Résultats pour "avait"
- « C'est propre la tragédie. (...) Et puis surtout c'est reposant la tragédie, parce qu'on sait qu'il n'y a plus d'espoir, le sale espoir ; qu'on est pris, qu'on est pris comme un rat, avec tout le ciel sur notre dos, et qu'on n'a plus qu'à crier, pas à gémir, non, pas à se plaindre, - à gueuler à pleine voix ce qu'on avait à dire, qu'on avait jamais dit et qu'on ne savait peut-être même pas encore ». Dans quelles mesures cette définition de la tragédie correspond-elle à Phèdre de Racine ?
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Elle avait pris ce pli ...
- Flaubert, l'Éducation sentimentale, I, 1 - Elle avait un large chapeau de paille, avec des rubans...
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Rousseau avait critiqué durement les fables De la Fontaine les jugeant trop complexes et utilisant des exemples mal adaptés tandis que Erasme avait applaudit l'efficacité de L'apologue. Quelle est, selon vous, la portée éducative de L'apologue ?
Analyse du sujet et problématisation Ce sujet oppose deux points de vue différents sur la finalité didactique de l'apologue : celui de Rousseau qui se présente comme sceptique à la portée didactique de la fable chez La Fontaine, et, celui d'Erasme qui, au contraire, applaudit son efficacité. La question posée interroge la portée éducative de l'apologue. L'apologue est un discours narratif, souvent allégorique, en vers ou en prose ayant une fonction démonstrative et une visée argumentative et ren...
- Jean de LA CEPPÈDE (1550-1623) (Recueil : Théorèmes) - Ses pieds sont donc percez (comme il avait predit)
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les feuilles d'automne) - Ce siècle avait deux ans
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« Presque tous les arguments contre Voltaire s'adressent, en somme, au trop d'esprit qu'il eut. Puisqu'il avait tant d'esprit, il était donc superficiel. Puisqu'il avait trop d'esprit, c'est donc qu'il manquait de coeur. Tels sont les jugements du monde. » (Paul Valéry.) Vous discuterez ce « jugement du monde », en vous fondant sur la connaissance que vous avez de la vie et de l'oeuvre de Voltaire.
« Presque tous les arguments contre Voltaire s'adressent, en somme, au trop d'esprit qu'il eut. Puisqu'il avait tant d'esprit, il était donc superficiel. Puisqu'il avait trop d'esprit, c'est donc qu'il manquait de cœur. Tels sont les jugements du monde. » (Paul Valéry.) Vous discuterez ce « jugement du monde », en vous fondant sur la connaissance que vous avez de la vie et de l'œuvre de Voltaire. Voltaire est par excellence le philosophe du XVIIIe siècle. Dans une époque où les « grands » et le...
- Vincent VOITURE (1597-1648) - À une Demoiselle qui avait les manches
- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Amour) - Ballade à propos de deux ormeaux qu'il avait
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Expliquez cette définition de Brunetière: Le romantisme n'est pas n'importe quelle révolution, mais une révolution pour remettre en honneur tout ce que le classicisme avait, sinon dogmatiquement condamné, du moins effectivement rejeté. qu'en pensez-vous ?
90 XIX• SI~CLB Expliquer cette définition de Brunetière : • Le RomantiSme n'est pas n'importe quelle réçolution, mais une réçolution pour remettre en honneur tout ce que le classicisme aPait, sinon dogma· tiquement condamné, du moins effectiçement rejeté. • Les Romantiques ont pris en tout le contre-pied des classiques. Dédain de l'antiquité et des règles, confusion des genres, souci. d'être soi-même, prédominance de l'imagination et de la sensibilité, assouplissement de la forme, tels sont l...
- Mme de Lafayette, La Princesse de Clèves.
- VAUVENARGUES: On dit, Corneille est venu le premier, il a créé le théâtre. Je ne puis souscrire à cela, Corneille avait de grands modèles parmi les anciens, Racine ne l'a pas suivi; personne n'a pris une route, je ne dis pas plus différente, mais plus opposée; personne n'est plus original à meilleur titre. qu'en pensez-vous ?
- Mme de Lafayette, La Princesse de Clèves - Première partie
- Benjamin Constant, Adolphe, chapitre 10.
- Benjamin Constant, Adolphe, chapitre 2.
- Hugo, Quatre vingt treize
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Hugo, Quatre Vingt Treize, Extrait du chapitre 2 (Deuxième partie)
Introduction. Quatre-vingt-treize est le dernier roman de Victor Hugo. Comme son titre l'indique, c'est une épopée de la Révolution française qui met en scène un aristocrate, un noble combattant dans les rangs de la Révolution et un homme du peuple incarnant l'intransigeance de la Convention. Ce roman rend compte de l'évolution politique de Victor Hugo ainsi que de sa conception du roman historique. Ainsi, cet extrait présente de façon objective, semble-t-il, le portrait de trois „ figures remar...
