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Quelles sont les conditions qui font qu’un élève peut se produire à la sortie de l’école d’une façon convenable ?
QUESTIONS Quelles sont les conditions qui font qu’un élève peut se produire à la sortie de l’école d’une façon convenable ? Cause matérielle : on produit l’élève à partir d’un certain matériau : - le savoir exemples : apprendre à faire des résumés, connaître le règne de Louis XIV => Tous les savoirs ne se travaillent pas de la même manière, on peut faire des distinctions. Certains savoirs ne se construisent pas, certains sont plus élaborés (« construire son savoir » dépend de la natu...
- Etienne PASQUIER (1529-1615) - Si, transporté d 'une d'une sainte fureur, ...
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poème «À propos d’Horace», Victor Hugo
Institut de Rennes Références du devoir Vos coordonnées Matière Indicatif Code de la matière Nom N° du devoir Prénom Adresse Pays Si devoir de langue, précisez LV1, LV2 ou LV3 Adresse électronique (mèl) : Cliquez dans les pour saisir les différentes informations demandées. Puis dans le menu [Fichier] de Word, cliquez sur la commande "Enregistrer sous…" et changez le nom de ce fichier. À la place de "modele", saisissez vos prénom et nom_code matière_ dev et l...
- « L'esthétique de l'épopée n'est pas celle du drame : le paroxysme ne se trouve pas à la fin, mais au milieu, comme dans cette chanson où la mort de Roland est la flèche mystique d'une cathédrale héroïque. [...] L'accumulation incantatoire, les répétitions qui tassent le récit, apparentent l'art épique à la musique [...] et à l'architecture, selon une disposition du temps et de l'espace déterminée par une intention symbolique. On veut suggérer l'élan militaire ou mystique, provoquer l'admiration ou l'horreur. » Commentez et discutez ces affirmations de D. Poirion ?
- Denis Diderot, Le rêve de d’Alembert.
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Le but d'une dernière page de roman est-il uniquement de donner un dénouement à l'histoire ?
EAF 2009 Objet d'étude : le roman et ses personnages : visions de l'homme. Séries générales. Textes : Texte A Maupassant (1850-1883) Une Vie, chapitre XIV (1883) Texte B Zola (1840-1902) Germinal, septième partie, chapitre VI (1885) Texte C Giono (1895-1970) Regain, deuxième partie (1930) Texte D Malraux (1901- 1976) La Condition humaine,septième partie (1933) Texte E Albert Camus (1913-1960) La Peste, 5° partie, chapitre 5 (1947) Dissertation Le but d'une dernière page de roman est-il uniquemen...
- « Si un homme n'a jamais lu les bons auteurs, les livres qui bouleversent les coeurs et les intelligences de millions de lecteurs, s'il ne peut réciter une ou deux douzaines de vers de son poète favori - n'en aurait-il qu'un - celui-là est condamné à l'indigence spirituelle, à vivre à « mi-coeur » ; il se prive d ; il se prive dune part immense des joies que procure la connaissance du beau ». Lev Kassil, le Courrier de l'Unesco, février 1968. Vous vous interrogerez sur ce jugement en vous référant aux oeuvres littéraires que vous avez appréciées ?
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Analyse linéaire juste la fin du monde : en quoi ce prologue est-il atypique ?
Analyse Linéaire 1 – Juste la fin du monde (Jean-Luc Lagarce) LOUIS. – Plus tard‚ l’année d’après – j’allais mourir à mon tour – j’ai près de trente-quatre ans maintenant et c’est à cet âge que je mourrai‚ l’année d’après‚ de nombreux mois déjà que j’attendais à ne rien faire‚ à tricher‚ à ne plus savoir‚ de nombreux mois que j’attendais d’en avoir fini‚ l’année d’après‚ comme on ose bouger parfois‚ à peine‚ devant un danger extrême‚ imperceptiblement‚ sans vouloir faire de bruit ou co...
