146 résultats pour "l+ame"
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Racine est-il tendre ou féroce ?
PLAN DÉTAILLÉ Il est toujours séduisant de définir un talent par une formule. Mais plus ce talent est grand, plus il confine au génie, et plus on s'aperçoit qu'il déborde de toutes parts les formules où l'on a voulu l'enfermer. Voilà qui explique que l'on ait pu exprimer sur Racine des jugements non seulement différents, mais contradictoires. Parler de la cruauté des personnages de Racine ou de leur douceur, ce n'est à chaque fois exprimer qu'un aspect de la vérité. Car il a su avec un égal bonh...
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Balzac, Le Lys dans la vallée.
Sujet: Balzac, Le Lys dans la vallée. Aussitôt je sentis un parfum de femme qui brilla dans mon âme comme y brilla depuis la poésie orientale. Je regardai ma voisine, et fus plus ébloui par elle que je ne l'avais été par la fête; elle devint toute ma fête. Si vous avez bien compris ma vie antérieure, vous devinerez les sentiments qui sourdirent en mon coeur. Mes yeux furent tout à coup frappés par de blanches épaules rebondies sur lesquelles j'aurais voulu pouvoir me rouler, des épaules légèreme...
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Les aspects comiques d'une pièce ne servent-ils qu'à faire rire ?
Analyse du sujet : La comédie est un genre à part entière au théâtre. Elle consiste à utiliser les ressorts du comique pour représenter sur une scène des personnages et des situations qui prêtent à rire ou à sourire. Le théâtre, d'après son étymologie grecque de theonomai, désigne cela même que l'on regarde ; cependant, il suppose un texte et des actions, de sorte qu'il est avant tout une oeuvre écrite ; à ce titre, la comédie commence dans les mots qu'est le texte de la pièce. Problématique : Q...
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L'originalité de Stendhal
LE TEMPÉRAMENT La personnalité de Stendhal apparaît en pleine lumière dans ses trois ouvrages autobiographiques : le Journal, la Vie de Henry Brulard, les Souvenirs d'égotisme. Le passionné. «je sais que je suis très passionné », déclare Stendhal. Il avoue même dans la Vie de Henry Brulard : « La nature m'a donné les nerfs délicats et la peau sensible d'une femme. » L'inflexion d'un mot, l'esquisse d'un geste, suffisent à le mettre au comble du bonheur ou du désespoir : à la mort de sa mère, on...
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Federico Garciá Lorca
Federico Garciá Lorca L'enfance d'un poète n'influe pas toujours d'une manière évidente sur son destin d'artiste, mais dans le cas de Graciá Lorca nous pouvons l'affirmer sans le moindre doute. Né à Fuente Vaqueros, un petit village de la véga de Grenade, et fils d'un paysan riche et entreprenant, Federico vécut à l a campagne jusqu'à l'âge de huit ans, et par la suite y revint chaque été jusqu'à l'année m ê m e d e sa mort. Cette enfance en contact direct avec la nature et avec l'élément humai...
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Pensez-vous qu'on puisse limiter le domaine de la poésie à l'expression des sentiments mélancoliques ?
Sujet: Pensez-vous qu'on puisse limiter le domaine de la poésie à l'expression des sentiments mélancoliques ? Deux notions à définir : "poésie" qui peut désigner plusieurs choses : depuis les grands récits épiques d'Homère jusqu'aux textes en vers libres contemporains. La mention des "sentiments mélancoliques" semble attirer l'attention sur une certaine poésie : la poésie lyrique. La question peut se comprendre alors comme : peut-on limiter le domaine de la poésie au lyrisme? La notion "sentime...
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Georges Bernanos, Sous le soleil de Satan
M'aimes-tu ? » dit-elle tout à coup d'une voix où la plainte se faisait étrangement grave et dure. Puis elle ajouta aussitôt : Je te demande ça à cause d'une idée que j'ai dans la tête. Quelle idée ? M'aimes-tu ? » reprit-elle soudain de la même voix. En même temps, elle se levait, toute vibrante, ridiculement nue dans son manteau entrouvert, nue et menue, et dans les yeux ce même regard d'où l'orgueil était tombé. ... Réponds-moi ? dit-elle encore, réponds-moi vite ! Voyons... Germaine... Rien...
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Tulsîdâs
Tulsîdâs 1532 ?-1623 ? Le XVe siècle a marqué, dans la littérature hindî, une orientation nouvelle du fait de la propagation d'un mouvement religieux appelé Bhakti. Théisme sentimental tirant sa source de la Bhagavadgita, ce mouvement était essentiellement centré autour de la personne de Krichna présenté non seulement comme guerrier, mais aussi comme incarnation de Dieu. Les événements historiques du XIVe siècle favorisèrent l'essor du mouvement. Sous la domination musulmane, la religion hindoue...
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Mémoires d'Outre-Tombe de Chateaubriand - Chapitre 14.
Chateaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe, Livre III, Chapitre 14 Tentation. Bientôt, ne pouvant plus rester dans ma tour, je descendais à travers les ténèbres, j'ouvrais furtivement là porte du perron comme un meurtrier, et j'allais errer dans le grand bois. Après avoir marché à l'aventure, agitant mes mains, embrassant les vents qui m'échappaient ainsi que l'ombre, objet de mes poursuites, je m'appuyais contre le tronc d'un hêtre ; je regardais les corbeaux que je faisais envoler d'un arbre pour s...
