82 résultats pour "roses"
- Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Roses ardentes
- René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Stances et poèmes) - Rosées
- Nérée BEAUCHEMIN (1850-1931) (Recueil : Patrie intime) - Roses d'automne
- Théophile GAUTIER (1811-1872) (Recueil : Espana) - La petite fleur rose
- Rainer Maria RILKE (1875-1926) (Recueil : Les quatrains valaisans) - Un rose mauve dans les hautes herbes
- Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Dans un parfum de roses blanches
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Elle était pâle, et pourtant rose...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les chansons des rues et des bois) - A propos de dona Rosa
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- Adolphe RETTÉ (1863-1930) (Recueil : Une belle dame passa) - La lune est d'argent sous les arbres roses
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les chansons des rues et des bois) - A dona Rosita Rosa
- Charles GUÉRIN (1873-1907) (Recueil : Le coeur solitaire) - Je t'apporte, buisson de roses funéraires
- Charles GUÉRIN (1873-1907) (Recueil : Le semeur de cendres) - Je vais sur la pelouse humide de rosée
- Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Premier livre des Amours) - Ny voir flamber au point du jour les roses
- Odilon-Jean PÉRIER (1901-1928) (Recueil : Le corps fermé) - Le corps fermé comme une jeune rose
- André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Elégies) - Ô jours de mon printemps, jours couronnés de rose
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Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Les chimères) - Artémis
Commentaire composé du poème « Artémis » de Gérard de Nerval Introduction : « Artémis » est un sonnet de Gérard de Nerval extrait des Chimères, recueil de sonnets qui parut en 1853. Notre sonnet est centré autour du personnage d’Artémis, déesse grecque de la chasse, fille de Zeus et de Léto, et déesse souvent associée à la lune. Artémis se présente comme une divinité marginale et ambiguë : elle a sa place dans les zones où les frontières sont floues, entre monde sauvage te monde civilisé et est...
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- Rainer Maria RILKE (1875-1926) (Recueil : Les roses) - De ton rêve trop plein
- Léon DIERX (1838-1912) (Recueil : Poëmes et poésies) - Salvator rosa
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les chansons des rues et des bois) - Rosa fâchée
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Guillaume de Lorris
Guillaume de Lorris Le Roman de la Rose, on le sait, a deux auteurs : Guillaume de Lorris et Jean de Meung. Traité de philosophie amoureuse pour le premier, il est devenu chez le continuateur un vaste poème encyclopédique en même temps qu'une satire âpre et brillante de la société humaine. Guillaume de Lorris, qui a laissé son oeuvre inachevée, n'avait pas de si grandes ambitions ; il ne s'est proposé que la mise en action des préceptes de l'amour courtois tel qu'on le concevait alors, mais sa...
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Alexander Pope
Alexander Pope Que Pope fût un écrivain classique, dans tous les sens que nous donnons à ce mot, nul ne l'a jamais mis en doute ; mais cette épithète, arme à double tranchant qui n'a cessé d'être suspendue au-dessus de ses oeuvres, a valu à Pope des fortunes diverses. Ses contemporains l'acceptèrent d'emblée comme le plus grand poète époque. Ils furent charmés par son esprit, impressionnés par son culte d'Homère et d'Horace, et par la perfection de ses vers. Ils s'inclinèrent devant la solidité...
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Boris VIAN, Poésies: Ils cassent le monde
Ils cassent le monde En petits morceaux Ils cassent le monde A coups de marteau Mais ça m'est égal Ca m'est bien égal Il en reste assez pour moi Il en reste assez Il suffit que j'aime Une plume bleue Un chemin de sable Un oiseau peureux Il suffit que j'aime Un brin d'herbe mince Une goutte de rosée Un grillon de bois Ils peuvent casser le monde En petits morceaux Il en reste assez pour moi Il en reste assez J'aurais toujours un peu d'air Un petit filet de vie Dans l'oeil un peu de lumière Et le...
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André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Elégies) - A Fanny (III)
André Chénier, Élégies, « À Fanny » (III). 1. Fanny, l'heureux mortel qui près de toi respire 2. Sait, à te voir parler et rougir et sourire, 3. De quels hôtes divins le ciel est habité. 4. La grâce, la candeur, la naïve innocence 5. Ont, depuis ton enfance, 6. De tout ce qui peut plaire enrichi ta beauté. 7. Sur tes traits, où ton âme imprime sa noblesse, 8. Elles ont su mêler aux roses de jeunesse 9. Ces roses de pudeur, charmes plus séduisants, 10. Et remplir tes regards, tes lèvres, ton lan...
- Georges Feydeau, On purge bébé, 1910.
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- Bonaventure DESPERRIERS (15xx-1544) - A Jeanne, princesse de Navarre
- Renée VIVIEN (1877-1909) (Recueil : Cendres et poussières) - Let the dead burry their dead
- Emile NELLIGAN (1879-1941) - Rythmes du soir
- Catulle MENDÈS (1841-1909) (Recueil : La grive des vignes) - Le poète se souvient d'une fleur...
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G. de NERVAL, Le Voyage en Orient (1851), [Introduction : vers l'Orient, extraits des chapitres XII et XVI].
Dans ce texte, peuplé de souvenirs mythologiques et inondé de lumière, Gérard de Nerval nous transporte dans un monde fabuleux, riche en couleurs, et qui nous paraît à la limite du rêve et de la réalité. Et nous nous laissons gagner par l'enthousiasme, par l'exaltation fébrile de l'auteur pour découvrir avec lui ce que cache ce mot enchanteur, l'Orient, pays du soleil et dans ces lignes il nous semble entendre les accents d'une musique étrange et langoureuse, surgie du fond des âges. Dès la prem...
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Flaubert, Madame Bovary, I, 9.
Le Bovarysme, se définissant comme une évasion dans l’imaginaire par insatisfaction, doit son nom à l’héroïne Flaubertienne de Madame Bovary, Emma Bovary. Le roman est, en effet, centré sur un personnage qui tente d’échapper à l’ennui et la médiocrité de son mariage en cédant à la rêverie et à la construction fantasmée d’un monde romantique. L’extrait présente la description d’une scène musicale qu’Emma Bovary observe depuis « les vitres de la salle ». A l’image de cette séparation concrète entr...
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Auguste de Villiers de L'Isle-Adam Contes cruels
L'idée dominante est déjà présente dans le titre «Fleurs de ténèbres» qui associe deux mots d'acceptions très différentes. Si le vocable fleurs évoque la fraîcheur, la grâce, le renouveau de la nature, le mot « ténèbres », lui, évoque le jour qui faiblit, la crainte de la nuit, l'obscurité de la mort, la sombre malfaisance de l'au-delà, la perdition et la damnation. C'est donc associer l'espérance de vie à la certitude de la mort. Étrange association donc que celle que fait pressentir le tit...
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Émile Zola (1840-1902), Nouveaux Contes à Ninon (1874), "Le Forgeron".
Zola, Nouveaux Contes à Ninon, « Le Forgeron ». J’ai vécu une année chez le Forgeron, toute une année de convalescence. J’avais perdu mon cœur, perdu mon cerveau, j’étais parti, allant devant moi, me cherchant, cherchant un coin de paix et de travail, où je pusse retrouver ma virilité. C’est ainsi qu’un soir, sur la route, après avoir dépassé le village, j’ai aperçu la forge, isolée, toute flambante, plantée de travers à la croix des Quatre-Chemins. La lueur était telle, que la porte charretière...