né du sol algérien, Albert Camus (1913-1960) reste un écrivain de là-bas : d'Alger où se déroule l'action de l'Étranger, d'Oran où il a situé l'allégorie de la Peste, de cette terre « habitée par les dieux » et où « les dieux parlent dans le soleil et l'odeur des absinthes ». Né, comme il l'a dit, entre le soleil et la misère, il a ressenti toute sa vie la nostalgie de la lumière et la pitié de l'homme. Il disparut dans un accident de la route absurde, compatible avec...
-
LE CLÉZIO, La Guerre
«C'était ainsi : gigantesques blocs de ciment debout sur la terre, appuyant leurs milliers de tonnes, kilomètres de voies ferrées et de routes, forêts de pylônes et de poteaux télégraphiques, lacs, cubes de verre, plages de .nickel, plaines de tôle ondulée. Jamais aucun paysage au monde n'avait été si vaste, si profond. Il n'y avait jamais eu de montagnes si hautes, ni de canyons1 plus vertigineux. Jamais tant de fer et de pierres, tant de matières transparentes ou opaques. Toute la violence de...
-
Colette, "La maison de Claudine", Chapitre 1 (extrait)
Les souvenirs d'enfance tiennent, depuis un ou deux siècles, une place prépondérante dans la littérature autobiographique : souvenirs associés bien souvent à la nostalgie d'une période révolue, d'un monde à jamais disparu ; occasion aussi pour l'écrivain qui se souvient, à travers l'évocation de son propre passé, de réfléchir sur lui-même, sur ce qu'il est devenu, ses éventuelles -trahisons- : l'adulte qu'on est devenu est-il digne toujours de l'enfant qu'on fut ? Ainsi dans le chapitre «Où sont...
-
Jean Giono, Le Hussard sur le toit, ch. VI (1951)
Jean Giono, Le Hussard sur le toit, ch. VI (1951) Durant la grande épidémie de choléra qui sévit en Provence au milieu du XIXe siècle, le héros du Hussard sur le toit, Angélo, perché sur les toits de Manosque, assiste à une procession destinée à conjurer les forces du mal. Bien longtemps avant que le soleil se lève, une petite cloche se mit à sonner dans les collines. Il y avait de ce côté-là, sur une éminence couronnée de pins, un ermitage semblable à un osselet. La lumière encore relativement...
-
-
François René de CHATEAUBRIAND, Itinéraire de Paris à la Palestine
Introduction En 18o6, Chateaubriand entreprend un long voyage dans ce qu'on appelait « Orient », c'est-à-dire les pays de la Méditerranée orientale. Quelques années plus tard, il publie ses souvenirs de voyage sous le titre Itinéraire de Paris à Jérusalem. Dans un passage de cet ouvrage il évoque sa visite en août 1806 du célèbre site du Cap Sounion, promontoire de l'Attique où se dressent les ruines du temple de Poséidon, dieu des Mers de la Grèce ancienne. Ce texte se présente d'abord au lecte...
-
« Le théâtre n'est pas le pays du réel il y a des arbres en carton, des palais de toiles, un ciel de haillons, des diamants de verre, du rouge sur la joue, du soleil qui sort de dessous la terre. C'est le pays du vrai il y a des corps humain sur la scène, des coeurs d'humain sur la scène, dans la salle, dans les coulisses. » Commentez cette affirmation de Victor Hugo qui vous invite à réfléchir à l'essence du théâtre : mauvaise copie de la réalité ou vérité profonde au-delà du clinquan
Commentez ce jugement de Victor Hugo sur le théâtre : "Le théâtre n'est pas le pays du réel: il y a des arbres en carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des diamants de verre, de l'or de clinquant, du fard sur la pêche, du rouge sur la joue, un soleil qui sort de dessous la terre. C'est le pays du vrai : il y a des cœurs humains dans la coulisse, des cœurs humains dans la salle." Reproduire le réel ? S’en évader et aller vers l’imaginaire ? Cette alternative est valable pour tous les...
-
Catulle MENDÈS (1841-1909) (Recueil : Soirs moroses) - Spleen d'été
Catulle MENDÈS, Soirs moroses, « Spleen d'été ». 1. L'orageux crépuscule oppresse au loin la mer 2. Et les noirs sapins. L'ombre, hélas ! revient toujours. 3. Ah ! je hais les désirs, les espoirs, les amours, 4. Autant que les damnés peuvent haïr l'enfer. 5. Car je n'étais point né pour vivre : j'étais né 6. Pour végéter, pareil à la mousse ou pareil 7. Aux reptiles, et pour me gorger de soleil 8. Sur un roc d'un midi sans trêve calciné. 9. Aux plantes contigu, voisin de l'animal, 10. Famélique...
-
« La poésie, écrit Victor Hugo, c'est ce qu'il y a d'intime en tout ». Expliquez ?
« La poésie, écrit Victor Hugo, c'est ce qu'il y a d'intime en tout ». Expliquez. Introduction : a) Il est difficile de donner de la poésie une définition. b) Celle qu'en donne Victor Hugo « La poésie, c'est ce qu'il y a d'intime en tout », a au moins le mérite d'être brève, sinon précise. c) Victor Hugo veut dire que, non seulement le poète exprime dans son oeuvre ses sentiments les plus intimes, mais encore qu'il y suggère une vision du monde différente des apparences sensibles au premier abor...
