Résultats pour "plus++"
-
Certains critiques préfèrent en littérature le 16e siècle au 17e; ils le trouvent plus riche, plus libre, plus séduisant. Dites votre avis ?
Le XVIe siècle est certainement l'un des plus féconds et dès plus intéressants de notre littérature. C'est l'époque des initiatives généreuses et des grandes audaces. La pensée antique retrouvée dans les chefs-d'œuvre latins et grecs mieux connus avait fait croire à une sorte de renaissance de l'esprit humain. Aussi voit-on chez les auteurs de ce temps une spontanéité, une richesse, une exubérance, une joie de vivre et de penser qu'on ne retrouvera plus au même degré plus tard. On comprend le se...
- Marguerite de NAVARRE (1492-1549) - Plus j'ai d'amour plus j'ai de fâcherie
-
A propos de L'Esprit des lois de Montesquieu, Voltaire écrit: Il n' a guère d'ouvrage où il y ait plus d'esprit, plus d'idées profondes, plus de choses hardies ?
A propos de L'Esprit des lois, Voltaire écrit : « D n'Y a guère d'ouvrage où il y ait plus d'esprit, plus d'idées profondes, plus de choses hardies ... » Élargissant la portée de ce jugement, vous l'appliquerez à l'œuvre de Montesquieu, prise dans son ensemble. LES GRANDES LIGNES DU PLAN Trois points sont indiqués : 1. La forme spirituelle que Montesquieu se plait à donner à ses écrits. - Il. Les idées profondes, c'est-à-dire l'originalité et la portée de ses conceptions en matière d'Histoire e...
- Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Romances) - Je ne sais plus, je ne veux plus
- Abraham de VERMEIL (1555-1620) (Recueil : Poésies) - Voz yeux plus prompts qu'esclairs, plus subtils que la foudr
- Roi FRANÇOIS 1er (1494-1547) - Plus j'ai de bien, plus ma douleur augmente
- Etes-vous pleinement d'accord avec cette affirmation de Claude Imbert : « Le monde devient plus connu mais moins familier. On y communique de plus en plus mais on y parle de moins en moins. »
- Vous commenterez ce jugement d'un critique: Le théâtre de Racine est le diamant de notre littérature. Car il n'est pas de théâtre, je pense, qui contienne à la fois plus d'ordre et de mouvement intérieur, plus de vérité psychologique et plus de poésie ?
- VAUVENARGUES: On dit, Corneille est venu le premier, il a créé le théâtre. Je ne puis souscrire à cela, Corneille avait de grands modèles parmi les anciens, Racine ne l'a pas suivi; personne n'a pris une route, je ne dis pas plus différente, mais plus opposée; personne n'est plus original à meilleur titre. qu'en pensez-vous ?
-
« Pour l'artiste, et en dépit de ses convictions politiques les plus fermes, en dépit même de sa bonne volonté de militant, l'art ne peut être réduit à l'état de moyen au service d'une cause qui le dépasserait, celle-ci fût-elle la plus juste, la plus exaltante ». Vous commenterez et discuterez à l'aide d'exemples précis cette affirmation d'Alain Robbe-Grillet, écrivain contemporain ?
Analyse du sujet et problématisation : Le sujet s'intéresse à l'art en général : il ne faudra donc pas négliger les exemples extra-littéraires, issus du domaine des beaux-arts ou du cinéma. Robbe-Grillet nie ici l'utilisation militante de l'art, au service d'une cause. Cette utilisation est envisagée comme une « réduction » de l'art, comme une sorte d'asservissement incompatible avec les fins véritables de l'art. Robbe-Grillet souligne plus particulièrement ici l'incompatibilité entre art et pol...
-
On a souvent remarqué que, parmi les poètes du XVIe siècle, Du Bellay est un de ceux qui nous semble le plus près de nous, le plus moderne. En étudiant son oeuvre, expliquez cette impression.
Introduction : a) Les œuvres de la Pléiade produisent généralement sur nous une impression contradictoire : Tout en étant très sincères, elles sont encombrées d'une érudition intempestive qui nous rebute. b) Seul Du Bellay échappe en partie à ce reproche; il nous semble plus près de nous, plus moderne. c) A quoi peut tenir cette impression ? I. — Simplicité et naturel : a) même encore marquées par l'imitation, ses premières œuvres restent d'allure moderne par leur discrétion; b) il ne traite que...
