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- Dans la lettre XIX des Liaisons Dangereuses, Cécile Volanges précise : j'espère aussi que vous ne direz à personne que je vous ai écrit ; parce que sûrement on m'en blâmerait, et que cela pourrait vous causer bien du chagrin. La lettre favorise en effet la confidence et l'expression de la sensibilité. Vous discuterez cette caractérisation en prenant appui sur l'oeuvre étudiée et sur les autres lectures que vous avez faites ?
- Dans la lettre XIX des Liaisons Dangereuses, Cécile Volanges précise : j'espère aussi que vous ne direz à personne que je vous ai écrit ; parce que sûrement on m'en blâmerait, et que cela pourrait vous causer bien du chagrin. La lettre favorise en effet la confidence et l'expression de la sensibilité. Vous discuterez cette caractérisation en prenant appui sur l'oeuvre étudiée et sur les autres lectures que vous avez faites ?
- Dans la lettre XIX des Liaisons Dangereuses, Cécile Volanges précise : « j'espère aussi que vous ne direz à personne que je vous ai écrit ; parce que sûrement on m'en blâmerait, et que cela pourrait vous causer bien du chagrin ».
- l'art du théâtre réside dans l'artifice, c'est-à-dire dans la capacité à faire oublier que tout ce qui se déroule sur scène est faux, que tout n'est qu'illusion et que c'est justement de cette merveilleuse illusion que naît le plaisir du spectateur. d'ailleurs la technique du monologue intérieur le montre bien ?
- Le costume de théâtre ne donne-t-il au spectateur que des indications concernant l'époque de la pièce et la condition sociale du personnage ? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur le corpus, sur les textes étudiés en classes et ceux que vous avez lus, ainsi que sur les spectacles que vous avez pu voir ?
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« L'idée même que la signification d'une oeuvre valable puisse être épuisée après deux ou trois lectures est une idée frivole. Pire que frivole : c'est une idée paresseuse », écrivait Claude-Edmonde Magny en 1950 dans Histoire du roman français depuis 1918. En vous appuyant sur des exemples précis que vous emprunterez à la littérature et, éventuellement, à d'autres formes artistiques, vous montrerez pourquoi certains aspects essentiels d'une oeuvre ne se livrent que peu à peu et comment l'on peut arriver à déceler des qualités qui avaient de prime abord échappé.
« L\'idée même que la signification d\'une oeuvre valable puisse être épuisée après deux ou trois lectures est une idée frivole. Pire que frivole : c\'est une idée paresseuse », écrivait Claude-Edmonde Magny en 1950 dans Histoire du roman français depuis 1918. En vous appuyant sur des exemples précis que vous emprunterez à la littérature et, éventuellement, à d\'autres formes artistiques, vous montrerez pourquoi certains aspects essentiels d\'une oeuvre ne se livrent que peu à peu et comment l\'...
- Considèrent-ils que, d'une certaine façon, le passé est (ou peut être) présent ou que l'homme ne vit pas que dans le présent ? Qu'en pensez-vous ?
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« qu'est-ce que l'acanthe grecque ? Un artichaut stylisé. Stylisé, c'est-à-dire humanisé : tel que l'homme l'eût fait s'il eût été Dieu. l'homme sait que le monde n'est pas à l'échelle humaine ; et il voudrait qu'il le lût. Et lorsqu'il le reconstruit, c'est à cette échelle qu'il le reconstruit... Dans ce qu'il a d'essentiel, notre art est une humanisation du monde. » c'est ainsi qu'André Malraux, dans Les Noyers de l'Altenburg, lait parler, au colloque international de l'Altenburg, le père du narrateur, le professeur Vincent Berger. En prenant appui sur des exemples précis, empruntés à des oeuvres littéraires, musicales, picturales ou autres, vous expliquerez comment vous comprenez ces propos et direz ce que vous en pensez ?