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Informations et communication a l'époque moderne
2021-2022 Informations et communications Nous allons voir que le public est devenu inexorablement un interlocuteur indispensable petit à petit au XVIe siècle et au XVIIe siècle. Il a fallu d’abord l’informer ensuite le séduire et aussi le convaincre. Au XVIIIe siècle voit le jour le terme « d’opinion publique », on ne le trouve pas dans l’encyclopédie de Diderot mais on a des termes assez proches : « esprit public », « murmures ». On a, au début du XVIIe siècle, des moyens de communicati...
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Novalis
Novalis 1772-1801 Issu de la noblesse protestante saxonne, dont il hérita par tradition du pseudonyme Novalis, Friedrich von Hardenberg naquit à Wiederstedt. Après des études de droit et d'histoire (sous la direction de Schiller) à Iéna puis à Leipzig et Wittenberg, il occupa un poste administratif aux salines de Weissenfels dirigées par son père. Le décès prématuré de sa jeune fiancée Sophie von Khün en 1897 allait décider de son oeuvre. Il puisa dans son désespoir la force de lui survivre, cho...
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La Bryère (analyse de l'homme et de l'oeuvre)
LA BRUYÈRE (i645-1696) LES CARA(Xl'ÈRES Notice biographique. LEs CAnACTÈRES. - Historique. - Élude littéraire : l'ensemble du livre. - Le moraliste et le philosophe. - Le peintre de portraits. - L'écrivain. Notice biographique (1). - En 1685, on pouvait voir rôder dans les salons de Chantilly, les soirs de réception, un personnage modeste, auquel la plupart des nobles invités ne semblaient point attribuer une grande importance. Il observait d'un œil attentif le manège de� seigne...
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COHEN, Albert
COHEN, Albert (16 août 1895-17 octobre 1981) Ecrivain L'image d'Albert Cohen que retient le monde est celle d'un homme âgé au crâne lisse, vivant cloîtré à Genève, le monocle à l'œil, le chapelet d'ambre aux doigts, le regard noir, vif et direct. Cette image de la fin de sa vie ne rend pas justice à cette personnalité si extraordinaire et séduisante. Dans son existence se marient l'Orient et l'Occident. Il est né à Corfou en 1985, au sein d'une famille juive de vieille aristocratie séfarade. Ses...
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"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" déclare Gargantua à Pantagruel. Dans quelle mesure peut-on dire que cette affirmation reflète une des valeurs idéales de l'Humanisme ?
_ Quiconque tente de définir un « idéal humaniste » se heurte à un paradoxe. En effet, l'attribut fondamental de l'Humanisme réside dans son anthropocentrisme, sa volonté de faire de l'Humain l'objet principal du savoir et des activités humaines, par opposition à la scolastique traditionnelle, pour laquelle toute entreprise devait être une déclinaison du culte, un moyen d'accession au réalité divines. Dès lors apparaît l'étrangeté de l'affirmation du père de Gargantua : si une « science », une c...
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Michelet (l'homme et l'oeuvre)
MICHELET (i 798-t87') CHEFS-D'OOUVI\IC HISTORIQUES 1. MICHELET. - Notice biographique, - Extraits historiques 8\ Notre France': Historique. - Les Extraits : 1° Narrations et tableaux; 2° Les pays et les races; 3• Les hommes. - Étude littéraire : L'historien. - L'écrivain. Notice biographique (i). - Jules Michelet naquit à Paris, le 21 août 1798, et passa une enfance assez triste dans l'ate lier de son père qui était imprimeur. _Cependant, au milieu des livres, son esprit avide d...
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Dans son essai Pour un nouveau roman, le romancier Alain Robbe-Grillet affirme qu'un roman: C'est avant tout une histoire mais il précise que Le vrai roman, c'est celui dont la signification dépasse l'anecdote, la transcende vers une vérité humaine profonde, une morale où une métaphysique. Vous expliciterez et illustrerez ces propos, et éventuellement les discuterez, à partir des extraits qui constituent le corpus et des romans que vous avez lus/étudiés.