-
« Je ne connais rien de plus délectable, a dit Sainte-Beuve, ni de plus profitable pour la connaissance des oeuvres littéraires qu'une biographie bien faite ». Commentez cette opinion.
« Je ne connais rien de plus délectable, a dit Sainte-Beuve, ni de plus profitable pour la connaissance des oeuvres littéraires qu'une biographie bien faite ». Commentez cette opinion. Introduction : a) A la critique dogmatique (Boileau, Voltaire, etc.) qui jugeait les oeuvres conformément à un idéal fondé sur la Raison, Sainte-Beuve a substitué une critique qui prétend les « expliquer ». b) Il n'est pas étonnant qu'il ait attaché tant d'importance aux biographies « bien faites ». c) Mais est-ce...
- Etienne de LA BOETIE (1530-1563) (Recueil : Vingt neuf sonnetz) - N'ayez plus, mes amis, n'ayez plus ceste envie
-
« J'ai l'optimisme de croire qu'on a enfin compris dans les autres sphères de l'Enseignement que plus un auteur est proche de l'enfant dans le temps, plus il a de chance de l'intéresser et de l'enrichir. Toute éducation littéraire doit commencer par les contemporains » écrit Michel Tournier dans Le Vent Paradet (1977). Partagez-vous cette opinion? Vous illustrerez votre pensée par des exemples précis tirés de vos lectures.
« J'ai l'optimisme de croire qu'on a enfin compris dans les autres sphères de l'Enseignement que plus un auteur est proche de l'enfant dans le temps, plus il a de chance de l'intéresser et de l'enrichir. Toute éducation littéraire doit commencer par les contemporains » écrit Michel Tournier dans Le Vent Paradet (1977). Partagez-vous cette opinion? Vous illustrerez votre pensée par des exemples précis tirés de vos lectures. L'éducation des enfants soulève beaucoup de controverses : certains préte...
-
Où les historiens s'arrêtent, ne sachant plus rien, les poètes apparaissent et devinent. Ils voient encore, quand les historiens ne voient plus. c'est l'imagination des poètes qui perce l'épaisseur de la tapisserie historique ou qui la retourne pour regarder ce qui est derrière Barbey d'Aurévilly, Une histoire sans nom. Partagez-vous l'avis de Barbey d'Aurévilly selon lequel les écrivains comprennent et représentent mieux l'histoire que les historiens ?
« Où les historiens s'arrêtent, ne sachant plus rien, les poètes apparaissent et devinent. Ils voient encore, quand les historiens ne voient plus. C'est l'imagination des poètes qui perce l'épaisseur de la tapisserie historique ou qui la retourne pour regarder ce qui est derrière. » Barbey d'Aurévilly, Une histoire sans nom. Partagez-vous l'avis de Barbey d'Aurévilly selon lequel les écrivains comprennent et représentent mieux l'histoire que les historiens ? Analyse du sujet et problématisation...
-
La journée se passe de cette sorte à folâtrer avec la plus grande liberté, et toujours avec la plus grande décence. Pas un seul mot équivoque, pas une seule plaisanterie hasardée ; et cette décence, nous ne nous l'imposions point du tout, elle venait tout
TEXTE La journée se passe de cette sorte à folâtrer avec la plus grande liberté, et toujours avec la plus grande décence. Pas un seul mot équivoque, pas une seule plaisanterie hasardée ; et cette décence, nous ne nous l'imposions point du tout, elle venait toute seule, nous prenions le ton que nous donnaient nos coeurs. Enfin ma modestie, d'autres diront ma sottise, fut telle que la plus grande privauté qui m'échappa fut de baiser une seule fois la main de Mlle Galley. Il est vrai que la circons...
-
Les plus désemparés sont les chants les plus beaux / Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots. Musset, Nuit de Mai ?