S~jets traités « Qu'est-tc que l'acant he gn:cque '? 11 artichaut stylisé. Stylisé, c'est-à-dire humanisé : tel CJUC l'homme l'eîll htit s'il etît été Dieu. L'homme sait que le monde n'est pas à l'échelle humaine ; et il Yondrait qu'il le fîu. Et lorsqu'il le n:construit. c'est à celle échelle qu'il le reconMruit... Dans ce qu'il a d'essentiel. notre art est une humanisation du monde. >> C'est aitL~i qu'Amlré MalratLx, dan Les },~l'I'I "S de I'Ailmburg, fait parler, a11 colloque intematicmal...
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Emile Faguet estime que Les Essais sont à la fois « un livre pour les hommes du temps de Montaigne» et «un livre pour tous les temps». En vous aidant des pages des Essais que vous connaissez, vous préciserez le sens de ces deux formules, et, compte tenu du jugement que vous portez vous-même sur l'oeuvre de Montaigne, vous direz celle qui vous parait la plus pertinente.
«LES ESSAIS» DE MONTAIGNE, UN LIVRE POUR TOUS LES TEMPS Emile Faguet estime que Les Essais sont à la fois « un livre pour les hommes du temps de Montaigne» et «un livre pour tous les temps». En vous aidant des pages des Essais que vous connaissez, vous préciserez le sens de ces deux formules, et, compte tenu du jugement que vous portez vous-même sur l'œuvre de Montaigne, vous direz celle qui vous parait la plus pertinente. DISSERTATION RÉDIGÉE Montaigne est un homme du xvie siècle. Comme Rabelai...
- Louise LABÉ (1524-1566) (Recueil : Sonnets) - Las ! que me sert que si parfaitement
- Jean de SPONDE (1557-1595) - Mon Dieu, que je voudrais que ma main fût oisive
- Pourquoi écrivez-vous ? Demande-t-on souvent à l'écrivain. Vous devriez le savoir, pourrait répondre l'écrivain à ceux qui posent la question. Vous devriez le savoir puisque vous nous lisez, car si vous nous lisez et si vous continuez de nous lire, c'est que vous avez trouvé de qui lire, quelque chose comme une nourriture, quelque chose qui répond à votre besoin... Si je suis écrivain, pourquoi êtes-vous mon lecteur ? C'est en vous-même que vous trouvez la réponse à la question que vous me posez. Comment comprenez-vous cette repartie surprenante d'Eugène Ionesco ?
- Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : L'Amour passionnée de Noémie) - Ha Dieu ! que j'ai de bien alors que je baisotte
- Charles VION D'ALIBRAY (1600-1653) (Recueil : Vers moraux) - Songe, songe Mortel, que tu n'es rien que cendre
- « Nous sommes tous malades et nous ne savons lire que des livres qui traitent de notre maladie » écrit Cocteau dans La Difficulté d'être. Vous vous interrogerez sur ce jugement que vous commenterez, en vous référant aux oeuvres littéraires que vous connaissez ?
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Ce que c'est que la mort
- Écrivez un apologue en prose ayant pour morale la phrase de Cioran : La misère n'est pas un état transitoire : elle coïncide avec la certitude que, quoi qu'il arrive, vous n'aurez jamais rien, que vous êtes né en deçà du circuit des biens, que vous devez combattre pour respirer, qu'il faut conquérir jusqu'à l'air, jusqu'à l'espoir, jusqu'au sommeil.
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Écrivez un apologue en prose ayant pour morale la phrase de Cioran : La misère n'est pas un état transitoire : elle coïncide avec la certitude que, quoi qu'il arrive, vous n'aurez jamais rien, que vous êtes né en deçà du circuit des biens, que vous devez combattre pour respirer, qu'il faut conquérir jusqu'à l'air, jusqu'à l'espoir, jusqu'au sommeil. ?