-
La laideur peut-elle être une source d'inspiration pour un poète au même titre que la beauté ?
Analyse du sujet et problématisation : Ce sujet fait intervenir les notions subjectives de laideur et de beauté, notion souvent laissée à l'appréciation personnelle de chacun. Cependant la recherche du « Beau »se présente comme l'ambition partagée par la plupart des poètes qui s'inspirent pour cela souvent de la beauté des choses qui les entourent et essentiellement, de la beauté de la nature. Dans ce sujet, l'inspiration poétique impulsée par la beauté ne fait pas de doute : il s'agit d'évaluer...
-
Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Une charogne
Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, « Une Charogne ». 1. Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme, 2. Ce beau matin d'été si doux: 3. Au détour d'un sentier une charogne infâme 4. Sur un lit semé de cailloux, 5. Le ventre en l'air, comme une femme lubrique, 6. Brûlante et suant les poisons, 7. Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique 8. Son ventre plein d'exhalaisons. 9. Le soleil rayonnait sur cette pourriture, 10. Comme afin de la cuire...
-
Biographie de Georges BERNANOS
L'intransigeance d'un croyant épris de pureté. L'idée de la mort angoissait Bernanos. Il avait mis cette dédicace sur un exemplaire de La Joie : «Puissé-je ne pas rater mon agonie. » Et, en 1905, dans une lettre à l'abbé Lagrange, il écrivait : « Depuis longtemps, à cause de ma jeunesse maladive, je crains la mort, et, par malheur, peut-être mon ange gardien dirait-il par bonheur, j'y pense toujours. » Fiches de lecture: Journal d'un curé de campagne de Georges BERNANOS Sous le Soleil de Satan d...
-
SENANCOUR (1770-1846), Oberman (1804), Lettre VII.
Lassé de « l'agitation des terres humaines », le narrateur s'est réfugié à Saint-Maurice dans les Alpes. Au cours d'une excursion en montagne, il découvre ce qu'il appelle lui-même « un monde nouveau ». La journée était ardente, l'horizon fumeux, et les vallées vaporeuses. L'éclat des glaces remplissait l'atmosphère inférieure de leurs reflets lumineux ; mais une pureté inconnue semblait essentielle à l'air que je respirais. A cette hauteur, nulle exhalaison des lieux bas, nul accident de lumièr...
-
-
Victor Hugo, Choses vues, 1846.
Victor Hugo, Choses Vues, 1846. Hier, 22 février (1), j'allais à la Chambre des Pairs (2). Il faisait beau et très froid, malgré le soleil de midi. Je vis venir rue de Tournon un homme que deux soldats emmenaient. Cet homme était blond, pâle, maigre, hagard ; trente ans à peu près, un pantalon de grosse toile, les pieds nus et écorchés dans des sabots avec des linges sanglants roulés autour des chevilles pour tenir lieu de bas ; une blouse courte, souillée de boue derrière le dos, ce qui indiqua...
- Honorat LAUGIER DE PORCHÈRES (1572-1653) - Sur les yeux de Madame la Marquise de Montceaux
-
On définit traditionnellement un apologue de court récit en prose ou en vers souvent présenté sous forme allégorique et comportant une morale. En quoi Les états et empire de la lune et Les état et empire du soleil de Cyrano de Bergerac est un apologue.
Cette définition comporte trois éléments à interroger : "court récit" : les deux oeuvres de Cyrano de Bergerac sont assez longues pour pouvoir être qualifiées de petits romans; on peut se demander si dans ce cas d'autres éléments que la fonction d'apologue n'entrent pas dans l'économie du texte. "sous forme allégorique" : ces oeuvres mettent en scène un héros, Dyrcona, dans des situations invraisemblables, fantastiques, poétiques; on doit se demander que cachent ces symboles. "comportant une mor...
- Camus L'Étranger. (la scène du meurtre).
-
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Unité
Ce poème est très court et contrairement a d’autres parties de “Contemplation”, adopte un point de vue anecdotique, en imaginant une fantaisie poétique, un dialogue entre le soleil et une fleur. Les rapprochements inattendus, les jeux entre contrastes et ressemblances sont chers a Victor Hugo, c’est une part majeure de son esthétique; le titre du poème, “Unité”, suggère que le poète a aussi voulu exprimer quelque chose de plus vaste, par cette comparaison. I. Opposition du soleil et de la fleur...
- Pierre de MARBEUF (1596-1645) - L'Iris
- Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : L'hiver) - Prière du matin
- Nicolas-Germain LÉONARD (1744-1793) - La journée de printemps
-
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - L'infini dans les cieux
- Albert Camus, L'étranger
-
IL FAUT TENTER DE VIVRE! - PAUL VALÉRY, Le Cimetière marin.
IL FAUT TENTER DE VIVRE! - PAUL V ALÉRY, Le Cimetière marin. Non, non!... Debout! Dans l'ère successive! Brisez, mon corps, cette forme pensive! Buvez, mon sein, la naissance du vent! Une fraîcheur, de la mer exhalée, Me rend mon âme... O puissance salée! Courons à l'onde en rejaillir vivant! Oui! Grande mer de délires douée, Peau de Panthère et chlamyde trouée De mille et mille idoles du soleil, Hydre absolue, ivre de ta chair bleue, Qui te remords l'étincelante queue Dans un tumulte au silence...