Introduction. Depuis le romantisme, non seulement bien des oeuvres poétiques sont consacrées à la souffrance, mais encore beaucoup de poètes vont jusqu'à croire qu'elle est par excellence la source de l'inspiration : « Les plus désespérés sont les chants les plus b e a u x Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots. » I. La théorie romantique de la souffrance, notamment chez Musset. 1. D'abord un problème de culture, ou plutôt d e réaction contre cette culture. Musset souffre — c o m m e...
-
Commentez, au moyen des pièces de Corneille que vous connaissez, ce mot de La Bruyère sur notre grand tragique : « Il peint les Romains. Ils sont plus grands et plus romains dans ses vers que dans leur histoire. » ?
Commentez, au moyen des pièces de Corneille que vous connaissez, ce mot de La Bruyère sur notre grand tragique : « Il peint les Romains. Ils sont plus grands et plus romains dans ses vers que dans leur histoire. » PLAN DÉTAILLÉ Corneille a toujours manifesté une prédilection pour les tragédies à sujets romains, et à travers la succession de ses pièces revivent toutes les grandes périodes de l'histoire de Rome. Mais des héros qu'il met en scène il offre une image idéalisée ; en eux il se plaît à...
- A propos des utopies, le philosophe contemporain Cioran affirme : « La nouvelle terre qu'on nous annonce affect de plus en plus la figure d'un nouvel enfer. » Expliquez et discutez cette affirmation en vous appuyant sur le corpus et vos lectures personnelles ?
- A propos de l'utopie, le philosophe contemporain Cioran déclare : « Les nouvelles terres qu'elles (= les utopies) proposent affectent de plus en plus la figure d'un nouvel enfer ». Discutez cette affirmation en vous aidant des textes du corpus et d'autres utopies ou contre-utopies que vous connaissez.
-
Expliquez et discutez cette opinion de Pierre Loti en s'appuyant sur des exemples précis: Les vrais poètes, dans le sens le plus libre et le plus général du mot, naissent avec deux ou trois chansons qu'il leur faut à tout prix chanter, mais qui sont toujours les mêmes: qu'importe, du reste, s'ils les chantent chaque fois avec tout leur coeur ?
Expliquer et discuter cette opinion de Pierre Loti en s'appuyant sur des exemples précis : « Les vrais poètes, dans le sens le plus libre et le plus général du mot, naissent avec deux ou trois chansons qu'il leur faut à tout prix chanter, mais qui sont toujours les mêmes : qu'importe, du reste, s'ils les chantent chaque fois avec tout leur coeur!... » (Baccalauréat.) REMARQUES POUR UN PLAN 1. Le texte de Loti est difficile à orienter parce que, tout en étant extrêmement naïf, il touche un des pr...
-
Oscar Wilde aurait dit d'un personnage de Balzac : La mort de Lucien Rubempré est le plus grand drame de ma vie. Marco Vargas Llosa, un auteur contemporain, commentant cette phrase, ajoute : Une poignée de personnages littéraires ont marqué ma vie de façon plus durable qu'une bonne partie des êtres en chair et en os que j'ai connus. Que pensez-vous de ces affirmations ? Vous répondrez en vous appuyant sur des exemples précis et personnels.
L e s d e u x c itations s ur les q u e l l e s no u s a v o n s à réfléc hir aujourd'hui abondent dans l e m ê m e s e n s : les pers o n n a g e s littéraires peuvent a c e point s e faire c onnaitre, appréc ier, aimer de nous , qu'ils n ou s d e v i e n n e n t a u s s i proc h e s , s i n o n d a v a n t a g e , q u e l e s i n d i v i d u s réels dont nous s o m m e s les c o n t e m p o r a i n s . Alors qu'Os c ar Wilde exprime d'un ton fac étieux et s pirituel c ette idée, en donnant pou...
- Jacques GRÉVIN (1538-1570) - Plus je suis tourmenté...
- Un théâtre qui trouve son inspiration dans les conventions littéraires les plus anciennes et les plus fantaisistes peut-il intéréssé le spectateur d'aujourd'hui ?
- Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : Les Amours de Théophile) - Afin qu'amour-oiseau ne soit plus si volage
- Expliquer ce jugement de Grimm: On a raison de considérer les lettres de Mme de Sévigné comme un des monuments les plus précieux du siècle de Louis XIV. Quel historien l'a peint avec plus de vérité ?
