Résultats pour "est+on"
- Commentez et discutez ces lignes de Baudelaire : « L'art est-il utile? Oui. Pourquoi ? Parce qu'il est l'art. Y a-t-il un art pernicieux? Oui. C'est celui qui dérange les conditions de la vie. Le vice est séduisant, il faut le peindre séduisant; mais il traîne avec lui des maladies et des douleurs morales singulières. Il faut les décrire. Etudiez toutes les plaies comme un médecin qui fait, son service dans un hôpital, et l'école du bon sens, l'école exclusivement morale, ne trouvera plus où mordre. Le crime est-il toujours châtié, la vertu gratifiée? Non; mais cependant si votre roman, si votre drame est bien fait, il ne prendra envie à personne de violer les lois de la nature. La première condition nécessaire pour un art sain est la croyance à l'unité intégrale. Je défie qu'on me trouve un seul ouvrage d'imagination qui réunisse toutes les conditions du beau et qui soit un ouvrage pernicieux. » (L'Art romantique, « Les drames et les romans honnêtes ».) ?
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L'apologue, petit récit à visée morale, est une forme d'argumentation indirecte dont le but est de faire passer un message. Quel est, selon vous, l'intérêt d'argumenter à l'aide de récits imagés plutôt que de manière directe ?
Définition des termes du sujet Le sujet invite à se prononcer pour une des deux formes d'argumentation que l'on distingue généralement. La première étape du travail sera donc de définir, dès l'introduction, ces deux formes d'argumentation. L'argumentation directe, d'abord, est une forme d'argumentation qui se donne comme telle : elle est de nature strictement démonstrative – toute démonstration logique, par exemple, est une argumentation directe, elle procède selon un ordre que l'on peut qualifi...
- Est-on autre lorsque l'on est une femme ?
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« Le théâtre est de la parole en action. Il est d'abord un texte, mais ce texte est joué, c'est-à-dire vécu devant nous ». Cette définition du théâtre vous satisfait-elle ?
Définissez le théâtre à partir de cette citation : le théâtre est de la parole en action. Il est d'abord un texte, mais ce texte est joué, c'est-à-dire vécu devant nous. • Théâtre : spectacle, représentation. Le théâtre est un art de la représentation. Jamais Molière aurait pu imaginer que l'on lise ses pièces dans son lit ou dans un fauteuil : pour les dramaturges des siècles précédents, le théâtre n'était que joué. Importance de la représentation. Qu'apporte la représentation au texte ? Rôle d...
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Edmond DE GONCOURT écrit, dans la préface des Frères Zemganno (1879) : Le réalisme, pour user du mot bête, du mot-drapeau, n'a pas l'unique mission de décrire ce qui est bas, ce qui est répugnant, ce qui pue. Il est venu au monde aussi, lui, pour définir dans de « l'écriture artiste » ce qui est élevé, ce qui est joli, ce qui sent bon, et encore pour donner les aspects et les profils des êtres raffinés et des choses riches : mais cela en vue d'une étude appliquée, rigoureuse et non conventionnelle et non imaginative, de la beauté, une étude pareille à celle que la nouvelle école vient de faire en ces dernières années de la laideur... Le succès du réalisme est là, seulement là, et non plus dans la canaille littéraire. Vous commenterez et discuterez, le plus largement possible, cette définition du réalisme dans le roman.
Edmond DE GONCOURT écrit, dans la préface des Frères Zemganno (1879) : Le réalisme, pour user du mot bête, du mot-drapeau, n\'a pas l\'unique mission de décrire ce qui est bas, ce qui est répugnant, ce qui pue. Il est venu au monde aussi, lui, pour définir dans de « l\'écriture artiste » ce qui est élevé, ce qui est joli, ce qui sent bon, et encore pour donner les aspects et les profils des êtres raffinés et des choses riches : mais cela en vue d\'une étude appliquée, rigoureuse et non conventio...
