Résultats pour "personne"
- Charles CROS (1842-1888) (Recueil : Le collier de griffes) - Ballade des mauvaises personnes
- VAUVENARGUES: On dit, Corneille est venu le premier, il a créé le théâtre. Je ne puis souscrire à cela, Corneille avait de grands modèles parmi les anciens, Racine ne l'a pas suivi; personne n'a pris une route, je ne dis pas plus différente, mais plus opposée; personne n'est plus original à meilleur titre. qu'en pensez-vous ?
- A la manière des textes du corpus, faites l'éloge (ou éventuellement la satire) des yeux et du regard d'une personne sous la forme d'un sonnet en alexandrins. L'éloge ou la satire du regard doit représenter les éléments de la personnalité de la personne décrite. (Sonnet : deux quatrains et deux tercets : rimes : ABBA ABBA CCD EED) ?
- La biographie ou l'autobiographie était jadis une entreprise réservée exclusivement à des personnes célèbres. Au cours des années cette exclusivité c'est peut à peut élargie à des personnes de moins en moins connues, pour aujourd'hui être accessible à presque tous. A la fin de sa propre autobiographie (Les Mots) J.P. Sartre dit : « Tout un homme, fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n'importe qui. » Est-ce que cette affirmation rend elle compte de l'autobiographie à travers les âges ?
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André Maurois écrit « un personnage de roman est simplifié et construit. On peut le comprendre. Dans la vie réelle les personnes sont des énigmes dangereuses ». Quels arguments avez vous contre cette citation ?
Analyse du sujet et problématisation : La citation d'André Maurois envisage le personnage de roman comme une copie simplifiée et schématique des personnes réelles. Il envisage le personnage de roman comme une construction à partir du réel – ce qui n'est pas faux – mais le terme « construit », associé à l'adjectif « simplifié » ici n'implique pas l'idée d'élaboration complexe, mais, au contraire, de réduction à des traits caractéristiques et schématiques. Il oppose ainsi la limpidité, la transpar...
- Zola, L'Assommoir, chapitre XII - Non, personne ne voulait d'elle. Sa honte lui semblait grandir...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'année terrible) - Je ne veux condamner personne, ô sombre histoire
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Lit-on un récit autobiographique seulement par intérêt pour la personne dont on raconte l'histoire ?
Un récit autobiographique est le récit qu'un individu fait de sa propre vie en contractant ce que Philippe Lejeune nomme un « pacte autobiographique ». Ce pacte consiste à écrire un « récit rétrospectif en prose qu'une personne réelle fait de sa propre existence, lorsqu'elle met l'accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l'histoire de sa personnalité ». Son corollaire est une exigence de vérité complète et absolue, de sorte que rien de ce qui est écrit ne soit une affabulation ou ne se...
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Lit-on un récit autobiographique seulement par intérêt pour la personne dont on raconte l'histoire ?
Un récit autobiographique est le récit qu'un individu fait de sa propre vie en contractant ce que Philippe Lejeune nomme un « pacte autobiographique ». Ce pacte consiste à écrire un « récit rétrospectif en prose qu'une personne réelle fait de sa propre existence, lorsqu'elle met l'accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l'histoire de sa personnalité ». Son corollaire est une exigence de vérité complète et absolue, de sorte que rien de ce qui est écrit ne soit une affabulation ou ne se...
- Écrivez un texte dans lequel vous ferez l'éloge argumenté d'une réalité d'ordinaire peu attirante (personne, objet...) ?
- Jean Tardieu : « Lettre d'ici », extrait de Une voix sans personne
- Dans quelle mesure un récit de vie concernant une personne privée peut-il devenir une oeuvre littéraire digne d'intérêt pour le public ?
- Une personne célèbre refuse, malgré de nombreuses sollicitations, d'écrire son autobiographie. Un éditeur lui écrit une lettre pour la persuader de l'intérêt d'un tel projet. Ecrivez cette lettre ?
- Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Sonnets à diverses personnes) - Je vous donne des oeufs. L'oeuf en sa forme ronde
- Imaginez le dialogue entre deux personnes qui ne partagent pas le même avis sur Napoléon III. Le premier trouve que l'Histoire a été injuste avec lui et le second se rallie plutôt à l'avis de Victor Hugo ?
- Dans la lettre XIX des Liaisons Dangereuses, Cécile Volanges précise : « j'espère aussi que vous ne direz à personne que je vous ai écrit ; parce que sûrement on m'en blâmerait, et que cela pourrait vous causer bien du chagrin ».
- Commentez : « Le rire est une correction. Fait pour humilier, il doit donner à la personne qui en est l'objet une impression pénible. La société se venge par lui des libertés qu'on a prises avec elle. Il n'attendrait pas son but s'il portait la marque de la sympathie et de la bonté » ?