Écrivez un apologue en prose ayant pour morale la phrase de Cioran : La misère n'est pas un état transitoire : elle coïncide avec la certitude que, quoi qu'il arrive, vous n'aurez jamais rien, que vous êtes né en deçà du circuit des biens, que vous devez combattre pour respirer, qu'il faut conquérir jusqu'à l'air, jusqu'à l'espoir, jusqu'au sommeil. Examen du sujet Le sujet est un sujet d'invention, combinant une contrainte formelle avec une contrainte thématique. La contrainte formelle est la...
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« Je veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance, et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désire qu'il n'ait rien de trivial ni d'extravagant. Je voudrais surtout que, sous le voile de la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelque vérité fine qui échappe au vulgaire. » - Vous montrerez que Candide souligné de Voltaire rempli la fonction d'apologue tel que lui-même la définit dans son conte Le Taureau Blanc.
Demande d'échange de corrigé de MOUSTAFA Hatim ([email protected]). \Sujet déposé : Sujet : « Je veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance, et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désire qu'il n'ait rien de trivial ni d'extravagant. Je voudrais surtout que, sous le voile de la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelque vérité fine qui échappe au vulgaire. » - Vous montrerez que Candide souligné de Voltaire rempli la fonction d'apologue tel que lui-même la définit d...
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Les plus désespérés sont les chants les plus beaux./Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots écrit Alfred de Musset (1810-1857) dans sa Nuit de mai. Commentez et discutez cette affirmation en vous appuyant sur le corpus et sur les poèmes que vous connaissez. Pensez-vous que le poète soit condamné à l'incompréhension et que la source de la poésie se trouve le plus souvent dans la souffrance ?
Introduction. Depuis le romantisme, non seulement bien des oeuvres poétiques sont consacrées à la souffrance, mais encore beaucoup de poètes vont jusqu'à croire qu'elle est par excellence la source de l'inspiration : « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots. » I. La théorie romantique de la souffrance, notamment chez Musset. 1. D'abord un problème de culture, ou plutôt d e réaction contre cette culture. Musset souffre — comme les aut...
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L'idée même que la signification d'une oeuvre valable puisse être épuisée après deux ou trois lectures est une idée frivole. Pire que frivole : c'est une idée paresseuse », écrivait Claude-Edmonde Magny en 1950 dans Histoire du roman français depuis 1918. En vous appuyant sur des exemples précis que vous emprunterez à la littérature et, éventuellement, à d'autres formes artistiques, vous montrerez pourquoi certains aspects essentiels d'une oeuvre ne se livrent que peu à peu et comment l'on peut arriver à déceler des qualités qui avaient de prime abord échappé.
L'idée même que la signification d'une oeuvre valable puisse être épuisée après deux ou trois lectures est une idée frivole. Pire que frivole : c'est une idée paresseuse », écrivait Claude-Edmonde Magny en 1950 dans Histoire du roman français depuis 1918. En vous appuyant sur des exemples précis que vous emprunterez à la littérature et, éventuellement, à d'autres formes artistiques, vous montrerez pourquoi certains aspects essentiels d'une oeuvre ne se livrent que peu à peu et comment l'on peut...
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Gordes, que Du Bellay aime plus que ses yeux
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Albert THIBAUDET note au sujet de MONTAIGNE : Il a haï les révolutions, et cependant c'est par l'esprit et l'action révolutionnaire du XVIIIe siècle que la pensée de Montaigne est devenue chair, que l'homme selon les « Essais » a été appelé à la vie. L'oeuvre a été plus révolutionnaire que l'homme. Elle a été révolutionnaire à contresens de l'homme. En partant de cette réflexion, vous direz sur quels points et dans quelle mesure l'oeuvre de MONTAIGNE vous paraît annoncer celle des « philosophes » du XVIIIe siècle.