- Le moraliste La Bruyère reproche quelque chose aux Grands dans le chapitre 9. Est-ce de se faire passer pour ce qu'ils ne sont pas, ne sont plus, ou de ne plus être le mot « grand » ?
- Selon un critique contemporain, dans le théâtre de Marivaux, on assiste à l'affrontement théâtral de deux langues au moins : la langue des maîtres, dans son élégante simplicité ; la langue plus bariolée, souvent impropre mais plus vivante des valets. ?
- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Epigrammes) - Il ne me faut plus qu'un air de flûte
-
Appliquez à Phèdre ces réflexions écrites par Thierry Maulnier à propos de l'oeuvre de Racine: Le théâtre le plus dur et la poésie la plus sauvage, la peinture de tout ce que la condition humaine a d'inexorable et de tout ce qu'ont d'émouvant les vertiges du coeur ?
INTRODUCTION Il est désormais traditionnel d'examiner, dans les pièces de Racine, le jeu de la tendresse et de la cruauté. Nulle part les deux aspects n'apparaissent plus solidaires que dans Phèdre, celle de ses tragédies que l'auteur lui-même préférait. Elle correspond à cette définition de Thierry Maulnier : « le théâtre le plus dur et la poésie la plus sauvage, la peinture de tout ce que la condition humaine a d'inexorable et de tout ce qu'ont d'émouvant les vertiges du coeur ». Sous les sort...
-
Vous commenterez, en vous appuyant sur des exemples précis, cette opinion de Fénelon : « La poésie est plus sérieuse et plus utile que le vulgaire ne le croit ».
Introduction De tout temps, la poésie et les poètes ont rencontré méfiance ou incompréhension. Platon voulait les bannir de la cité, Vigny nous montre dans Chatterton le sort impitoyable qui leur est réservé par une société matérialiste, et Baudelaire dans l'Albatros, leur incapacité à se faire comprendre des autres hommes. Fénelon, lui, s'opposant à l'opinion du commun des mortels, se fait le défenseur de la poésie : « Elle est plus sérieuse et plus utile que le vulgaire ne le croit, » affirme-...
- Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - Nous n'entrons point d'un pas plus avant en la vie
-
Lamartine a dit de Voltaire qu'il était "LA MEDAILLE DU PAYS". Il veut signifier par là que, de tous nos écrivains, c'est Voltaire qui incarne le plus complètement et le plus parfaitement l'esprit français, et que nous retrouvons en lui les traits principaux de notre caractère. Expliquez et appréciez ce jugement ?
82 XVIII 0 SI:ti:CLB VOLTAIRE Lamartine a dit de Voltaire qu'il était ela Médaille du pays. • Il veut signifier par là que, de tous nos écrivains, c'est Voltaire qui incarne le plus complètement et le plus parfaitement l'esprit français, et que nous retrouvons en lui les traits principaux cù notre caractère. Expliquez et appréciez ce jugement. Voltaire a eu la plus grande fortune littéraire qu'on ait jamais vue. Il a été considéré comme le plus grand poète de son temps et l'égal des plus gran...
-
« Je n'ose plus ni croire ni nier, [...] je n'ai plus d'opinion. Il faut tâcher d'examiner [...], nous raisonnerons après ». Vous expliquerez en quoi cette déclaration illustre l'esprit des Lumières ?
La citation est extraite du conte voltairien intitulé Micromégas, et apparaît dans une première lecture comme le manifeste d'une démarche méthodique et structurée, contre l'adoption de l' « opinion » commune, jugée incapable de résister à l'examen attentif. Pourtant, l'entreprise des Lumières, par le recours au verbe « oser » employé négativement, apparaît ici comme paradoxale, puisqu'elle voit dans le positivisme un aveu primitif d'impuissance. Elle se révèle ainsi être une entreprise de recons...
- Jacques GRÉVIN (1538-1570) - Ce n'est plus moy que veult faire ...
