4 résultats pour "campant"
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On oppose souvent le roman autobiographique où l'écrivain, se campant lui-même sous les traits d'un de ses héros, fait revivre dans d'autres personnages ses proches et ses familiers et le roman où l'auteur, prenant sa revanche sur la vie, prête à l'un de ses héros des qualités et une forme d'existence dont il n'a pas bénéficié lui-même. Connaissez-vous une oeuvre romanesque où s'associent heureusement ces deux types de roman ?
INTRODUCTION La personnalité d'un romancier est toujours présente dans son oeuvre. Dans une certaine mesure il ne peut s'empêcher de faire appel à ses souvenirs vécus et sous les personnages qu'il met en scène on retrouve assez aisément l'image fidèle de gens qui, de près ou de loin, ont été mêlés à son existence. Il arrive aussi que dans l'un de ses acteurs principaux, il mette beaucoup de lui-même ; ainsi Stendhal dans Le Rouge et le Noir a transposé certains de ses familiers et pour une large...
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Alexandre Soljenitsyne
Alexandre Soljenitsyne né en 1918 Orphelin de père, Alexandre Soljenitsyne est élevé par sa mère dans sa ville natale de Kislovodsk. Après de brillantes études scientifiques (mathématiques, physique) et littéraires (histoire, littérature, philosophie), il devient professeur de mathématiques dans une petite ville du centre de la Russie. Après la guerre, à laquelle il prend part avec courage (deux fois décorés), il est condamné à huit ans de bagne, puis à l'exil, pour avoir critiqué Staline. Son p...
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Le roman au XX ième siècle
TÉMOINS DE LEUR TEMPS De nombreux romanciers d'aujourd'hui prennent à tâche de témoigner sur une époque dramatique entre toutes : l'histoire contemporaine peut être suivie à travers les récits qui en sont les reflets. Ainsi ont été évoqués les épisodes de la guerre (Jules Roy : La Vallée heureuse; Robert Merle : Week-end à Zuydcoote), le régime de Vichy (Henri Queffélec : Journal d'un salaud), l'occupation avec ses rigueurs, ses incidents pittoresques ou ses scandales (Jean-Louis Curtis : Les Fo...
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Claude Simon, La Route des Flandres
Et Blum : «Et alors... » (mais cette fois Iglésia n'était plus là : tout Fêté ils le passèrent une pioche (ou, quand ils avaient de la chance, une pelle) en main à des travaux de terrassement puis au début de F automne ils furent envoyés dans une ferme arracher les pommes de terre et les betteraves, puis Georges essaya de s'évader, fut repris (par hasard, et non par des soldats ou des gendarmes envoyés à sa recherche mais — c'était un dimanche matin — dans un bois où il avait dormi, par de paisi...