L'intitulé ne présente ni difficulté ni piège. THIBAUDET, dans son Montaigne (1963), rappelle le conservatisme bien connu de l'auteur des Essais : Je suis dégoûté de la nouvelleté, quelque visage qu'elle porte, et ai raison, car j'en ai vu des effets très dommageables (I, 23). MONTAIGNE est tout le contraire d'un révolutionnaire : il fait sans cesse l'éloge des traditions, des vieilles coutumes. Au XVIIe siècle, PASCAL reprend certaines de ses idées, mais le XVIIIe siècle est moins réservé que l...
- « Aussi vaine que les nuages, aussi nécessaire que le pain, la poésie n'est plus forcément une maîtresse d'illusions. Elle peut être aussi, elle doit être surtout la réalité profonde prise aux mots, une vérité qui se fait chant » : Trouvez-vous que ces propos définissent correctement toute ambition poétique ?
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« Ce que le théâtre peut montrer de plus émouvant est un caractère en train de se faire, le moment du choix, de la libre décision qui engage une morale et toute une vie. Et comme il n'y a de théâtre que si l'on réalise l'unité de tous les spectateurs, il faut trouver des situations si générales qu'elles soient communes à tous. » (J.-P. Sartre). Expliquez et commentez ces réflexions en vous appuyant sur les pièces de Jean-Paul Sartre que vous connaissez.
« Ce que le théâtre peut montrer de plus émouvant est un caractère en train de se faire, le moment du choix, de la libre décision qui engage une morale et toute une vie. Et comme il n\'y a de théâtre que si l\'on réalise l\'unité de tous les spectateurs, il faut trouver des situations si générales qu\'elles soient communes à tous. » (J.-P. Sartre). Expliquez et commentez ces réflexions en vous appuyant sur les pièces de Jean-Paul Sartre que vous connaissez. INTRODUCTION Le succès remporté au thé...
- Etienne de LA BOETIE (1530-1563) (Recueil : Vers françois) - Elle est malaade, helas ! que faut-il que je face
- Pierre de CROIX (1539-1614) (Recueil : Le Miroir de l'Amour divin) - Ainsi que tous les corps que la nature anime
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La Bruyere, dans le chapitre des ouvrages de l'esprit, prétend que les femmes sont généralement supérieures aux hommes dans la manière d'écrire des lettres. Ce sexe va plus loin que le nôtre dans ce genre d'écrire. En vous aidant des lettres de Madame de Sévigné que vous connaissez, vous essaierez d'expliquer l'opinion de La Bruyère ?
MADAME DE SÉVIGNÉ 67 donne un nom et qu'on reconnaît parfois (les clefs). Ménalque, Irène, Arrias, etc. Il les fait voir, il les fait parler. (Que ditescous du livre d'Ilermodore? ... ) Il les interpelle'< Que dites-cous? Comment?» (Acis). Il peint aussi les milieux ou les groupes (la cour.., les paysans). Et toujours il est saisissant de vie et de relief. 42. MADAME DE SÉVIGNÉ La Bruyère, dans le chapitre des ouvrages de l'esprit, prétend que les femmes sont généralement supérieures aux homm...
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Au théâtre, si l'on veut créer l'illusion (du réel), pensez-vous d'une part que la mise en abyme suffise, d'autre part que le rapport frontal scène-public soit efficace ?
Analyse du sujet et problématisation : Ce sujet prote sur la question de l'illusion scénique au théâtre ce que suggère l'expression « illusion du réel ». Il s'agit de représenter sur scène une image fidèle de la réalité afin que le spectateur y croit, qu'il ait l'illusion d'avoir sous les yeux une scène réelle. Il y a deux niveau dans l'illusion théâtrale : celle que crée l'acteur, qui nous fait croire à l'existence de son personnage, même s'il joue sans décor ni costume. celle que créent les dé...
- On a généralement tendance à ne voir l'intrigue politique dans une pièce de Racine que comme un a adjuvant à l'intrigue amoureuse. Elle serait donc extrêmement seconde écrit le critique Alain Quesnel. En vous appuyant sur des exemples précis empruntés à Britannicus, vous montrerez que ce critique a raison de soutenir que le pouvoir politique joue cependant un rôle majeur dans l'économie d'une tragédie racinienne. ?
