Résultats pour "m+est"
- Voltaire, l'Ingénu, chapitre 10 - M. Gordon était un vieillard frais et serein...
- Nicolas BOILEAU (1636-1711) (Recueil : Satires) - A M. l'abbé Le Vayer
- Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Premières poésies) - A Madame M...
- Commentez et discutez ces lignes de Baudelaire : « L'art est-il utile? Oui. Pourquoi ? Parce qu'il est l'art. Y a-t-il un art pernicieux? Oui. C'est celui qui dérange les conditions de la vie. Le vice est séduisant, il faut le peindre séduisant; mais il traîne avec lui des maladies et des douleurs morales singulières. Il faut les décrire. Etudiez toutes les plaies comme un médecin qui fait, son service dans un hôpital, et l'école du bon sens, l'école exclusivement morale, ne trouvera plus où mordre. Le crime est-il toujours châtié, la vertu gratifiée? Non; mais cependant si votre roman, si votre drame est bien fait, il ne prendra envie à personne de violer les lois de la nature. La première condition nécessaire pour un art sain est la croyance à l'unité intégrale. Je défie qu'on me trouve un seul ouvrage d'imagination qui réunisse toutes les conditions du beau et qui soit un ouvrage pernicieux. » (L'Art romantique, « Les drames et les romans honnêtes ».) ?
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« La chanson tout court, rien que la chanson, c'est là un phénomène poétique qu'on doit bien se garder de méconnaître. » M. Pérez.
« La chanson tout court, rien que la chanson, c'est là un phénomène poétique qu'on doit bien se garder de méconnaître. » M. Pérez. La chanson poésie du pauvre. M. Pérez : « On méprise à juste titre la chanson commerciale. Produit industriel, fabriqué à la chaîne, destiné à flatter le goût du jour, mis à toutes les modes, la chanson est un frisson démagogique. » Georges Jean « La chanson poétique ne mord que très faiblement sur le grand public qui se contente de chansons parfois charmantes et for...
- Théophile de VIAU (1590-1626) - Pour mademoiselle D. M.
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O. Wilde aurait dit au sujet d'un personnage de Balzac : « La mort de Lucien de Rubempré est le plus grand drame de ma vie ». M. Vargas LLosa commentant cette phrase ajoute : « Une poignée de personnages littéraires ont marqué ma vie de façon plus durable qu'une bonne partie des êtres en chair et en os que j'ai connus ». Que pensez-vous de ces affirmations ? Vous répondrez en vous appuyant sur des exemples précis ?
L e s d e u x c itations s ur les q u e l l e s no u s a v o n s à réfléc hir aujourd'hui abondent dans l e m ê m e s e n s : les pers o n n a g e s littéraires peuvent a c e point s e faire c onnaitre, appréc ier, aimer de nous , qu'ils n ou s d e v i e n n e n t a u s s i proc h e s , s i n o n d a v a n t a g e , q u e l e s i n d i v i d u s réels dont nous s o m m e s les c o n t e m p o r a i n s . Alors qu'Os c ar Wilde exprime d'un ton fac étieux et s pirituel c ette idée, en donnant pou...
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En 1735, Voltaire écrivait à M. Desforges-Maillard (un avocat de province qui lui avait envoyé des vers trop faciles): Je n'estime la poésie qu'autant qu'elle est l'ornement de la raison ?
En 1735, Voltaire écrivait à M. Desforges-Maillard (un avocat de province qui lui avait envoyé des « vers trop faciles ») : « Je n'estime la poésie qu'autant qu'elle est l'ornement de la raison. » Vous expliquerez et vous discuterez ce jugement. REMARQUES POUR UN PLAN 1. Voltaire se rallie à une conception formelle et ornementale : en d'autres termes, pour lui la poésie n'a pas de domaine spécial. Tout ce qui relève de la raison (il faut entendre ici le mot au sens classique : ce qui est conform...
- François de MALHERBE (1555-1628) - Consolation à M. Du Périer sur la mort de sa fille
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - A M. Froment Meurice
- Ionesco, La Cantatrice chauve, acte I, scène 1
- Ionesco, La Cantatrice chauve, acte I, scène 1
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L'apologue, petit récit à visée morale, est une forme d'argumentation indirecte dont le but est de faire passer un message. Quel est, selon vous, l'intérêt d'argumenter à l'aide de récits imagés plutôt que de manière directe ?
Définition des termes du sujet Le sujet invite à se prononcer pour une des deux formes d'argumentation que l'on distingue généralement. La première étape du travail sera donc de définir, dès l'introduction, ces deux formes d'argumentation. L'argumentation directe, d'abord, est une forme d'argumentation qui se donne comme telle : elle est de nature strictement démonstrative – toute démonstration logique, par exemple, est une argumentation directe, elle procède selon un ordre que l'on peut qualifi...