Dans son essai Pour un nouveau roman, le romancier Alain Robbe-Grillet affirme qu'un roman: « C'est avant tout une histoire » mais il précise que « Le vrai roman, c'est celui dont la signification dépasse l'anecdote, la transcende vers une vérité humaine profonde, une morale où une métaphysique. » Vous expliciterez et illustrerez ces propos. Analyse du sujet et problématisation : Ce sujet met en jeu une définition du roman. Alain Robbe-Grillet affirme ici que l'on ne peut réduire le roman à une...
- Un critique contemporain définit l'esprit du 18e siècle en ces termes: Il fallait édifier une politique sans droit divin, une religion sans mystère, une morale sans dogme. Dans quelle mesure et avec quelles nuances ce jugement se trouve-t-il vérifié par les oeuvres du 18e siècle que vous connaissez ?
- Théophile de VIAU (1590-1626) - Pour mademoiselle D. M.
- Commentez cette page d'Albert Camus: « L'art formel et l'art réaliste sont des notions absurdes. Aucun art ne peut refuser absolument le réel. La Gorgone est sans doute une créature purement imaginaire; son mufle et les serpents qui la couronnent sont dans la nature. Le formalisme peut parvenir à se vider de plus en plus de contenu réel, mais une limite l'attend toujours. Même la géométrie pure où aboutit parfois la peinture abstraite demande encore au monde extérieur sa couleur et ses rapports de perspective. Le vrai formalisme est silence. De même, le réalisme ne peut se passer d'un minimum d'interprétation et d'arbitraire. La meilleure des photographies trahit déjà le réel, elle naît d'un choix et donne une limite à ce qui n'en a pas. L'artiste réaliste et l'artiste formel cherchent l'unité où elle n'est pas, dans le réel à l'état brut, ou dans la création imaginaire qui croit expulser toute réalité. Au contraire, l'unité en art surgit au terme de la transformation que l'artiste impose au réel. Elle ne peut se passer ni de l'une ni de l'autre. Cette correction, que l'artiste opère par son langage et par une redistribution d'éléments puisés dans le réel, s'appelle le style et donne à l'univers recréé son unité et ses limites. » (L'Homme révolté, pp. 332-333.) ?
- Au 18 e siècle, la littérature n'est plus seulement un art mais une arme; tout écrivain a calculé que son talent est une force comme la fortune, la naissance, et une force dont il faut se servir. qu'en pensez-vous ?
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Vigny dit lui-même de ses poèmes qu'ils sont des compositions dans lesquelles une pensée philosophique est mise en scène sous une forme épique ou dramatique. Vous expliquerez cette définition en prenant comme exemple une pièce de Vigny à votre choix ?
THÉÂTRE ROMANTIQUE 95 2. La plupart des réformes romantiques étaient nécess'ures. Quoiqu'il en dise dans la Réponse à un Acte d'accusation (Contemplations), Victor Hugo n'a rien « dévasté III. Ce qu'il y a d'éternel et de permanent. Et cela nous a valu une renaissance magnifique du lyrisme. Les Romantiques se sont pas les êtres exceptionnels qu'ils s'imaginaient.... Ils sont nos frères.... Les sentiments qu'ils ont chantés, nous pouvons les éprouver nous mêmes.... Reli gion, amour, sentiment d...
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Quelle différence profonde faites-vous entre une tragédie et une comédie ?
Introduction : a) Le fait de dire, pour expliquer l'échec de Dom Garcie de Navarre, que Molière n'avait pas le génie tragique, ou que telle de ses comédies (L'Avare, L'Ecole des Femmes, Dom Juan, Le Misanthrope), touche a la tragédie, montre bien qu'on distingue d'emblée une tragédie dune comédie. b et c) Le problème est plus difficile s'il s'agit de préciser la nature de cette différence. I. — Ce qu'elle n'est pas : Elle ne réside, en effet, comme on se risque souvent à le dire... a) ni dans un...
