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Edmond DE GONCOURT écrit, dans la préface des Frères Zemganno (1879) : Le réalisme, pour user du mot bête, du mot-drapeau, n'a pas l'unique mission de décrire ce qui est bas, ce qui est répugnant, ce qui pue. Il est venu au monde aussi, lui, pour définir dans de « l'écriture artiste » ce qui est élevé, ce qui est joli, ce qui sent bon, et encore pour donner les aspects et les profils des êtres raffinés et des choses riches : mais cela en vue d'une étude appliquée, rigoureuse et non conventionnelle et non imaginative, de la beauté, une étude pareille à celle que la nouvelle école vient de faire en ces dernières années de la laideur... Le succès du réalisme est là, seulement là, et non plus dans la canaille littéraire. Vous commenterez et discuterez, le plus largement possible, cette définition du réalisme dans le roman.
Edmond DE GONCOURT écrit, dans la préface des Frères Zemganno (1879) : Le réalisme, pour user du mot bête, du mot-drapeau, n\'a pas l\'unique mission de décrire ce qui est bas, ce qui est répugnant, ce qui pue. Il est venu au monde aussi, lui, pour définir dans de « l\'écriture artiste » ce qui est élevé, ce qui est joli, ce qui sent bon, et encore pour donner les aspects et les profils des êtres raffinés et des choses riches : mais cela en vue d\'une étude appliquée, rigoureuse et non conventio...
- Écrire une autobiographie, est-ce seulement parler de soi-même ? Est-ce seulement aller à la recherche de soi-même ?
- Que pensez-vous de ce jugement porté en 1859 par Baudelaire sur le réalisme : « Dans ces derniers temps nous avons entendu dire de mille manières différentes : « Copiez la nature; ne copiez que la nature. Il n'y a « pas de plus grande jouissance ni de plus beau triomphe « qu'une copie excellente de la nature. » Et cette doctrine, ennemie de l'art, prétendait être appliquée non seulement à la peinture, mais à tous les arts, même au roman, même à la poésie. A ces doctrinaires si satisfaits de la nature un homme imaginatif aurait certainement eu le droit de répondre : « Je trouve inutile et fastidieux « de représenter ce qui est, parce que rien de ce qui est « ne me satisfait. La nature est laide, et je préfère les « monstres de ma fantaisie à la trivialité positive. » (Curiosités esthétiques. Salon de 1859, Édition de la Pléiade, p. 764.) ?
- En 1898, après les premières représentations de Lorenzaccio, Jules Lemaître écrivait : « Le personnage de Lorenzaccio est aussi riche de signification qu'un Faust ou qu'un Hamlet ; comme eux, il figure dans une fable particulière, l'homme, l'éternel inquiet et l'éternel déçu, sous un de ses plus larges aspects. Et ce personnage est une créature vivante, il est de chair, de sang, de nerfs et de bile. » Vous commenterez ce jugement en vous appuyant notamment sur les théories romantiques du drame ?
- En 1898, après les premières représentations de Lorenzaccio, Jules Lemaître écrivait : « Le personnage de Lorenzaccio est aussi riche de signification qu'un Faust ou qu'un Hamlet ; comme eux, il figure dans une fable particulière, l'homme, l'éternel inquiet et l'éternel déçu, sous un de ses plus larges aspects. Et ce personnage est une créature vivante, il est de chair, de sang, de nerfs et de bile. » Vous commenterez ce jugement en vous appuyant notamment sur les théories romantiques du drame ?
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Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui est toujours un délire, à savoir l'inadéquation fondamentale du langage et du réel. Je disais à l'instant que le littérature est catégoriquement réaliste, en ce qu'elle n'a jamais que le réel pour objet de désir ; et je dirai maintenant, sans me contredire [...], qu'elle est tout aussi obstinément irréaliste ; elle croit sensé le désir de l'impossible. Roland Barthes, Leçon inaugurale prononcée le 7 janvier 1977 au Collège de France (Paris, Seuil, 1978). Vous commenterez et discuterez ces propos ?
« Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui est toujo...
- Goethe affirme en 1829 dans sa Conversation avec Eckermann : « J'appelle classique ce qui est beau, romantique ce qui est malade ». Dans quelle mesure, cette affirmation peut-elle s'appliquer aux oeuvres étudiées ?