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Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - Le crapaud
Victor HUGO, La Légende des siècles, « Le crapaud ». 1. Que savons-nous ? qui donc connaît le fond des choses ? 2. Le couchant rayonnait dans les nuages roses ; 3. C'était la fin d'un jour d'orage, et l'occident 4. Changeait l'ondée en flamme en son brasier ardent ; 5. Près d'une ornière, au bord d'une flaque de pluie, 6. Un crapaud regardait le ciel, bête éblouie ; 7. Grave, il songeait ; l'horreur contemplait la splendeur. 8. (Oh ! pourquoi la souffrance et pourquoi la laideur ? 9. Hélas ! le...
- Henri Michaux, « La paresse »
- Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : Stances) - Quiconque sur les os des tombeaux effroyables
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Commenter cette phrase de Jules Lemaître : « J'admire ce surprenant Molière de toute mon âme : tandis qu'il intéresse les érudits, il fait penser les philosophes, et sait, mieux que tout autre, amuser les enfants. » ?
Commenter cette phrase de Jules Lemaître : « J'admire ce surprenant Molière de toute mon âme : tandis qu'il intéresse les érudits, il fait penser les philosophes, et sait, mieux que tout autre, amuser les enfants. » Il est peu d'oeuvres qui soient aussi riches que celle de Molière de complexité et d intérêt. Car Molière a su « croquer » et peindre avec exactitude la société de son temps ; mais il a su aussi à travers ces apparences, changeantes d'un siècle à l'autre, tracer avec ses vices de to...
- Baudelaire, « Any where out of the world »
- Jean AUVRAY (1590-1630) - Stances funèbres
- Claude HOPIL (1585-1633) (Recueil : Les oeuvres chrétiennes) - Cache-toi, beau Soleil...
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- Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Poésies inédites) - L'innocence
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les bords de la route) - Un soir
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Nouvelles méditations poétiques) - Le poète mourant
- Victor de LAPRADE (1812-1883) (Recueil : Symphonies et poèmes) - Symphonie alpestre
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - Souvenir
- Voltaire, Micromégas, chapitre 7 - CONVERSATION AVEC LES HOMMES
- Le cimetière marin - Poème de Paul Valéry
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - La Foi
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- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - A celle qui est restée en France
- Antoine-Léonard THOMAS (1732-1785) - Ode sur le temps
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Marcel Proust, Les Plaisirs et les Jours.
Celui qui est las des chemins de la terre ou qui devine, avant de les avoir tentés, combien ils sont âpres et vulgaires, sera séduit par les pâles routes de la mer, plus dangereuses et plus douces, incertaines et désertes. Tout y est plus mystérieux, jusqu'à ces grandes ombres qui flottent parfois paisiblement sur les champs nus de la mer, sans maisons et sans ombrages, et qui étendent les nuages, ces hameaux célestes, ces vagues ramures. La mer a le charme des choses qui ne se taisent pas la nu...
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Corneille, L'Illusion comique, acte V, scène 5
Corneille, L’Illusion comique, acte V, scène 5. (…) Alcandre Cessez de vous en plaindre. A présent le théâtre Est en un point si haut que chacun l'idolâtre; Et ce que votre temps voyait avec mépris Est aujourd'hui l'amour de tous les bons esprits, L'entretien de Paris, le souhait des provinces, Le divertissement le plus doux de nos princes, Les délices du peuple, et le plaisir des grands; Il tient le premier rang parmi leurs passe-temps; Et ceux dont nous voyons la sagesse profonde Par ses illus...
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« La poésie n'est pas un ornement, elle est un instrument », a prétendu Victor Hugo. Commentez ?
« La poésie n'est pas un ornement, elle est un instrument », a prétendu Victor Hugo. Commentez. Introduction : a) La poésie, qui chante nos joies ou nos douleurs, est éternelle. Mais doit-elle sa pérennité à sa Beauté ? b) Victor Hugo ne semble pas croire à cette explication quand il écrit : « La poésie n'est pas un ornement, elle est un instrument ». c) Qu'entend-il par là et pouvons-nous être d'accord ? I. — Thèse de Hugo : Elle exprime une double conception : A. — La poésie n'est pas un ornem...
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - Le premier regret
- Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Elégies) - Avant toi
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les flambeaux noirs) - Le roc
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- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Au jardin de l'infante) - Ermione
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - A Villequier
- Napoléon Bonaparte : Lettre à Joséphine (1796)
- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Symphonie héroïque) - Symphonie héroïque
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - L'humanité - suite de Jehova
- Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Des Fleurs de bonne volonté) - Solo de lune
- Octave CRÉMAZIE (1827-1879) - Les Morts
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - A mademoiselle Louise B.
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- Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Des Fleurs de bonne volonté) - Maniaque
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - Dieu
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La fin de Satan) - Le cantique de Bethphagé
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Emily Brontë
Emily Brontë Il est impossible de lire Les Hauts de Hurle-Vent sans être admis dans l'intimité brûlante d'un être qui vous apprendrait tout à la fois l'orgueil, l'humilité, la sauvagerie ou la tendresse, un être avec lequel on voudrait rire, pleurer, partager joies et désespoirs. Emily Brontë écoule sa petite enfance, son adolescence et sa jeunesse parmi ses sœurs et son frère, dans la maison de l'austère pasteur Brontë accrochée au flanc d'une colline " battue par les vents ". Une solitude dési...
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Nouvelles méditations poétiques) - Le Crucifix
- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - Incantation