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Jack Kerouac
Jack Kerouac 1922-1969 Auteur américain, de son vrai nom Jean-Louis Lebris de Kerouac, dont l'écriture spontanée donna naissance à la “ littérature de l'instant ”, expression du vent de liberté qui souffla sur l'Amérique de la “ beat generation ”. Issu d'une famille d'origine canadienne-française, Jack Kerouac naquit à Lowell, Massachusetts, où il apprit l'anglais en seconde langue. Étudiant à Columbia College à la veille de l'entrée en guerre des États-Unis, il s'enrôla dans la US Navy. Réformé...
- Rédigez un hymne à l'usage des lycéens afin de les guider dans leur avenir personnel ou/et professionnel. Cet hymne commencera par « allons Lycéens du XXIe » et possèdera une strophe d'introduction, un développement, une conclusion. Il sera en vers et devra faire une cinquantaine de lignes ?
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Faut-il forcément une fin inatendue pour faire un roman ou une piéce de théatre réussie ?
Analyse du sujet et problématisation : Le sujet porte sur la question du dénouement dans deux genres littéraires : le roman et le théâtre. Il semble fondé sur un présupposé : un roman ou une pièce de théâtre propose souvent, voire quasi systématiquement, « une fin inattendue », c'est-à-dire, un dénouement surprenant. Par roman, on entendra un long récit fictif en prose. Par pièce de théâtre, on entendra plus précisément ici le texte dramatique fixant les ressorts de l'intrigue, et déterminant do...
- Dans une argumentation d'une page environ, vous montrerez, quel auteur vous a le plus marqué ? Pourquoi ? Le début de cette argumentation devra commencer par : Si je pousse la porte d'un livre de... Vous comparez en utilisant une métaphore filée, l'univers de votre auteur à un lieu ou à une chose contrainte qui aura les mêmes caractéristiques que l'univers de votre auteur ?
- Jean Ogier de GOMBAULD (1588-1666) (Recueil : Sonnets chrétiens) - Une fleur passagère, une vaine peintur
- Dans l'extrême variété des oeuvres qu'on appelle « romans » que cherchez-vous : des personnages attachants, une histoire passionnante, l'évocation d'un milieu réel ou imaginaire, une incitation à la réflexion ou au rêve ou quelque autre intérêt ?
- Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Derniers vers) - Sur une défunte
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - A Madame D. G. de G.
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L'idée même que la signification d'une oeuvre valable puisse être épuisée après deux ou trois lectures est une idée frivole. Pire que frivole : c'est une idée paresseuse », écrivait Claude-Edmonde Magny en 1950 dans Histoire du roman français depuis 1918. En vous appuyant sur des exemples précis que vous emprunterez à la littérature et, éventuellement, à d'autres formes artistiques, vous montrerez pourquoi certains aspects essentiels d'une oeuvre ne se livrent que peu à peu et comment l'on peut arriver à déceler des qualités qui avaient de prime abord échappé.
L'idée même que la signification d'une oeuvre valable puisse être épuisée après deux ou trois lectures est une idée frivole. Pire que frivole : c'est une idée paresseuse », écrivait Claude-Edmonde Magny en 1950 dans Histoire du roman français depuis 1918. En vous appuyant sur des exemples précis que vous emprunterez à la littérature et, éventuellement, à d'autres formes artistiques, vous montrerez pourquoi certains aspects essentiels d'une oeuvre ne se livrent que peu à peu et comment l'on peut...