- Le monde romanesque n'est que la correction de ce monde-ci, suivant le désir profond de l'homme. Car il s'agit bien du même monde. La souffrance est la même, le mensonge et l'amour. Les héros ont notre langage, nos faiblesses, nos forces. Mais eux, du moins, courent jusqu'au bout de leur destin et il n'est même jamais de si bouleversants héros que ceux qui vont jusqu'à l'extrémité de leur passion. Commentez ce propos.
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Vous commenterez ce jugement d'un critique contemporain sur Pascal : « Ce puissant génie nous confond par la diversité de ses dons. Comme savant il est l'égal des plus illustres. Ses pensées nous le révèlent comme un grand moraliste. Son style est celui d'un homme de science et d'un poète. » ?
PLAN DÉTAILLÉ Ce qui frappe dès l'abord chez Pascal, c'est la diversité de ses dons. Homme de science, il a ouvert, par ses découvertes dans le domaine des mathématiques et de la physique, des voies nouvelles et fécondes. Moraliste profond et nuancé, il s'attache à analyser les faiblesses de la nature humaine. Écrivain, il unit dans son style, à la précision du savant, la sensibilité et l'imagination d'un poète. I. Le savant La formation de Pascal et ses aptitudes l'orientèrent d'abord vers les...
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Claude Roy définit ainsi la fonction de l'écrivain, dans Le Commerce des classiques, 1953 : « Il v a des hommes dont le métier est de répondre aux questions, de résoudre les problèmes. l'homme politique et le mathématicien, l'ingénieur et l'arpenteur, leur métier c'est d'avoir réponse à tout. Le romancier, le poète, le critique, etc., leur métier est d'avoir question à tout, c'est de s'interroger et d'interroger, c'est de mettre en question ce que personne ne songeait à mettre en question. Ils sont les grands poseurs de questions du monde. »
Quelles réflexions vous inspire cette définition ? Correspond-elle à ce que vous attendez personnellement de la lecture d'une oeuvre littéraire ?
Lécri,·ain, la littérature et !"art Claude Roy définit ainsi la lom:tiou de l'écrivai n, dans Le Commerce drs classiques, !953 : « Il y a le hommes dont le métier est de répond re atLx que tious. de résoudre les problèmes. L'homme politique et le mathématicien, l'ingénieur et l'arpenteur, leur métier c'est d'al'oir réponse à toul. Le romancier le poète, le critique, etc., lem métier e t d'avoir que Lion à touL c'e t de 'interroger et d'imerroger, c'est de mettre eu question ce que per ou ne ne...
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Renan: "Une distinction est à faire entre ce qu'on propose à imiter et ce qu'on propose à admirer. Les exemples à imiter doivent toujours avoir quelque chose de médiocre et de bourgeois, car la pratique est roturière. Mais pour obtenir des hommes le simple devoir, il faut leur montrer l'exemple de ceux qui le dépasseront; la morale ne se maintient que par le héros" ?
La plupart des hommes sont médiocres dans le bien comme dans le mal. Les héros sont rares. Et ce n'est pas seulement par manque de générosité, mais aussi parce que les occasions font défaut. Combien se sont élevés audessus d'eux-mêmes pendant la guerre, dont la vie avait été et est redevenue plate et bourgeoise. Il y a d'ailleurs un héroïsme de la vie commune aussi difficile que l'autre. Mais la pratique en est roturière, elle n'attire pas l'attention. Et pour être vertueux et rester fidèle à l'...
- André Mage de FIEFMELIN (1560-1603) - Ce Monde, comme on dit, est une cage à fous
- Charles GUÉRIN (1873-1907) (Recueil : Le coeur solitaire) - Ce soir après la pluie est doux...
- Les jours sont des fruits et notre rôle est de les manger, de les goûter doucement ou voracement selon notre nature propre, de profiter de tout ce qu'ils contiennent, d'en faire notre chair spirituelle et notre âme, de vivre. Vivre n'a donc pas d'autre sens que ça. Tout ce que nous propose la civilisation, tout ce qu'elle nous apporte, tout ce qu'elle nous apportera, n'est rien si nous ne comprenons pas qu'il est plus émouvant pour chacun de nous de vivre un jour que de réussir en avion le raid sans escale Paris-Paris autour du monde. Comment comprenez-vous ces lignes, écrites par Jean Giono dans Rondeur des jours ? Répondent-elles à votre propre manière d'envisager la vie ?