- Laclos, Les Liaisons dangereuses, Lettre XXII.
- Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - A M. V. H.
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Madame de La Fayette
Madame de La Fayette Par le même besoin de variété qui, dans la vie, lui faisait parfois désirer d'être à la place d'autrui “ quand ce ne serait que pour changer ”, Mme de La Fayette, dans son œuvre, va comme en se jouant d'un genre à un autre. Parfois elle revient sur ses pas. En 1622, sa Princesse de Montpensier est aussitôt, entre roman et nouvelle, le triomphe du récit bref et six ans plus tard elle s'amuse à cette longue Zayde à tiroirs. Mais elle ne peut faire qu'un ce ces tiroirs ne cont...
- Charles LASSAILLY (1806-1843) - Hommage à M. de Lamartine
- Est-on autre lorsque l'on est une femme ?
- Jean-Baptiste Poquelin, dit MOLIERE (1622-1673) - A M. La Mothe Le Vayer, sur la mort de son fils
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« Le théâtre est de la parole en action. Il est d'abord un texte, mais ce texte est joué, c'est-à-dire vécu devant nous ». Cette définition du théâtre vous satisfait-elle ?
Définissez le théâtre à partir de cette citation : le théâtre est de la parole en action. Il est d'abord un texte, mais ce texte est joué, c'est-à-dire vécu devant nous. • Théâtre : spectacle, représentation. Le théâtre est un art de la représentation. Jamais Molière aurait pu imaginer que l'on lise ses pièces dans son lit ou dans un fauteuil : pour les dramaturges des siècles précédents, le théâtre n'était que joué. Importance de la représentation. Qu'apporte la représentation au texte ? Rôle d...
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Edmond DE GONCOURT écrit, dans la préface des Frères Zemganno (1879) : Le réalisme, pour user du mot bête, du mot-drapeau, n'a pas l'unique mission de décrire ce qui est bas, ce qui est répugnant, ce qui pue. Il est venu au monde aussi, lui, pour définir dans de « l'écriture artiste » ce qui est élevé, ce qui est joli, ce qui sent bon, et encore pour donner les aspects et les profils des êtres raffinés et des choses riches : mais cela en vue d'une étude appliquée, rigoureuse et non conventionnelle et non imaginative, de la beauté, une étude pareille à celle que la nouvelle école vient de faire en ces dernières années de la laideur... Le succès du réalisme est là, seulement là, et non plus dans la canaille littéraire. Vous commenterez et discuterez, le plus largement possible, cette définition du réalisme dans le roman.
Edmond DE GONCOURT écrit, dans la préface des Frères Zemganno (1879) : Le réalisme, pour user du mot bête, du mot-drapeau, n\'a pas l\'unique mission de décrire ce qui est bas, ce qui est répugnant, ce qui pue. Il est venu au monde aussi, lui, pour définir dans de « l\'écriture artiste » ce qui est élevé, ce qui est joli, ce qui sent bon, et encore pour donner les aspects et les profils des êtres raffinés et des choses riches : mais cela en vue d\'une étude appliquée, rigoureuse et non conventio...
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Pourquoi le couple du maître et du serviteur est-il tandem privilégié dans le théâtre, depuis sa création jusqu'à nos jours ? Quelles ressources offre-t-il à l'auteur, au metteur en scène et aux acteurs ? Quel intérêt peut-il présenter pour le public ?
Le duo maître/valet est véritablement un instrument fondamental de la comédie aux XVIIe et XVIII e siècles, voire au XIX e siècle. Il est donc intéressant de s'interroger sur les raisons de ce succès et sur l'enjeu de ces pièces de théâtre. Ce « couple privilégié » permet de mettre en place différents ressorts dramatiques : de Dom Juan au Mariage de Figaro en passant par le Jeu de l'amour et du hasard comment évolue-t-il et que nous révèle-t-il ? I/Maître et valet, un couple complémentaire mais...
- Eugène Ionesco
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« Si l'ordre est le plaisir de la raison, le désordre est le délice de l'imagination. » (Proust)
Introduction : Il est possible, pour commenter une phrase, de commencer par bien définir les termes du sujet, pour soulever les problèmes posés, et y répondre un à un dans le développement : - « L'ordre » : Le terme peut avoir plusieurs sens et se référer à un commandement, ou à une catégorie de personne, mais ici, il désigne l'arrangement et la disposition régulière des choses, des êtres, ou des idées. L'ordre est une disposition satisfaisante, rationnelle, qui concerne tous les domaines. - « L...