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Commentez les propos de Proust sur le Beau en littérature : Si l'on cherche ce qui fait la beauté absolue de certaines choses, on voit que ce n'est pas la profondeur, ou telle ou telle autre vertu qui semble éminente. Non, c'est une espèce de fondu, d'unité transparente où les choses, perdant leur premier aspect de choses sont venues se ranger les unes à côté des autres dans une espèce d'ordre, pénétrées de la même lumière. Je suppose que c'est ce qu'on appelle le vernis des peintres ?
Commentez les propos de Proust sur le Beau en littérature : Si l'on cherche ce qui fait la beauté absolue de certaines choses, on voit que ce n'est pas la profondeur, ou telle ou telle autre vertu qui semble éminente. Non, c'est une espèce de fondu, d'unité transparente où les choses, perdant leur premier aspect de choses sont venues se ranger les unes à côté des autres dans une espèce d'ordre, pénétrées de la même lumière. Je suppose que c'est ce qu'on appelle le vernis des peintres ? Analyse...
- Expliquez et discutez la conception de l'art dramatique qui apparaît dans les lignes suivantes : « Quoi! Vous ne concevez pas l'effet que produiraient sur vous une scène réelle, des habits» vrais, des discours proportionnés aux actions, des actions simples, des dangers dont il est impossible que vous n'ayez tremblé pour vos parents, vos amis, pour vous-même? Un renversement de fortune, la crainte de l'ignominie, les suites de la misère, une passion qui conduit l'homme à sa ruine, de sa ruine au désespoir, du désespoir à une mort violente, ne sont pas des événements rares, et vous croyez qu'ils ne vous affecteront pas autant que la mort fabuleuse d'un tyran, ou le sacrifice d'un enfant aux autels des dieux d'Athènes ou de Rome? » (Diderot, Entretiens sur « Le Fils naturel », 1757, Troisième entretien, éd. de La Pléiade, p. 1284) ?
- Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Nobles et touchantes divagations sous la lune
- « Un personnage n'est jamais qu'un morceau intime de nous-même, et toute oeuvre, quelle qu'elle soit, est une confession qui subit une métamorphose ». Pierre Jean Jouve, Commentaires, Mercure de France, 1950.
- En vous inspirant du texte de Ponge prenez un objet banal et transformez-le en lui donnant une vie particulière. Texte de Ponge : Le Pain La surface du pain est merveilleuse d'abord à cause de cette impression quasi panoramique qu'elle donne : comme si l'on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes. Ainsi donc une masse amorphe en train d'éructer fut glissée pour nous dans le four stellaire, où durcissant elle s'est façonnée en vallées, crêtes, ondulations, crevasses... Et tous ces plans dès lors si nettement articulés, ces dalles minces où la lumière avec application couche ses feux, - sans un regard pour la mollesse ignoble sous-jacente. Ce lâche et froid sous-sol que l'on nomme la mie a son tissu pareil à celui des éponges : feuilles ou fleurs y sont comme des soeurs siamoises soudées par tous les coudes à la fois. Lorsque le pain rassit ces fleurs fanent et se rétrécissent : elles se détachent alors les unes des autres, et la masse en devient friable... Mais brisons-la : car le pain doit être dans notre bouche moins objet de respect que de consommation. ?
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L'art est-il une reproduction de la nature ou une invention ?
Comment comprendre l'art ? Doit-on penser qu'il n'est qu'une copie de la nature, ou au contraire qu'il est le signe d'une pure création ? L'art est-il ce par quoi l'homme se lie à la nature, ne cessant pas de la répéter, ou est-ce ce par quoi il s'en sépare, par un travail de mise à distance et de transformation ? Nous verrons que le regard des philosophes a changé sur cette question, à laquelle il semble donc impossible de répondre en ignorant l'évolution historique du problème. Cependant il fa...