- Un jour, en Sorbonne, un candidat ayant employé la formule connue « le tendre Racine », l'examinateur l'interrompit en disant : « Racine n'est pas tendre, Monsieur, il est féroce. » Vous direz, en vous appuyant sur des faits précis, ce qui a pu faire donner à Racine cette épithète de tendre, et pourquoi d'autres, au contraire, le jugent féroce.
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Analyse linéaire juste la fin du monde : en quoi ce prologue est-il atypique ?
Analyse Linéaire 1 – Juste la fin du monde (Jean-Luc Lagarce) LOUIS. – Plus tard‚ l’année d’après – j’allais mourir à mon tour – j’ai près de trente-quatre ans maintenant et c’est à cet âge que je mourrai‚ l’année d’après‚ de nombreux mois déjà que j’attendais à ne rien faire‚ à tricher‚ à ne plus savoir‚ de nombreux mois que j’attendais d’en avoir fini‚ l’année d’après‚ comme on ose bouger parfois‚ à peine‚ devant un danger extrême‚ imperceptiblement‚ sans vouloir faire de bruit ou co...
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Las où est maintenant ce mespris de Fortune
- « Quel roman ! » dit-on d'une histoire invraisemblable. Et quand on veut isoler un fait réel des commentaires superflus qu'il a suscités, on ajoute parfois : « tout le reste est littérature ». Est-ce à dire que l'oeuvre littéraire n'entretient aucun rapport avec la vie réelle ?
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« Le théâtre est de la parole en action. Il est d'abord un texte, mais ce texte est joué, c'est-à-dire vécu devant nous ». Cette définition du théâtre vous satisfait-elle ?
Définissez le théâtre à partir de cette citation : le théâtre est de la parole en action. Il est d'abord un texte, mais ce texte est joué, c'est-à-dire vécu devant nous. • Théâtre : spectacle, représentation. Le théâtre est un art de la représentation. Jamais Molière aurait pu imaginer que l'on lise ses pièces dans son lit ou dans un fauteuil : pour les dramaturges des siècles précédents, le théâtre n'était que joué. Importance de la représentation. Qu'apporte la représentation au texte ? Rôle d...
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« Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien; tout ce qui est utile est laid, car c'est l'expression de quelque besoin, et ceux de l'homme sont ignobles et dégoûtants comme sa pauvre et infirme nature », écrivait Th. Gautier. Que pensez-vous de ce jugement? Vous direz, en particulier, en empruntant vos exemples à vos propres lectures, quelle utilité vous reconnaissez aujourd'hui à la littérature.
« Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien; tout ce qui est utile est laid, car c'est l'expression de quelque besoin, et ceux de l'homme sont ignobles et dégoûtants comme sa pauvre et infirme nature », écrivait Th. Gautier. Que pensez-vous de ce jugement? Vous direz, en particulier, en empruntant vos exemples à vos propres lectures, quelle utilité vous reconnaissez aujourd'hui à la littérature. Développement Les musées sont pleins d'objets que nous trouvons beaux mais que jadis...
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Thierry Maulnier écrit dans son Racine (p. 70, Gallimard, édit.) : « Montrer sur la scène des monstres ou des meurtres, montrer du sang, montrer de brillants costumes ou des foules ou des batailles, tout cela est bon pour des primitifs, des romantiques ou des enfants. La grandeur et la gloire de l'homme sont d'avoir cessé de montrer parce qu'il a appris à dire. L'art le plus affiné et le plus complexe est nécessairement l'art où le langage - honneur des hommes, dit le poète - a la place éminente et le rôle royal. » Expliquez et discutez à la lumière de ce que vous savez sur l'évolution du théâtre en France. ?
Introduction. Le théâtre a toujours exercé sur les intellectuels un curieux mélange d'attrait et de répulsion. Art du spectacle, parlant aux sens plus qu'à l'esprit, ne connaissant de vrai succès que sous la forme populaire, il relève souvent, aux yeux des gens cultivés, des accusations portées contre l'imagerie facile, la « montre », la parade pour badauds. Cicéron se détournait déjà du déploiement de statues et de tapisseries du théâtre ancien. On connaît de nos jours le mépris témoigné par bi...
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L'abbé d'Aubignac écrivait en 1657 dans sa Pratique du théâtre: Les poètes tragiques prennent de l'Histoire ce qui leur est à propos et y changent le reste pour en faire leurs poèmes, et c'est une pensée bien ridicule d'aller au théâtre pour apprendre l'Histoire. Discuter cette théorie et examiner si elle s'applique au théâtre de Corneille ?