- M. Yourcenar, Mémoires d'Hadrien (1951)
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures du soir) - La glycine est fanée et morte est l'aubépine
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Où donc est la clarté ? Cieux, où donc est la flamme ?
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'année terrible) - Est-il jour ? Est-il nuit ? horreur crépusculaire !
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L'oeuvre de Paul VALERY
Paul Valéry, après d'obscurs débuts parmi les poètes du symbolisme, conçoit le personnage de M. Teste, qui est à l'image de son idéal intellectualiste; puis il se recueille et mûrit longuement les lois d'une esthétique sévère, qu'illustreront ses poèmes, que définiront ses essais ou son dialogue en prose Eupalinos. PROMESSES (1871-1897). Paul Valéry, né à Sète, passe son adolescence à Montpellier, où il fréquente le lycée, puis la faculté de Droit. A vingt ans, il se rend à Paris; son ami Pierre...
- Pierre François LACENAIRE (1803-1836) - A M. Altaroche
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Tartuffe est-il un drame ou une comédie ?
Il y a longtemps qu'on a remarqué que les pièces de Molière ont quelque chose de tragique et que son rire, pourtant si franc et irrésistible, a comme un arrière-goût d'amertume. De Tartuffe surtout, on peut se demander: Est-ce un/drame, est-ce une comédie ? I. Il y a des éléments de drame dans « Tartuffe. » 1. Le sujet n'est guère plaisant en soi : Un hypocrite s'introduit dans une famille, y met le désordre et la désunion... suborne Elmire, est près d'épouser la fille, réussit presque à expulse...
- « La création poétique est d'abord une violence faite au langage. Son premier acte est de déraciner les mots. Le poète les soustrait à leurs connexions et à leurs emplois habituels », écrit le poète contemporain mexicain Octavio Paz (L'Arc et la Lyre), faisant écho à Saint-John Perse qui affirme : « Poète est celui-là qui rompt avec l'accoutumance ». En vous appuyant sur les textes du corpus et sur vos lectures personnelles, vous expliquerez et développerez ces définitions de l'acte poétique ?
- En 1898, après les premières représentations de Lorenzaccio, Jules Lemaître écrivait : « Le personnage de Lorenzaccio est aussi riche de signification qu'un Faust ou qu'un Hamlet ; comme eux, il figure dans une fable particulière, l'homme, l'éternel inquiet et l'éternel déçu, sous un de ses plus larges aspects. Et ce personnage est une créature vivante, il est de chair, de sang, de nerfs et de bile. » Vous commenterez ce jugement en vous appuyant notamment sur les théories romantiques du drame ?
- En 1898, après les premières représentations de Lorenzaccio, Jules Lemaître écrivait : « Le personnage de Lorenzaccio est aussi riche de signification qu'un Faust ou qu'un Hamlet ; comme eux, il figure dans une fable particulière, l'homme, l'éternel inquiet et l'éternel déçu, sous un de ses plus larges aspects. Et ce personnage est une créature vivante, il est de chair, de sang, de nerfs et de bile. » Vous commenterez ce jugement en vous appuyant notamment sur les théories romantiques du drame ?
- Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - A M. A. T.
- Nicolas BOILEAU (1636-1711) (Recueil : Epîtres) - A M. Arnauld
- Que pensez-vous de cette opinion sur l'oisiveté : « Hors de la société, l'homme isolé, ne devant rien à personne, a le droit de vivre comme il lui plaît ; mais dans la société, où il vit nécessairement aux dépens des autres, il leur doit en travail le prix de son entretien ; cela est sans exception. Travailler est donc un devoir indispensable à l'homme social. Riche ou pauvre, puissant ou faible, tout citoyen oisif est un fripon » (J.-J. Rousseau) ?
- Clément MAROT (1497-1544) (Recueil : L'Adolescence clémentine) - De celui, qui est demeuré, et s'amie s'en est allée
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« Toute lecture est d'abord une évasion. Mais il y a mille façons de s'évader et l'essentiel est de savoir de quoi et vers quoi on s'évade. » Robert Escarpit, Sociologie de la littérature.
« Toute lecture est d'abord une évasion. Mais il y a mille façons de s'évader et l'essentiel est de savoir de quoi et vers quoi on s'évade. » Robert Escarpit, Sociologie de la littérature. La lecture confère au livre une existence. M. Tournier : « Un livre écrit, mais non lu, n'existe pas pleinement... L'écrivain le sait et lorsqu'il publie un livre, il lâche dans la foule anonyme des hommes et des femmes une nuée d'oiseaux de papier, des vampires secs assoiffés de sang, qui se répandent au hasa...
