1291 résultats pour "s+allument"
-
L'oeuvre de CAMUS
L'INQUIÉTUDE DE L'HUMANISTE Albert Camus a été souvent salué comme le constructeur d'un humanisme moderne: La noble inspiration d'une oeuvre comme La Peste, l'accent assuré de quelques éditoriaux, l'éclat des déclarations sur la nécessité, pour l'homme, de « créer ses propres valeurs », l'ont désigné à ses contemporains comme un guide, comme un maître à penser. Mais il inclinait de plus en plus à se poser des questions, souvent sans pouvoir y répondre. Certains silences, qui étaient des scrupule...
-
La Bruyere trouvait le caractère de Tartuffe outré et invraisemblable. Il a refait le portrait de l'hypocrite dans Onuphre. Vous comparerez les deux personnages et vous direz lequel vous semble plus vrai, plus vivant, plus dramatique ?
La Bruyère a refait le portrait de l'hypocrite, déjà tracé par Molière. L'intention de critiquer est manifeste : Tartuffe et Onuphre s'opposent trait pour trait. Tartuffe lui semble outré et invraisemblable. Voyons qui a raison du moraliste ou du poète dramatique. I. Certaines exagérations s'expliquent par les nécessités du théâtre. 1. La scène en effet a ses exigences. Elle demande des traits accentués (optique théâtrale). Onuphre qui est discret, adroit, qui vient à ses fins sans se donner la...
- JOACHIM DU BELLAY
- Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Poèmes antiques et modernes) - La fille de Jephté
- Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - A la Malibran
- Charles LASSAILLY (1806-1843) - Hommage à M. de Lamartine
- Victor de LAPRADE (1812-1883) (Recueil : Symphonies et poèmes) - Symphonie alpestre
- Nicolas BOILEAU (1636-1711) (Recueil : Satires) - Damon, ce grand auteur ...
-
-
FRANÇOIS VI, duc de LA ROCHEFOUCAULD
FRANÇOIS VI, duc de LA ROCHEFOUCAULD (1613-1680) La caste au pouvoir déchoit en littérature par ses femmes, La Fayette, Sévigné, et par ses aigris, Retz, La Rochefoucauld. Certaines soirées des années 1678, ils durent d'ailleurs se retrouver tous les quatre pour méditer sur le plaisir de substitution que fut pour eux l'écriture, plaisir pur d'une littérature d'amateurs, pratiquée pour ellemême, entre soi, et non avec l'ambition, parfaitement vulgaire, d'être imprimé, à quoi on ne daigne condesce...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La fin de Satan) - Le cantique de Bethphagé
-
Paul Eluard: La victoire de Guernica
L'orientation du commentaire Les indications du libellé sont presques superflues. Elles orientent vers ce qui ne pouvait passer inaperçu : l'indignation à l'égard de ceux qui n'ont pas hésité à anéantir sous les bombes un village et ses habitants. Cette indignation s'exprime en deux portraits antithétiques : celui des victimes auxquelles va la sympathie profonde d'Eluard et sa pitié; celui des bourreaux dont il dénonce l'hypocrisie et l'inhumanité. Notons en outre cette impression d'horreur insp...
- Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - La ravine Saint-Gilles
-
BARRÈS (cours)
BARRÈS. LA REPRÉSENTATION. Barrès a tenu, de son temps, cette situation d'écrivain représentatif, dont la vie intérieure importe aux idées générales et conductrices de l'époque, leur donne. corps, chaleur, mouvement et style, se prolonge dans la vie sentimentale, religieuse et politique d'une génération, se déclare à la tribune ou sur la place publique, crée une action, entre dans l'ordre de l'État; et cela sans déchoir de sa qualité, sans se diminuer littérairement, en animant au contraire d'...
- Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Trésor et les deux Hommes
-
Montaigne: sa vie et ses Essais
MONTAIGNE (1533-1592) Né au château de Montaigne en Périgord, MICHEL EYQUEM appartient à une famille de riches négociants bordelais récemment anoblis. Il apprend le latin comme langue maternelle. De sept à treize ans, il est élève au collège de Guyenne. Il étudie la philosophie à Bordeaux, puis le droit à Toulouse. En 1554, il est nommé conseiller à la Cour des aides de Périgueux. Puis, il passe au Parlement de Bordeaux, où il se lie avec Etienne de la Boétie. Entre 1559 et 1564, pour des raison...
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - La providence à l'homme
-
-
Sophocle
Sophocle De Sophocle, fils de Sophillos, nous savons à vrai dire peu de chose. Nous ne connaissons guère que son oeuvre, ou mieux, ce que de son oeuvre ont voulu retenir les grammairiens anciens : sept tragédies sur plus de cent cinquante. La biographie qui nous a été transmise avec ce choix étriqué, pareille aux portraits de marbre des hommes de ce temps, a été refaite après coup. Dans cet assemblage maladroit d'anecdotes, de citations, de lieux communs, quelques indications portent la garantie...
- Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - A Mademoiselle ***
-
James Joyce
James Joyce Frank Budgen rapporte que Joyce portait d'ordinaire dans sa poche de gilet de petits blocs-notes sur lesquels, seul ou au milieu d'une conversation, il jetait occasionnellement un mot ou deux. Mais, l'ayant un jour trouvé qui, au terme d'une longue journée de travail n'avait écrit que deux phrases, le futur historiographe, dans une réminiscence flaubertienne, lui demanda s'il avait en vain cherché le mot juste. "Non, répondit Joyce, j'ai déjà les mots. Ce que je cherche, c'est l'ordr...