Introduction _Le propos ici tenu par l'Abbé d'Aubignac, s'il n'en fait pas mention explicite, n'en est pas moins étroitement lié à l'œuvre de Corneille. En effet, d'Aubignac a fait partie du comité de lecture chargé de la première lecture d'Horace, à connu personnellement Corneille, et son essai est largement et inspiré par l'expérience du théâtre cornélien. De fait, l'accueil du dramaturge par le public français s'est accompagné d'une vive controverse visant à déterminer jusqu'à quel point le s...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les voix intérieures) - Ce siècle est grand et fort. Un noble instinct le mène
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Mais on ne choisit pas sa vocation, on la réussit ou on la rate, c'est tout. Quelle image du héros moderne est ici proposée? Correspond -t-elle à votre représentation de ce que doit être un héros ?
Sujet : Mais on ne choisit pas sa vocation, on la réussit ou on la rate, c'est tout. Quelle image du héros moderne est ici proposée? Correspond-elle à votre représentation de ce que doit être un héros ? La formule : « mais on ne choisit pas sa vocation, on la réussit ou on la rate, c'est tout » affirme que l'on ne choisit pas son destin, qu'on le subit, de la sorte sa finalité est indépendante de notre volonté et affronte la fatalité. Aussi faut-il supposer que le héros lui-même ne choisit pas...
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« qu'est-ce que l'acanthe grecque ? Un artichaut stylisé. Stylisé, c'est-à-dire humanisé : tel que l'homme l'eût fait s'il eût été Dieu. l'homme sait que le monde n'est pas à l'échelle humaine ; et il voudrait qu'il le lût. Et lorsqu'il le reconstruit, c'est à cette échelle qu'il le reconstruit... Dans ce qu'il a d'essentiel, notre art est une humanisation du monde. » c'est ainsi qu'André Malraux, dans Les Noyers de l'Altenburg, lait parler, au colloque international de l'Altenburg, le père du narrateur, le professeur Vincent Berger. En prenant appui sur des exemples précis, empruntés à des oeuvres littéraires, musicales, picturales ou autres, vous expliquerez comment vous comprenez ces propos et direz ce que vous en pensez ?
S~jets traités « Qu'est-tc que l'acant he gn:cque '? 11 artichaut stylisé. Stylisé, c'est-à-dire humanisé : tel CJUC l'homme l'eîll htit s'il etît été Dieu. L'homme sait que le monde n'est pas à l'échelle humaine ; et il Yondrait qu'il le fîu. Et lorsqu'il le n:construit. c'est à celle échelle qu'il le reconMruit... Dans ce qu'il a d'essentiel. notre art est une humanisation du monde. >> C'est aitL~i qu'Amlré MalratLx, dan Les },~l'I'I "S de I'Ailmburg, fait parler, a11 colloque intematicmal...
- Charles SAINTE-BEUVE (1804-1869) - Mon âme est ce lac même ...
- François de MALHERBE (1555-1628) - Est-ce à jamais, folle espérance ...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - N'est-ce pas, mon amour, que la nuit est bien lente
- Etienne PASQUIER (1529-1615) - Qu'est-ce qu'amour ?
- Chateaubriand a écrit : « Oh ! argent que j'ai tant méprisé et que je ne puis aimer quoi que je fasse, je suis forcé d'avouer pourtant ton mérite : source de la liberté, tu arranges mille choses dans notre existence, où tout est difficile sans toi. Excepté la gloire, que ne peux-tu pas procurer ? Avec toi on est beau, jeune, adoré ; on a considérations, honneurs, qualités, vertus. Vous me direz qu'avec de l'argent on n'a que l'apparence de tout cela : qu'importe si je crois vrai ce qui est faux ? »
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Quelles idées sur le théâtre de Racine vous suggère ce jugement de François Mauriac (Mémoires Intérieurs, p. 167) : « L'âme dans Hermione, dans Roxane, dans Phèdre, loin de freiner cet instinct animal et monstrueux qu'elle porte en elles, prête à sa fureur ce qu'il faut d'intelligence et de puissance pour le rendre criminel et pour donner raison à la Grâce de leur avoir manqué » ?
Quelles idées sur le théâtre de Racine vous suggère ce jugement de François Mauriac (Mémoires Intérieurs, p. 167) : « L'âme dans Hermione, dans Roxane, dans Phèdre, loin de freiner cet instinct animal et monstrueux qu'elle porte en elles, prête à sa fureur ce qu'il faut d'intelligence et de puissance pour le rendre criminel et pour donner raison à la Grâce de leur avoir manqué ». Introduction : a) Racine a été remarquablement commenté, de nos jours, par le romancier François Mauriac, dont les hé...