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« Si l'ordre est le plaisir de la raison, le désordre est le délice de l'imagination. » (Proust)
Introduction : Il est possible, pour commenter une phrase, de commencer par bien définir les termes du sujet, pour soulever les problèmes posés, et y répondre un à un dans le développement : - « L'ordre » : Le terme peut avoir plusieurs sens et se référer à un commandement, ou à une catégorie de personne, mais ici, il désigne l'arrangement et la disposition régulière des choses, des êtres, ou des idées. L'ordre est une disposition satisfaisante, rationnelle, qui concerne tous les domaines. - « L...
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures du soir) - La glycine est fanée et morte est l'aubépine
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Où donc est la clarté ? Cieux, où donc est la flamme ?
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'année terrible) - Est-il jour ? Est-il nuit ? horreur crépusculaire !
- « La création poétique est d'abord une violence faite au langage. Son premier acte est de déraciner les mots. Le poète les soustrait à leurs connexions et à leurs emplois habituels », écrit le poète contemporain mexicain Octavio Paz (L'Arc et la Lyre), faisant écho à Saint-John Perse qui affirme : « Poète est celui-là qui rompt avec l'accoutumance ». En vous appuyant sur les textes du corpus et sur vos lectures personnelles, vous expliquerez et développerez ces définitions de l'acte poétique ?
- En 1898, après les premières représentations de Lorenzaccio, Jules Lemaître écrivait : « Le personnage de Lorenzaccio est aussi riche de signification qu'un Faust ou qu'un Hamlet ; comme eux, il figure dans une fable particulière, l'homme, l'éternel inquiet et l'éternel déçu, sous un de ses plus larges aspects. Et ce personnage est une créature vivante, il est de chair, de sang, de nerfs et de bile. » Vous commenterez ce jugement en vous appuyant notamment sur les théories romantiques du drame ?
- En 1898, après les premières représentations de Lorenzaccio, Jules Lemaître écrivait : « Le personnage de Lorenzaccio est aussi riche de signification qu'un Faust ou qu'un Hamlet ; comme eux, il figure dans une fable particulière, l'homme, l'éternel inquiet et l'éternel déçu, sous un de ses plus larges aspects. Et ce personnage est une créature vivante, il est de chair, de sang, de nerfs et de bile. » Vous commenterez ce jugement en vous appuyant notamment sur les théories romantiques du drame ?
- Que pensez-vous de cette opinion sur l'oisiveté : « Hors de la société, l'homme isolé, ne devant rien à personne, a le droit de vivre comme il lui plaît ; mais dans la société, où il vit nécessairement aux dépens des autres, il leur doit en travail le prix de son entretien ; cela est sans exception. Travailler est donc un devoir indispensable à l'homme social. Riche ou pauvre, puissant ou faible, tout citoyen oisif est un fripon » (J.-J. Rousseau) ?
- Clément MAROT (1497-1544) (Recueil : L'Adolescence clémentine) - De celui, qui est demeuré, et s'amie s'en est allée
- Selon l'opinion de deux auteurs contemporains, interpréter signifie dans son emploi courant: donner un sens à, et aussi s'agissant du théâtre: jouer, donner une image visuelle. l'interprétation du texte de théâtre est indispensable [...]. Elle peut être le fait des acteurs [...] Elle est aussi le fait du metteur en scène.[...]. Elle est, enfin, le fait du lecteur qui imagine selon ses goûts et sa culture les personnages, leurs faits et gestes, et charge donc le texte de sens divers. En faisant référence à vos lectures de pièces et aux spectacles que vous avez pu voir, vous expliquerez dans quelle mesure vous partagez cette opinion. ?
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Qui est ami du coeur est ami de la bourse
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les feuilles d'automne) - Vois, cette branche est rude, elle est noire...