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« L'idée même que la signification d'une oeuvre valable puisse être épuisée après deux ou trois lectures est une idée frivole. Pire que frivole : c'est une idée paresseuse », écrivait Claude-Edmonde Magny en 1950 dans Histoire du roman français depuis 1918. En vous appuyant sur des exemples précis que vous emprunterez à la littérature et, éventuellement, à d'autres formes artistiques, vous montrerez pourquoi certains aspects essentiels d'une oeuvre ne se livrent que peu à peu et comment l'on peut arriver à déceler des qualités qui avaient de prime abord échappé.
« L\'idée même que la signification d\'une oeuvre valable puisse être épuisée après deux ou trois lectures est une idée frivole. Pire que frivole : c\'est une idée paresseuse », écrivait Claude-Edmonde Magny en 1950 dans Histoire du roman français depuis 1918. En vous appuyant sur des exemples précis que vous emprunterez à la littérature et, éventuellement, à d\'autres formes artistiques, vous montrerez pourquoi certains aspects essentiels d\'une oeuvre ne se livrent que peu à peu et comment l\'...
- Une biographie ou une autobiographie est ce seulement raconter des faits ?
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Vous supposerez qu'après la mort de Pascal, un janséniste, son ami, consigne dans ses Mémoires les impressions qu'il éprouve et les souvenirs qu'il tient à fixer. Il rappelle d'abord les services que Pascal a rendus à la cause de Port-Royal; il caractérise l'ardeur avec laquelle Pascal a cherché la vérité dans ses « conversions » ; il parle du livre ébauché par Pascal en vue d'ébranler les indifférents et de les ramener à Jésus. Enfin, il cite quelques-unes des Pensées, pour en montrer toute la beauté.
Vous supposerez qu'après la mort de Pascal, un janséniste, son ami, consigne dans ses Mémoires les impressions qu'il éprouve et les souvenirs qu'il tient à fixer. Il rappelle d'abord les services que Pascal a rendus à la cause de Port-Royal; il caractérise l'ardeur avec laquelle Pascal a cherché la vérité dans ses « conversions » ; il parle du livre ébauché par Pascal en vue d'ébranler les indifférents et de les ramener à Jésus. Enfin, il cite quelques-unes des Pensées, pour en montrer toute la...
- COHEN: BELLE DU SEIGNEUR - feuillet 531
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GUEZ DE BALZAC: vie et oeuvre
GUEZ DE BALZAC (1597-1654) Le nom de BALZAC porté par jean-Louis GUEZ lui vient d'un domaine familial situé à une lieue d'Angoulême. Dans sa jeunesse, cet écrivain se lie d'une amitié passagère avec le maître de la pensée libertine, Théophile de Viau. Polémiste par tempérament, il compose un Discours contre la tyrannie, et un violent libelle contre Du Vair alors garde des sceaux. En 1619, il aide à l'évasion de Marie de Médicis, prisonnière à Blois, et il l'accueille dans son domaine charen...
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George Eliot
George Eliot 1819-1880 C'est un homme qui a révélé à elle-même Marian Evans, dite George Eliot. Sa vie de femme et sa carrière d'écrivain commencent sur le tard, sans que surgisse entre elles le moindre conflit. Elle a réussi à mener une vie qui défiait les conventions, mais dans l'équilibre. Cette bonne ménagère, qui s'interrompt d'écrire Les Scènes de la vie du clergé pour préparer une tarte aux prunes, trouve sa plénitude jusque dans l'acte d'écrire. On aime retrouver ses romans à la lumière...
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Francisque Sarcey affirmait: Je suis convaincu qu'un drame excellent doit se pouvoir jouer dans une grange et y réussir, tout aussi bien que sur une grande scène, où s'ajoute pourtant au mérite de l'oeuvre, la séduction du décor et du costume. Expliquez et discutez ?