- Beaucoup affirment que le théâtre ne prend son véritable sens que pendant la représentation et grâce à elle - la simple lecture de l'oeuvre rédigée par l'écrivain passerait ainsi à côté de l'essentiel : on ne peut pas lire le théâtre . Vous expliquerez, en vous référant à des textes de théâtre étudiés en classe ou à d'autres expériences de spectacle, ce que vous pensez de cette affirmation ?
- Pensez-vous comme Saint-John Perse dans sa Lettre à un ami : Ce que je crois, [c'est] que la sincérité, en art, n'a jamais droit à l'immédiat ; qu'elle ne peut affluer qu'involontaire, par transparence, ou même négativement ; que l' « essentiel », là, ne peut jamais, sans ruser, devenir à lui-même l'objet. L'essentiel ne se dit pas, et bien plus, n'a jamais désiré se dire.
- Jean GODARD (1564-1630) - Vous qui voulez savoir que c'est que de l'amour
- Nul ne peut écrire la vie d'un homme que lui même. Sa manière d'être interieure sa véritable vie n'est connue que de lui; mais en l'écrivant, il l'a déguise ; il se montre comme il veut être vu, mais point du tout comme il est. Dans un développement composé vous commenterez et discuterez cette citation d'un écrivain cotemporain en prenant apuis sur les textes que vous avez étudié en classe et vos propres lectures ?
- Nul ne peut écrire la vie d'un homme que lui même. Sa manière d'être intérieure sa véritable vie n'est connue que de lui; mais en l'écrivant, il l'a déguise ; il se montre comme il veut être vu, mais point du tout comme il est. Dans un développement composé, vous commenterez et discuterez cette citation d'un écrivain contemporain en prenant appuis sur les textes que vous avez étudiés en classe et vos propres lectures ?
- Ce que le théâtre peut montrer de plus émouvant est un caractère en train de se faire, le moment du choix, de la libre décision qui engage une morale et toute une vie. Et comme il n'y a de théâtre que si l'on réalise l'unité de tous les spectateurs, il faut trouver des situations si générales qu'elles soient communesà tous. Expliquez et commentez ces réflexions en vous appuyant sur les pièces de Sartre que vous connaissez ?
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En faisant appel à votre expérience et à vos connaissances historiques et littéraires, vous expliquerez et apprécierez le précepte de Voltaire : «Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire. »
En faisant appel à votre expérience et à vos connaissances historiques et littéraires, vous expliquerez et apprécierez le précepte de Voltaire : «Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire. » En déclarant «Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire », Voltaire donne une leçon de tolérance et définit ce que doit être l'esprit démocratique. La valeur de sa form...
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Rousseau écrit: La tragédie est si loin de nous, elle nous présente des êtres si gigantesques, si boursouflés, si chimériques que l'exemple de leurs vices n'est guère plus contagieux que celui de leurs vertus n'est utile. Partagez-vous cette condamnation de la tragédie par Rousseau ? Vous appuierez votre argumentation sur des exemples précis tirés des tragédies de RACINE que vous connaissez ?
Sujet : Rousseau écrit: La tragédie est si loin de nous, elle nous présente des êtres si gigantesques, si boursouflés, si chimériques que l'exemple de leurs vices n'est guère plus contagieux que celui de leurs vertus n'est utile. Partagez-vous cette condamnation de la tragédie par Rousseau ? Vous appuierez votre argumentation sur des exemples précis tirés des tragédies de RACINE que vous connaissez ? On connaît la thèse de la Lettre à d'Alembert : le théâtre est pernicieux. La tragédie est funes...