-
La journée se passe de cette sorte à folâtrer avec la plus grande liberté, et toujours avec la plus grande décence. Pas un seul mot équivoque, pas une seule plaisanterie hasardée ; et cette décence, nous ne nous l'imposions point du tout, elle venait tout
TEXTE La journée se passe de cette sorte à folâtrer avec la plus grande liberté, et toujours avec la plus grande décence. Pas un seul mot équivoque, pas une seule plaisanterie hasardée ; et cette décence, nous ne nous l'imposions point du tout, elle venait toute seule, nous prenions le ton que nous donnaient nos coeurs. Enfin ma modestie, d'autres diront ma sottise, fut telle que la plus grande privauté qui m'échappa fut de baiser une seule fois la main de Mlle Galley. Il est vrai que la circons...
- Jules VERNE (1828-1905) - La nuit
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les feuilles d'automne) - Ce qu'on entend sur la montagne
- Jean BERTAUT (1552-1611) (Recueil : Divers sonets) - Adieu
-
LE MOUVEMENT « ILLUMINISTE »
En même temps que le goût du sentiment, s'affirme, en dépit des philosophes, le goût du surnaturel. Un mouvement « illuministe » se développe : il entretient dans les esprits l'enthousiasme mystique, la curiosité pour les pratiques de la magie ou la crédulité superstitieuse. LES APOTRES Des illuminés se donnent la mission de régénérer le christianisme en favorisant les communications de l'âme humaine avec le monde invisible : par la parole ou par le livre, ils répandent leurs doctrines et leurs...
-
- La Fontaine, Fables, Préface de 1668.
- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Symphonie héroïque) - Idéal
-
William Blake
William Blake Fils d'un bonnetier londonien, William Blake, sensibilisé à la littérature par sa mère, révéla très jeune sa vocation artistique. Initié au dessin, il entra en apprentissage chez un graveur médiocre, avant d'intégrer l'Académie royale. Déçu et bientôt hostile à l'institution, il la quitta pour vivre de ses gravures d'édition et de ses aquarelles. En 1782 il épousa une jeune femme presque illettrée qu'il initia à sa profession. A cette même époque, il commença à fréquenter un cercl...
- Marcel Aymé, Travelingue, I.
- Madame de Staël, Corinne ou l'Italie, 1807.
-
LES LIBERTINS (Sous la régence de Philippe d'Orléans)
LES LIBERTINS (Sous la régence de Philippe d'Orléans) «La débauche générale est vraiment affreuse. Toute la jeunesse de l'un et l'autre sexe mène, en France, une vie des plus répréhensibles, leur conduite me semble celle des cochons et des truies», déclarait, vers 1720, Madame, mère du régent Philippe d'Orléans. Après la disparition de Louis XIV, une réaction s'est produite. On veut jouir de la vie. Un vent de liberté souffle à travers la société. Le Régent, dont les qualités politiques ne sont...
-
Honoré de Balzac
Avoué chez un notaire pour payer ses études de droit, Balzac abandonne à vingt ans ses études et ce travail pour se consacrer à l'écriture. Il écrit d'abord des romans historiques qu'il publie sous pseudonyme, comme ses premiers romans sentimentaux ou “ noirs ”. En 1829 paraissent un roman historique, Le Dernier Chouan, et un essai, La Physiologie du mariage. Ces deux livres signés de son nom lui valent aussitôt la célébrité. Dans les mois qui suivent il commence à imaginer d'avoir recours à des...
- Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - Les jungles
-
-
Tou Fou
Tou Fou Ayant un caractère peu ordinaire, j'aime follement les beaux vers ; Si une phrase ne frappe personne, je la travaillerai jusqu'à la mort ! (Tou Fou) Nul pays au monde ne possède une littérature aussi riche que la Chine. L'occidental qui en franchit le seuil en reste ébloui. Il a peine à croire à cette immensité, comparable seulement à celle de l'espace et du temps sur lesquels s'est édifiée la civilisation jaune. Or, de tous les genres littéraires pratiqués dans l'Empire du Milieu, aucu...
- Boris Vian, L'Ecume des jours, (le mariage de Colin et Chloé).
- Emile Zola - L'Assommoir
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les flambeaux noirs) - Les villes
- Arthur RIMBAUD (1854-1891), « Lettre du Voyant », Correspondance, 1871.
-
Pourquoi les personnages de comédie se déguisent-ils si souvent ? Vous vous demanderez quelles fonctions peut avoir le travestissement des personnages au théâtre ?
I _ La comédie se distingue du genre tragique dans la mesure où elle ne représente plus des être royaux ou divins, mais qu'elle s'attache au contraire à la représentation du monde populaire et bourgeois. Historiquement, les époques fécondes pour le théâtre de comédie correspondent systématiquement à l'émergence de classes bourgeoises : celle d'Aristophane en Grèce, de Goldoni en Italie du nord, de Corneille en France... _ Bien plus, le personnage de comédie par excellence qu'est le valet répond...
- Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, Acte I, scène 1.
- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - Incantation
- Albert Cohen, Belle du Seigneur, chapitre LXXXVII, 1968.