- Marc-Antoine Girard de SAINT-AMANT (1594-1661) - Vos attraits n'ont plus rien que l'épée et la cape
- Octavien de SAINT-GELAIS (1468-1502) - Plus n'ay d'actente au bien que j'espéroye
- Théophile de VIAU (1590-1626) - Proche de la saison où les plus vives fleurs
- Loÿs LE CARON (1534-1613) - Claire en beauté plus que la claire Aurore
- Analysant la complexité de la pensée de Camus sur la religion, Marcel Mélançon conclut : La position la plus honnête (...) est certainement celle qui prend la pensée de Camus là où elle s'est arrêtée : entre le OUI et le NON. On ne peut pas dire qu'il soit athée, puisqu'il a le sens du sacré, on ne peut pas non plus affirmer qu'il soit chrétien puisqu'il l'a refusé. Expliquez et critiquez cette réflexion ?
- Catherine d' AMBOISE (x-1550) - Chant royal de la plus belle qui jamais fut au monde
-
O. Wilde aurait dit au sujet d'un personnage de Balzac : « La mort de Lucien de Rubempré est le plus grand drame de ma vie ». M. Vargas LLosa commentant cette phrase ajoute : « Une poignée de personnages littéraires ont marqué ma vie de façon plus durable qu'une bonne partie des êtres en chair et en os que j'ai connus ». Que pensez-vous de ces affirmations ? Vous répondrez en vous appuyant sur des exemples précis ?
L e s d e u x c itations s ur les q u e l l e s no u s a v o n s à réfléc hir aujourd'hui abondent dans l e m ê m e s e n s : les pers o n n a g e s littéraires peuvent a c e point s e faire c onnaitre, appréc ier, aimer de nous , qu'ils n ou s d e v i e n n e n t a u s s i proc h e s , s i n o n d a v a n t a g e , q u e l e s i n d i v i d u s réels dont nous s o m m e s les c o n t e m p o r a i n s . Alors qu'Os c ar Wilde exprime d'un ton fac étieux et s pirituel c ette idée, en donnant pou...
- Odilon-Jean PÉRIER (1901-1928) (Recueil : Le promeneur) - Il pleut. je n'ai plus rien à dire de moi-même
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Je hais plus que la mort un jeune casanier
- Béroalde de VERVILLE (1556-1626) - Mon sang est tout gelé, je n'ai plus dans le coeur
- « C'est propre la tragédie. (...) Et puis surtout c'est reposant la tragédie, parce qu'on sait qu'il n'y a plus d'espoir, le sale espoir ; qu'on est pris, qu'on est pris comme un rat, avec tout le ciel sur notre dos, et qu'on n'a plus qu'à crier, pas à gémir, non, pas à se plaindre, - à gueuler à pleine voix ce qu'on avait à dire, qu'on avait jamais dit et qu'on ne savait peut-être même pas encore ». Dans quelles mesures cette définition de la tragédie correspond-elle à Phèdre de Racine ?
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures d'après-midi) - Très doucement, plus doucement encore
-
De l'essai ou du dialogue, quel vous paraît être le genre le plus adapté pour faire adhérer à une thèse ?
Définition des termes du sujet Le sujet invite à comparer deux genres littéraires qui ont en commun de chercher à convaincre leur lecteur. Il faut donc d'abord définir ces deux genres. Au sens étroit, l'apologue est un court récit à visée morale. En un sens plus large, le mot s'applique à toute fiction à visée argumentative. Il ne s'agit donc pas d'un genre littéraire aux frontières fixes, mais d'une forme en mouvement, qui inclut, la fable, le conte, la parabole, l'utopie, voire le roman à thès...
- Abbé Prévost, Manon Lescaut – « Je demeurai plus de vingt-quatre heures... »
- L'écrivain contemporain, Claude Roy écrit dans Défense de le Littérature (1968) : Certains esprits refusent le roman. Ils y voient une amusette, un gaspillage de force. Ils trouvent la vie (ou l'Histoire) plus riche en histoire, la science plus excitante et que la philosophie donne mieux à penser. Vous direz, en vous appuyant sur les textes du corpus, sur les romans que vous avez étudiez et sur vos lectures personnelles ce que vous pensez de ce jugement sur les romans rapporté par Claude Roy.