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La comédie est faite pour divertir mais sa vocation est également d'instruire. À partir de votre connaissance du théâtre comique et en particulier de Tartuffe, vous construirez un développement argumenté d'une quarantaine de lignes pour montrer comment les débats d'idées trouvent au théâtre un mode d'expression efficace ?
Au cours de ce travail, nous ne prendrons pas le terme de "comédie" dans le sens que la modernité lui a donne, a savoir de représentation théâtrale a caractère comique, c'est a dire s'efforçant de susciter le rire. Par comédie, nous entendrons la représentation théâtrale dans son ensemble, c'est a dire l'acte qui consiste a figurer sur scène des actions fictives, qu'elles appartiennent au genre du drame, de la comédie, de la tragédie... Ce faisant, nous retournons au sens ancien du terme "comédi...
- « Un texte dramatique est un texte littéraire conçu en vue d'être représenté : sa nature est double ; il n'existe pas sans un style, appréciable à la lecture, et pourtant ses valeurs propres ne peuvent pleinement jaillir que par le jeu du théâtre, par la représentation. » Commentez cette affirmation de Pierre-Henri Simon.
- Que pensez-vous de ce jugement porté en 1859 par Baudelaire sur le réalisme : « Dans ces derniers temps nous avons entendu dire de mille manières différentes : « Copiez la nature; ne copiez que la nature. Il n'y a « pas de plus grande jouissance ni de plus beau triomphe « qu'une copie excellente de la nature. » Et cette doctrine, ennemie de l'art, prétendait être appliquée non seulement à la peinture, mais à tous les arts, même au roman, même à la poésie. A ces doctrinaires si satisfaits de la nature un homme imaginatif aurait certainement eu le droit de répondre : « Je trouve inutile et fastidieux « de représenter ce qui est, parce que rien de ce qui est « ne me satisfait. La nature est laide, et je préfère les « monstres de ma fantaisie à la trivialité positive. » (Curiosités esthétiques. Salon de 1859, Édition de la Pléiade, p. 764.) ?
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Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui est toujours un délire, à savoir l'inadéquation fondamentale du langage et du réel. Je disais à l'instant que le littérature est catégoriquement réaliste, en ce qu'elle n'a jamais que le réel pour objet de désir ; et je dirai maintenant, sans me contredire [...], qu'elle est tout aussi obstinément irréaliste ; elle croit sensé le désir de l'impossible. Roland Barthes, Leçon inaugurale prononcée le 7 janvier 1977 au Collège de France (Paris, Seuil, 1978). Vous commenterez et discuterez ces propos ?
« Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui est toujo...
- Vous commenterez cette formule d'Albert Camus : « Le plus grand style en art est l'expression de la plus haute révolte. Comme le vrai classicisme n'est qu'un romantisme dompté, le génie est une révolte qui a créé sa propre mesure. » (L'Homme révolté, page 355.)
- Écrire une autobiographie, est-ce seulement parler de soi-même ? Est-ce seulement aller à la recherche de soi-même ?
- Un roman est un miroir promené le long d'un chemin » ; « toute oeuvre d'art est un beau mensonge »... Comment concilier ces déclarations apparemment contradictoires de Stendhal ? En vous appuyant sur vos lectures, vous vous demanderez dans quelle mesure l'oeuvre littéraire peut et doit refléter la réalité.
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BAUDELAIRE écrit dans son grand article sur Victor Hugo : Quand on se figure ce qu'était la poésie française avant qu'il apparût, et quel rajeunissement elle a subi depuis qu'il est venu, quand on imagine le peu qu'elle eût été s'il n'était pas venu, combien de sentiments mystérieux et profonds, qui ont été exprimés, seraient restés muets; combien d'intelligences il a accouchées, il est impossible de ne pas le considérer comme un de ces esprits rares et providentiels qui opèrent, dans l'ordre littéraire, le salut de tous, comme d'autres dans l'ordre moral, et d'autres dans l'ordre politique. Le mouvement créé par Victor Hugo se continue encore sous nos yeux. («Réflexions sur quelques-uns de mes contemporains », Revue fantaisiste, 15 juin 1861). Vous examinerez cette appréciation d'un créateur sur un autre créateur, en tenant compte du fait qu'un artiste en juge toujours un autre au nom de son esthétique personnelle. Le mouvement créé par Victor Hugo s'est-il continué longtemps après BAUDELAIRE ?