- Etudiez ces réflexions d'Alfred de Vigny sur la vérité dans l'art : « L'ART ne doit jamais être considéré que dans ses rapports avec sa BEAUTE IDÉALE. Il faut le dire, ce qu'il y a de VRAI n'est que secondaire; c'est seulement une illusion de plus dont il s'embellit, un de nos penchants qu'il caresse. Il pourrait s'en passer, car la VÉRITÉ dont il doit se nourrir est la vérité d'observation sur la nature humaine, et non l'authenticité du fait. Les noms des personnages ne font rien à la chose. « L'IDÉE est tout. Le nom propre n'est rien que l'exemple et la preuve de l'idée. » (Cinq-Mars, Préface, 1826.) (C. A. Lettres, Jeunes Filles, 1946.) ?
- Dans son Discours de Suède, Albert Camus affirme que la noblesse de son métier s'enracinera toujours dans deux engagements difficiles à maintenir : le refus de mentir sur ce que l'on sait et la résistance à l'oppression". Vous expliquerez et justifierez d'abord ce point de vue en vous appuyant sur son oeuvre La Peste. Dans une deuxième partie vous envisagerez les objections que l'on peut faire à A. Camus en vous appuyant aussi sur la peste et d'autres oeuvres.
- Expliquez et discutez la conception de l'art dramatique qui apparaît dans les lignes suivantes : « Quoi! Vous ne concevez pas l'effet que produiraient sur vous une scène réelle, des habits» vrais, des discours proportionnés aux actions, des actions simples, des dangers dont il est impossible que vous n'ayez tremblé pour vos parents, vos amis, pour vous-même? Un renversement de fortune, la crainte de l'ignominie, les suites de la misère, une passion qui conduit l'homme à sa ruine, de sa ruine au désespoir, du désespoir à une mort violente, ne sont pas des événements rares, et vous croyez qu'ils ne vous affecteront pas autant que la mort fabuleuse d'un tyran, ou le sacrifice d'un enfant aux autels des dieux d'Athènes ou de Rome? » (Diderot, Entretiens sur « Le Fils naturel », 1757, Troisième entretien, éd. de La Pléiade, p. 1284) ?
- Que pensez-vous de ce jugement porté en 1859 par Baudelaire sur le réalisme : « Dans ces derniers temps nous avons entendu dire de mille manières différentes : « Copiez la nature; ne copiez que la nature. Il n'y a « pas de plus grande jouissance ni de plus beau triomphe « qu'une copie excellente de la nature. » Et cette doctrine, ennemie de l'art, prétendait être appliquée non seulement à la peinture, mais à tous les arts, même au roman, même à la poésie. A ces doctrinaires si satisfaits de la nature un homme imaginatif aurait certainement eu le droit de répondre : « Je trouve inutile et fastidieux « de représenter ce qui est, parce que rien de ce qui est « ne me satisfait. La nature est laide, et je préfère les « monstres de ma fantaisie à la trivialité positive. » (Curiosités esthétiques. Salon de 1859, Édition de la Pléiade, p. 764.) ?
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« Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien; tout ce qui est utile est laid, car c'est l'expression de quelque besoin, et ceux de l'homme sont ignobles et dégoûtants comme sa pauvre et infirme nature », écrivait Th. Gautier. Que pensez-vous de ce jugement? Vous direz, en particulier, en empruntant vos exemples à vos propres lectures, quelle utilité vous reconnaissez aujourd'hui à la littérature.
« Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien; tout ce qui est utile est laid, car c'est l'expression de quelque besoin, et ceux de l'homme sont ignobles et dégoûtants comme sa pauvre et infirme nature », écrivait Th. Gautier. Que pensez-vous de ce jugement? Vous direz, en particulier, en empruntant vos exemples à vos propres lectures, quelle utilité vous reconnaissez aujourd'hui à la littérature. Développement Les musées sont pleins d'objets que nous trouvons beaux mais que jadis...