- Dans un article de 1968 intitulé La mort de l'auteur, le critique Roland Barthes écrit: L'image de la littérature que l'on peut trouver dans la culture courante est tyranniquement centrée sur l'auteur, sa personne, son histoire, ses goûts, ses passions. En vous appuyant sur les documents fournis, les textes étudiés en classe et vos lectures (et/ou expériences) personnelles, vous discuterez ce jugement ?
- Dans la lettre XIX des Liaisons Dangereuses, Cécile Volanges précise : j'espère aussi que vous ne direz à personne que je vous ai écrit ; parce que sûrement on m'en blâmerait, et que cela pourrait vous causer bien du chagrin. La lettre favorise en effet la confidence et l'expression de la sensibilité. Vous discuterez cette caractérisation en prenant appui sur l'oeuvre étudiée et sur les autres lectures que vous avez faites ?
- Dans la lettre XIX des Liaisons Dangereuses, Cécile Volanges précise : j'espère aussi que vous ne direz à personne que je vous ai écrit ; parce que sûrement on m'en blâmerait, et que cela pourrait vous causer bien du chagrin. La lettre favorise en effet la confidence et l'expression de la sensibilité. Vous discuterez cette caractérisation en prenant appui sur l'oeuvre étudiée et sur les autres lectures que vous avez faites ?
- Une société qui se mécanise a plus que jamais besoin, pour sauver les personnes, de la poésie libératrice » écrit Jean Onimus dans La Connaissance poétique. Pensez-vous que la poésie, dans ses expressions les plus variées, peut jouer un tel rôle dans la vie moderne ? Justifiez votre réponse par des exemples précis.
- Dans son essai critique Sur Racine, Roland Barthes qualifie Bérénice de « tragédie de l'aphasie » ; Jean Starobinski, quant à lui, souligne « que dans le théâtre français classique, et singulièrement chez Racine, les gestes tendent à disparaître au profit du langage, il faut ajouter au profit du regard. Les scènes chez Racine sont des « entrevues ». Les personnes du drame se parlent et s'entre-regardent mais les regards échangés ont valeur d'étreinte et de blessure... Ils troublent les âmes. Une contrainte esthétique devient ainsi moyen d'expression ». Dans quelles mesures cette définition de la tragédie correspond-elle à la pièce de Racine que vous avez étudiée ?
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Claude Roy définit ainsi la fonction de l'écrivain, dans Le Commerce des classiques, 1953 : « Il v a des hommes dont le métier est de répondre aux questions, de résoudre les problèmes. l'homme politique et le mathématicien, l'ingénieur et l'arpenteur, leur métier c'est d'avoir réponse à tout. Le romancier, le poète, le critique, etc., leur métier est d'avoir question à tout, c'est de s'interroger et d'interroger, c'est de mettre en question ce que personne ne songeait à mettre en question. Ils sont les grands poseurs de questions du monde. »
Quelles réflexions vous inspire cette définition ? Correspond-elle à ce que vous attendez personnellement de la lecture d'une oeuvre littéraire ?
Lécri,·ain, la littérature et !"art Claude Roy définit ainsi la lom:tiou de l'écrivai n, dans Le Commerce drs classiques, !953 : « Il y a le hommes dont le métier est de répond re atLx que tious. de résoudre les problèmes. L'homme politique et le mathématicien, l'ingénieur et l'arpenteur, leur métier c'est d'al'oir réponse à toul. Le romancier le poète, le critique, etc., lem métier e t d'avoir que Lion à touL c'e t de 'interroger et d'imerroger, c'est de mettre eu question ce que per ou ne ne...
- Commentez et discutez ces lignes de Baudelaire : « L'art est-il utile? Oui. Pourquoi ? Parce qu'il est l'art. Y a-t-il un art pernicieux? Oui. C'est celui qui dérange les conditions de la vie. Le vice est séduisant, il faut le peindre séduisant; mais il traîne avec lui des maladies et des douleurs morales singulières. Il faut les décrire. Etudiez toutes les plaies comme un médecin qui fait, son service dans un hôpital, et l'école du bon sens, l'école exclusivement morale, ne trouvera plus où mordre. Le crime est-il toujours châtié, la vertu gratifiée? Non; mais cependant si votre roman, si votre drame est bien fait, il ne prendra envie à personne de violer les lois de la nature. La première condition nécessaire pour un art sain est la croyance à l'unité intégrale. Je défie qu'on me trouve un seul ouvrage d'imagination qui réunisse toutes les conditions du beau et qui soit un ouvrage pernicieux. » (L'Art romantique, « Les drames et les romans honnêtes ».) ?