BAUDELAIRE écrit dans son grand article sur Victor Hugo : Quand on se figure ce qu\'était la poésie française avant qu\'il apparût, et quel rajeunissement elle a subi depuis qu\'il est venu, quand on imagine le peu qu'elle eût été s\'il n\'était pas venu, combien de sentiments mystérieux et profonds, qui ont été exprimés, seraient restés muets; combien d\'intelligences il a accouchées, il est impossible de ne pas le considérer comme un de ces esprits rares et providentiels qui opèrent, dans l\'o...
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Renan: "Une distinction est à faire entre ce qu'on propose à imiter et ce qu'on propose à admirer. Les exemples à imiter doivent toujours avoir quelque chose de médiocre et de bourgeois, car la pratique est roturière. Mais pour obtenir des hommes le simple devoir, il faut leur montrer l'exemple de ceux qui le dépasseront; la morale ne se maintient que par le héros" ?
La plupart des hommes sont médiocres dans le bien comme dans le mal. Les héros sont rares. Et ce n'est pas seulement par manque de générosité, mais aussi parce que les occasions font défaut. Combien se sont élevés audessus d'eux-mêmes pendant la guerre, dont la vie avait été et est redevenue plate et bourgeoise. Il y a d'ailleurs un héroïsme de la vie commune aussi difficile que l'autre. Mais la pratique en est roturière, elle n'attire pas l'attention. Et pour être vertueux et rester fidèle à l'...
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Le je de l'autobiographie est le centre du monde, le je du mémorialiste est au centre du monde ?
Le sujet repose sur la différence entre « au centre du monde » et « le centre du monde ». Il convient donc de discuter cette différence entre les mémoires et l'autobiographie, entre la place de l'auteur dans les mémoires et dans l'autobiographie et finalement. Il faut donc discuter sur la différence entre ces deux genres qui appartiennent au même : l'écriture sur soi. I- L'autobiographie et les mémoires A- Deux genres très proches Récit à la première personne, celui qui dit « je », c'est bien l'...
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Commentez et discutez cette analyse du genre autobiographique : « L'autobiographie, qui est à la fois témoignage, plaidoyer, justification et réquisitoire, s'inscrit par là dans le judiciaire, auquel elle emprunte sa mise en scène, ses rôles et les modalités de son énonciation. Le judiciaire et le théâtral ont partie liée ici, tant le théâtre est le lieu privilégié du procès, comme dans la tragédie grecque, tant le tribunal ressemble à un théâtre. » (G. Mathieu-Castellani, La Scène judiciaire et l'autobiographie, 1996) ?
I, L'Autobiographie comme acte judiciaire _L'autobiographie est investie d'une fonction narrative originale : elle est étymologiquement « écriture de sa propre vie », narration de soi. L'intérêt le plus évident qu'il puisse y avoir à publier le récit de son existence est de la faire connaître, ou bien si l'auteur est déjà célèbre, de l'éclairer sous un jour nouveau, mais en tout cas d'en faire reconnaître une valeur jusqu'alors passée sous silence. Ainsi, Pierre Abélard rédige L'Histoire de mes...
- « La poésie est défoulement des sentiments, protestation véhémente plus éloquente que tous les discours, alchimie des structures et des mots,... elle est cri ou message, musique et grâce. » Cette définition de la poésie donnée par un écrivain contemporain vous paraît-elle satisfaisante ?