1. Le sujet se rapproche des deux précédents en ce sens qu'il nous invite à réfléchir sur l'essence du spectacle théâtral : cette essence est-elle dans le spectacle (« séduction du décor et du costume ») ou dans ce que Sarcey appelle d'un mot assez vague « le mérite de l'œuvre »? 2. Mais il est beaucoup plus large, puisque Sarcey oppose à une décoration tout extérieure le mérite intrinsèque d'une pièce : la psychologie, l'intrigue et peut-être même le jeu des acteurs, la mise en scène, en exclua...
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Julien Gracq
Julien Gracq Julien Gracq, de son vrai nom Louis Poirier, naît à St Florent-le-Vieil en Anjou, le 27 juillet 1910. Écrivain exigeant, il est l'auteur, à ce jour, d'une oeuvre respectée dans le monde entier. Il a une idée de la littérature : pour lui, elle est sacrée, elle demande une langue parfaite. Il y aurait presque une notion de menace dans la vie littéraire telle qu'il la conçoit. C'est pourquoi, il restera fidèle, durant toute sa carrière, à son premier éditeur, José Corti, qui a publié A...
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Mais on ne choisit pas sa vocation, on la réussit ou on la rate, c'est tout. Quelle image du héros moderne est ici proposée? Correspond -t-elle à votre représentation de ce que doit être un héros ?
Sujet : Mais on ne choisit pas sa vocation, on la réussit ou on la rate, c'est tout. Quelle image du héros moderne est ici proposée? Correspond-elle à votre représentation de ce que doit être un héros ? La formule : « mais on ne choisit pas sa vocation, on la réussit ou on la rate, c'est tout » affirme que l'on ne choisit pas son destin, qu'on le subit, de la sorte sa finalité est indépendante de notre volonté et affronte la fatalité. Aussi faut-il supposer que le héros lui-même ne choisit pas...
- AUTEUR ANONYME (Recueil : Comptines) - Une aiguille
- Pour défendre une cause,défendre une justice, quel est selon vous le registre le plus efficace ?
- Un critique contemporain écrit : « Les Confessions n'ont pas seulement pour fonction d'être une justification et un témoignage : pour un Rousseau meurtri, elles sont [...] une consolation, une chanson qui berce la misère humaine. » Vous direz dans quelle mesure cette phrase peut servir de définition aux quatre premiers livres des Confessions.
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Selon André Breton, un poème doit être une débâcle de l'intellect. Paul Valéry affirme au contraire: j'aimerais infiniment mieux écrire en toute conscience, et dans une entière lucidité quelque chose de faible, que d'enfanter à la faveur d'une transe et hors de moi-même un chef d'oeuvre d'entre les plus beaux. Faut-il donc condamner totalement le surréalisme ?
INTRODUCTION C omme tout mouvement littéraire profondément novateur, le surréalisme sus cita de vives réactions d'hos tilité. Elles se manifestèrent avec d'autant plus de vigueur que les nouvelles théories esthétiques étaient plus déconcertantes . A insi, loin d'accepter avec A ndré Breton que le poème fût une « débâcle de l'intellect », P aul V aléry proclamait : «J'aimerais infiniment mieux écrire en toute conscience, et dans une entière lucidité, quelque chose de faible, que d'enfanter à la f...
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« Le philosophe se sert de la fiction comme d'une grille à travers laquelle l'esprit du lecteur doit saisir une intention et une pensée. Dans la mesure où elle renvoie à cette pensée, la fiction est un prétexte et le lecteur doit sentir comme telle ». Vos connaissances du conte voltairien vous permettent-elles d'expliquer cette affirmation ?
Cette citation met en regard deux mondes : d'un côté, le monde du philosophe, qui manie "l'intention" et la "pensée", c'est-à-dire les idées; de l'autre, le monde de l'écrivain et du lecteur, qui repose sur la "fiction". Ces deux mondes sont supposés se rencontrer dans le genre de la fiction philosophique. Les contes philosophiques de Voltaire peuvent en fournir un parfait exemple : ils sont constitués de courtes fictions, qui reposent sur l'art de la simplification et du grossissement, dans le...