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". . . il est bon de vous laisser le plaisir de la surprise, et de ne vous avertir point de tout ce qu'on vous fera voir". A l'inverse du souhait formulé par Eraste dans l'extrait de la pièce de Molière, vous désirez présenter au public dans un prologue l'intrigue d'une pièce que vous avez lue, vue ou étudiée. Conscient de l'artifice du procédé, vous prenez soin de le justifier. Composez cette présentation sous la forme d'un monologue argumentatif.
L'intitulé du sujet invite l'élève à respecter la forme du monologue, et qui plus est d'un monologue argumenté. Celui-ci doit présenter point par point une pièce de théâtre de son choix, afin de suivre la démarche inverse à celle formulée dans la citation. L'objectif consiste donc à renverser le procédé employé par Molière. Il s'agit de lever le voile sur l'histoire, d'en présenter la trame de sorte que celle-ci soit sans surprise, ni étonnement aux yeux du public/lecteur. Proposition : rédiger...
- Je hais les livres; ils n'apprennent qu'à parler de ce qu'on ne sait pas, écrit Jean Jacques Rousseau dans son essai sur l'éducation, Emile. Vous discuterez ce point de vue.
- Commentez ce jugement de Brunetière: Si nous disons que l'éloquence de Bossuet est essentiellement lyrique, je crois que, pour la définir, il suffirait de développer le contenu de ce mot ?
- Saint-Exupéry affirme dans « Citadelle » : « Une civilisation repose sur ce qui est exigé des hommes, non sur ce qui leur est fourni». Expliquez et appréciez cette idée.
- « La pensée complexe est non pas ce qui évite ou supprime le défi, mais ce qui aide à le relever ». Dans un développement structuré, vous exposerez les réflexions et commentaires que vous inspire cette affirmation ?
- Selon vous, réécrire est-ce imiter ou innover ?
- Le moraliste La Bruyère reproche quelque chose aux Grands dans le chapitre 9. Est-ce de se faire passer pour ce qu'ils ne sont pas, ne sont plus, ou de ne plus être le mot « grand » ?
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures du soir) - La glycine est fanée et morte est l'aubépine
- Tout ce qui est dans la nature est dans l'art dit Victor Hugo dans Cromwell, et plus loi, Le domaine de l'art et celui de la nature sont parfaitement distincts. Comment concilier ces deux affirmations qui semblent contradictoires ?
- La Bruyère, Les Caractères ou les moeurs de ce siècle. De la mode.1688. Les curieux
- François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?
- Expliquez et justifiez ce mot de Jules Lemaître : « Le Cid est un accident dans la carrière dramatique de Corneille ».
- La Bruyère, Les Caractères ou les moeurs de ce siècle. Le spectateur de profession
- Poème sur le désastre de Lisbonne ou examen de cet axiome : "tout est bien"
- Nicolas BOILEAU (1636-1711) (Recueil : Satires) - Damon, ce grand auteur ...
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - Pourquoi mon âme est-elle triste ?
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - A celle qui est restée en France
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Vous composerez un dialogue argumentatif dans lequel deux interlocuteurs défendent leur conception du bonheur. Vous veillerez à ce que chaque interlocuteur prenne en compte tour à tour les arguments de l'autre ?
Analyse du sujet et règles générales et formelles qu'il implique Ce sujet invite à élaborer un dialogue argumentatif, c'est-à-dire qu'il faut mettre en présence, à travers deux interlocuteurs, deux thèses qui s'opposent. Il va donc falloir procéder en deux temps: identifier dans un premier temps les deux thèses en développant l'argumentation, puis, ensuite, se plier aux exigences du dialogue. La discussion doit progresser de manière cohérente, tenir compte des avis opposés, les rapprocher. Il co...
- Dans la scène du dénouement, Perdican s'exclame « Orgueil, le plus fatal des conseillers humains, qu'es-tu venu faire entre cette fille et moi ? » et un critique, Jean Giraud, écrit de Camille : « Elle est tout orgueil. Elle met une intelligence aiguë, une volonté redoutable, au service de son amour propre ». En analysant le comportement des protagonistes d'On ne badine pas avec l'amour, vous montrerez que ce proverbe de Musset est effectivement un drame de l'orgueil. Mais n'est-il que cela ?