- Comment être efficace quand on est écrivain ? Et quelle est la meilleure façon de s'engager pour un écrivain ?
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Selon Alain, « il n'y a point de fatalité dans le roman : au contraire, le sentiment qui y domine est d'une vie où tout est voulu, même les passions et les crimes, même le malheur » (Système des Beaux-Arts, 1920). Partagez-vous cette opinion ?
Introduction Jusqu'au milieu du XXe siècle, la lecture des romans apparaît comme une activité licencieuse. Ainsi, le roman dans la société moderne a pour fonction de traiter les interdits, sur un mode fictif, mais dont le discours se constituent en regard de la norme, vis-à-vis de laquelle elle joue le rôle de contrepoids. Dès lors, il convient de s'interroger sur un paradoxe essentiel qui touche le héros de roman, et par extension le lecteur : qu'appelle-t-on une « vie où tout est voulu », dans...
- Commentez cette citation de Goethe : « Plus une oeuvre poétique est inaccessible et insaisissable pour l'intelligence, meilleure elle est ».
- Commentez cette citation de Goethe : "Plus une oeuvre poétique est inaccessible et insaisissable pour l'intelligence, meilleure elle est" ?
- Chateaubriand a écrit : « Oh ! argent que j'ai tant méprisé et que je ne puis aimer quoi que je fasse, je suis forcé d'avouer pourtant ton mérite : source de la liberté, tu arranges mille choses dans notre existence, où tout est difficile sans toi. Excepté la gloire, que ne peux-tu pas procurer ? Avec toi on est beau, jeune, adoré ; on a considérations, honneurs, qualités, vertus. Vous me direz qu'avec de l'argent on n'a que l'apparence de tout cela : qu'importe si je crois vrai ce qui est faux ? »
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Nombreux sont les poètes qui se sont interrogés sur les fonctions de la poésie. Ainsi, aux yeux de Musset, elle est essentiellement lyrique : d'un sourire, d'un mot, d'un soupire, d'un regard /Faire un travail exquis, plein de crainte et de charme, / Faire une perle d'une larme. Telle est pour lui l'ambition du poète. En vous appuyant sur les textes poétiques que vous connaissez, vous discuterez de ce jugement ?
Analyse du sujet et problématisation : La citation venant illustrer le sujet est extraite du très court poème de Musset, L'Impromptu, qui se présente comme une définition de la poésie, comme un art poétique. Cette citation, comme le libellé du sujet l'explique, révèle une conception lyrique de la poésie : Musset rêve d'une poésie qui soit le passage d'une émotion ressentie ( cette émotion est exprimée matériellement par un « sourire », un « mot », un « soupir » ou un « regard ») à une production...
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Thierry Maulnier écrit dans son Racine (p. 70, Gallimard, édit.) : « Montrer sur la scène des monstres ou des meurtres, montrer du sang, montrer de brillants costumes ou des foules ou des batailles, tout cela est bon pour des primitifs, des romantiques ou des enfants. La grandeur et la gloire de l'homme sont d'avoir cessé de montrer parce qu'il a appris à dire. L'art le plus affiné et le plus complexe est nécessairement l'art où le langage - honneur des hommes, dit le poète - a la place éminente et le rôle royal. » Expliquez et discutez à la lumière de ce que vous savez sur l'évolution du théâtre en France. ?
Introduction. Le théâtre a toujours exercé sur les intellectuels un curieux mélange d'attrait et de répulsion. Art du spectacle, parlant aux sens plus qu'à l'esprit, ne connaissant de vrai succès que sous la forme populaire, il relève souvent, aux yeux des gens cultivés, des accusations portées contre l'imagerie facile, la « montre », la parade pour badauds. Cicéron se détournait déjà du déploiement de statues et de tapisseries du théâtre ancien. On connaît de nos jours le mépris témoigné par bi...