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Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui est toujours un délire, à savoir l'inadéquation fondamentale du langage et du réel. Je disais à l'instant que le littérature est catégoriquement réaliste, en ce qu'elle n'a jamais que le réel pour objet de désir ; et je dirai maintenant, sans me contredire [...], qu'elle est tout aussi obstinément irréaliste ; elle croit sensé le désir de l'impossible. Roland Barthes, Leçon inaugurale prononcée le 7 janvier 1977 au Collège de France (Paris, Seuil, 1978). Vous commenterez et discuterez ces propos ?
« Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui est toujo...
- Chateaubriand a écrit : « Oh ! argent que j'ai tant méprisé et que je ne puis aimer quoi que je fasse, je suis forcé d'avouer pourtant ton mérite : source de la liberté, tu arranges mille choses dans notre existence, où tout est difficile sans toi. Excepté la gloire, que ne peux-tu pas procurer ? Avec toi on est beau, jeune, adoré ; on a considérations, honneurs, qualités, vertus. Vous me direz qu'avec de l'argent on n'a que l'apparence de tout cela : qu'importe si je crois vrai ce qui est faux ? »
- Saint-Exupéry écrit dans Terre des hommes : « Etre homme, c'est précisément être responsable. C'est connaître la honte en face d'une misère qui ne semblait pas dépendre de soi. C'est être fier d'une victoire que les camarades ont remportée. C'est sentir, en posant sa pierre, que l'on contribue à bâtir le monde. » Vous étudierez avec soin cette définition de la responsabilité, en indiquant dans quelle mesure elle rejoint votre expérience personnelle.
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Oscar Wilde aurait dit d'un personnage de Balzac : La mort de Lucien Rubempré est le plus grand drame de ma vie. Marco Vargas Llosa, un auteur contemporain, commentant cette phrase, ajoute : Une poignée de personnages littéraires ont marqué ma vie de façon plus durable qu'une bonne partie des êtres en chair et en os que j'ai connus. Que pensez-vous de ces affirmations ? Vous répondrez en vous appuyant sur des exemples précis et personnels.
L e s d e u x c itations s ur les q u e l l e s no u s a v o n s à réfléc hir aujourd'hui abondent dans l e m ê m e s e n s : les pers o n n a g e s littéraires peuvent a c e point s e faire c onnaitre, appréc ier, aimer de nous , qu'ils n ou s d e v i e n n e n t a u s s i proc h e s , s i n o n d a v a n t a g e , q u e l e s i n d i v i d u s réels dont nous s o m m e s les c o n t e m p o r a i n s . Alors qu'Os c ar Wilde exprime d'un ton fac étieux et s pirituel c ette idée, en donnant pou...
- Le journaliste P. Lepape écrivait en 1982 dans Télérama qu'en tant que critique il était « gavé de confidences autobiographiques dont il n'[avait] que faire », faisant ainsi allusion à la masse de livres de ce type lancés sur le marché depuis quelques années, et à leur qualité souvent médiocre. En évoquant de façon précise vos réactions de lecteur d'oeuvres et de fragments d'oeuvres autobiographiques, vous direz si vous partagez la sévérité du critique.
- Ronsard a écrit en 1550 que « la mort guide nos pas » (odes II, 12). Pensez-vous que les poètes doivent en faire un sujet essentiel de leurs textes ?
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Commentez cette affirmation de M. Bloch-Michel rapportée par J.-P. Sartre dans « qu'est-ce que la littérature? » : « II faut moins de vertu dans les grandes circonstances que dans les petites »
INTRODUCTION L'histoire et la littérature nous présentent un certain nombre de personnages exemplaires qui se sont illustrés par des actions héroïques dans des situations exceptionnelles. Ces êtres nous offrent de l'espèce humaine une image pleine de noblesse. Mais l'humanité ne doit-elle susciter notre admiration que dans des cas aussi particuliers ? C'est ce que contestait M. Bloch-Michel lorsqu'il écrivait : « II faut moins de vertu dans les grandes circonstances que dans les petites ». A que...