- Selon l'opinion de deux auteurs contemporains, interpréter signifie dans son emploi courant: donner un sens à, et aussi s'agissant du théâtre: jouer, donner une image visuelle. l'interprétation du texte de théâtre est indispensable [...]. Elle peut être le fait des acteurs [...] Elle est aussi le fait du metteur en scène.[...]. Elle est, enfin, le fait du lecteur qui imagine selon ses goûts et sa culture les personnages, leurs faits et gestes, et charge donc le texte de sens divers. En faisant référence à vos lectures de pièces et aux spectacles que vous avez pu voir, vous expliquerez dans quelle mesure vous partagez cette opinion. ?
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Qui est ami du coeur est ami de la bourse
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les feuilles d'automne) - Vois, cette branche est rude, elle est noire...
- Molière, Dom Juan, acte IV, scène 3.
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Appréciez ce mot de M. de Malézieu à La Bruyère dont il venait de lire "Les Caractères": "Voilà de quoi vous attirer beaucoup de lecteurs et beaucoup d'ennemis".
La Bruyère hésita beaucoup à publier son ouvrage et quand il s'y décida, en 1688, il le fit paraître, sans nom d'auteur, sous le couvert de Théophraste : Les Caractères de Théophraste, traduits du grec, avec les caractères ou les moeurs de ce siècle. Était-ce timidité ? C'est plutôt qu'il avait conscience de sa hardiesse. Il savait qu' « il s'engageait dans une navigation périlleuse, comme dit Morillot, et il était bien aise de faire flotter à son mât le pavillon grec comme sauvegarde... M. de M...
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La comédie est faite pour divertir mais sa vocation est également d'instruire. À partir de votre connaissance du théâtre comique et en particulier de Tartuffe, vous construirez un développement argumenté d'une quarantaine de lignes pour montrer comment les débats d'idées trouvent au théâtre un mode d'expression efficace ?
Au cours de ce travail, nous ne prendrons pas le terme de "comédie" dans le sens que la modernité lui a donne, a savoir de représentation théâtrale a caractère comique, c'est a dire s'efforçant de susciter le rire. Par comédie, nous entendrons la représentation théâtrale dans son ensemble, c'est a dire l'acte qui consiste a figurer sur scène des actions fictives, qu'elles appartiennent au genre du drame, de la comédie, de la tragédie... Ce faisant, nous retournons au sens ancien du terme "comédi...
- « Un texte dramatique est un texte littéraire conçu en vue d'être représenté : sa nature est double ; il n'existe pas sans un style, appréciable à la lecture, et pourtant ses valeurs propres ne peuvent pleinement jaillir que par le jeu du théâtre, par la représentation. » Commentez cette affirmation de Pierre-Henri Simon.
- Que pensez-vous de ce jugement porté en 1859 par Baudelaire sur le réalisme : « Dans ces derniers temps nous avons entendu dire de mille manières différentes : « Copiez la nature; ne copiez que la nature. Il n'y a « pas de plus grande jouissance ni de plus beau triomphe « qu'une copie excellente de la nature. » Et cette doctrine, ennemie de l'art, prétendait être appliquée non seulement à la peinture, mais à tous les arts, même au roman, même à la poésie. A ces doctrinaires si satisfaits de la nature un homme imaginatif aurait certainement eu le droit de répondre : « Je trouve inutile et fastidieux « de représenter ce qui est, parce que rien de ce qui est « ne me satisfait. La nature est laide, et je préfère les « monstres de ma fantaisie à la trivialité positive. » (Curiosités esthétiques. Salon de 1859, Édition de la Pléiade, p. 764.) ?
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Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui est toujours un délire, à savoir l'inadéquation fondamentale du langage et du réel. Je disais à l'instant que le littérature est catégoriquement réaliste, en ce qu'elle n'a jamais que le réel pour objet de désir ; et je dirai maintenant, sans me contredire [...], qu'elle est tout aussi obstinément irréaliste ; elle croit sensé le désir de l'impossible. Roland Barthes, Leçon inaugurale prononcée le 7 janvier 1977 au Collège de France (Paris, Seuil, 1978). Vous commenterez et discuterez ces propos ?
« Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui est toujo...
- Vous commenterez cette formule d'Albert Camus : « Le plus grand style en art est l'expression de la plus haute révolte. Comme le vrai classicisme n'est qu'un romantisme dompté, le génie est une révolte qui a créé sa propre mesure. » (L'Homme révolté, page 355.)
- Écrire une autobiographie, est-ce seulement parler de soi-même ? Est-ce seulement aller à la recherche de soi-même ?