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Commentez et discutez cette analyse du genre autobiographique : « l'autobiographie, qui est à la fois témoignage, plaidoyer, justification et réquisitoire, s'inscrit par là dans le judiciaire, auquel elle emprunte sa mise en scène, ses rôles et les modalités de son énonciation. Le judiciaire et le théâtral ont partie liée ici, tant le théâtre est le lieu privilégié du procès, comme dans la tragédie grecque, tant le tribunal ressemble à un théâtre. » (G. Mathieu-Castellani, La Scène judiciaire et l'autobiographie, 1996) ?
I, L'Autobiographie comme acte judiciaire _L'autobiographie est investie d'une fonction narrative originale : elle est étymologiquement « écriture de sa propre vie », narration de soi. L'intérêt le plus évident qu'il puisse y avoir à publier le récit de son existence est de la faire connaître, ou bien si l'auteur est déjà célèbre, de l'éclairer sous un jour nouveau, mais en tout cas d'en faire reconnaître une valeur jusqu'alors passée sous silence. Ainsi, Pierre Abélard rédige L'Histoire de mes...
- Expliquez, en empruntant des exemples au théâtre de Molière, cette pensée d'Anatole France: Le comique est vite douloureux quand il est humain ?
- « le je de l'autobiographie est le centre du monde, le je du mémorialiste est au centre du monde » Expliquez et commentez cette affirmation ?
- La lecture est-elle libératrice ?
- Pourquoi la lettre est-elle un moyen privilégié de connaître la personnalité de quelqu'un ? En quoi est-elle plus « parlante » qu'un portrait dressé par un tiers ?
- Dans quelle mesure pouvez-vous affirmer que : Si Polyeucte est la plus parfaite des tragédies c'est peut-être parce que le métier y est d'une adresse achevée ?
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En quoi l'apologue est-il une invention permettant de voir le monde tel qu'il est ?
L'apologue, type de narration à visée morale, philosophique et didactique est une invention qui remonte à l'Antiquité. Très répandu chez les Anciens, ce procédé s'épanouit plus particulièrement aux XVIIe et XVIIIe siècles. La littérature, qui se donne souvent pour mission de peindre la vie, possède grâce à un tel instrument (le genre de l'apologue désigne aussi bien les fables que les contes philosophiques, l'utopie, la parabole, l'exemplum ou encore la dissertation) un moyen assez puissant pour...
- Goethe affirme en 1829 dans sa Conversation avec Eckermann : « J'appelle classique ce qui est beau, romantique ce qui est malade ». Dans quelle mesure, cette affirmation peut-elle s'appliquer aux oeuvres étudiées ?
- Jean de LA CEPPÈDE (1550-1623) (Recueil : Théorèmes) - Blanc est le vestement du grand Pere sans age
- Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Au jardin de l'infante) - Il est d'étranges soirs ...
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Le Breton est savant et sait fort bien écrire
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Selon vous, la littérature est-elle une arme ou seulement un art ?
Selon vous, la littérature est-elle une arme ou seulement un art ? Art : art pur ? Gratuit ? À regarder ou à lire ? placere ? VS. Arme : Instrument d'attaque ou de défense. Moyen utilisé par les auteurs. Pourquoi ? Écrire est-ce faire quelque chose de beau ou est-ce afin de défendre une idée ? I- La littérature comme art A- L'évasion Comme un tableau, la littérature fait oublier le quotidien, les soucis, l'espace du temps de la lecture. Évasion. * Cf. les robinsonnades du XIXE siècle : Les Nouve...
- Tout ce qui est dans la nature est dans l'art dit Victor Hugo dans Cromwell, et plus loi, Le domaine de l'art et celui de la nature sont parfaitement distincts. Comment concilier ces deux affirmations qui semblent contradictoires ?
- Selon Bernanos, on ne comprend rien à la civilisation moderne si on n'admet pas d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. La littérature contemporaine est-elle le reflet de cette civilisation et encourt-elle la même condamnation ?