- Philippe Delerm, Les amoureux de l'Hôtel de Ville
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Horace
Horace Il est probable qu'Horace ne s'attarda pas à Rome après l'inoubliable journée du 3 juin de l'an 17 av. JC . Ce jour-là avait été le troisième jour des jeux séculaires solennellement organisés par Auguste et c'est Horace qui avait composé la grande cantate officielle exécutée au Palatin et au Capitole par trente-quatre jeunes gens et jeunes filles choisis parmi les meilleures familles romaines. Il en avait créé la musique aussi bien que les vers. Il avait dirigé lui-même la noble chorale....
- Après avoir lu plusieurs chroniques de Jean Giono, l'écrivain Jean-Louis Bory faisait ce commentaire : Giono avait longtemps cru que la machine et les allumettes chimiques, voilà les responsables du malheur. Tout se passait comme s'il ouvrait les yeux et sous la somptueuse peau de tigre, qu'est le feuillage des arbres, découvrait un corps cruel. Dans quelle mesure, Un roi sans divertissement peut-il illustrer ces propos ?
- Dans Les Caves du Vatican, Gide écrit : « Il y a le roman et il y a l'histoire. d'avisés critiques ont considéré le roman comme l'histoire qui aurait pu être, l'histoire comme un roman qui avait eu lieu. Il faut bien reconnaître en effet que l'art du romancier souvent emporte la créance, comme l'événement parfois la défie... ». Vous apprécierez ce jugement en vous appuyant sur des exemples précis empruntés à vos lectures personnelles ?
- Michel Tournier, Vendredi ou les limbes du Pacifique (1967).
- Mme de Lafayette, La Princesse de Clèves.
- Barbey d'Aurevilly, Un Prêtre marié, portrait de Rollon Langrune.
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Pascal Mérigeau, Quand Angèle fut seule..., 1983
Pascal Mérigeau, Quand Angèle fut seule..., 1983. Bien sûr, tout n'avait pas toujours marché comme elle l'aurait souhaité pendant toutes ces années; mais tout de même, cela lui faisait drôle de se retrouver seule, assise à la grande table en bois. On lui avait pourtant souvent dit que c'était là le moment le plus pénible, le retour du cimetière. Tout s'était bien passé, tout se passe toujours bien d'ailleurs. L'église était pleine. Au cimetière, il lui avait fallu se faire embrasser par tout le...
- Victor Hugo, Les Misérables, 1862.
- L'écrivain Cocteau (1889-1963) définit ainsi la poésie : « L'espace d'un éclair nous voyons un chien, un fiacre, une maison pour la première fois. Voilà le rôle de la poésie. Elle dévoile dans toute la force du terme. Elle montre nues, sous une lumière qui secoue la torpeur, les choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistraient machinalement. Mettez un lieu commun en place, nettoyez- le, frottez-le,éclairez-le de telle sorte qu'il frappe avec sa jeunesse et la avec la même fraîcheur, le même jet qu'il avait à sa source, vous ferez oeuvre de poète ». ?
- Victor Hugo, Les Misérables, 1862.
- Rousseau, Les Confessions, II - Portrait de Mme de Warens
- L'abbé Prévost, Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut.
- Camus, L'Étranger, I, 1 - Quand elle est partie, le concierge a parlé...
- Maupassant: Le déjeuner.
- Voltaire, Zadig, chapitre 12, le souper
- Albert Cohen, Belle du Seigneur, chapitre LXXXVII, 1968.
- Maupassant, Bel Ami, Première partie, chapitre 6.
- Jean Giono, Regain.
- Montesquieu, Lettres persanes - Lettre 11
- En vous inspirant du texte de Ponge prenez un objet banal et transformez-le en lui donnant une vie particulière. Texte de Ponge : Le Pain La surface du pain est merveilleuse d'abord à cause de cette impression quasi panoramique qu'elle donne : comme si l'on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes. Ainsi donc une masse amorphe en train d'éructer fut glissée pour nous dans le four stellaire, où durcissant elle s'est façonnée en vallées, crêtes, ondulations, crevasses... Et tous ces plans dès lors si nettement articulés, ces dalles minces où la lumière avec application couche ses feux, - sans un regard pour la mollesse ignoble sous-jacente. Ce lâche et froid sous-sol que l'on nomme la mie a son tissu pareil à celui des éponges : feuilles ou fleurs y sont comme des soeurs siamoises soudées par tous les coudes à la fois. Lorsque le pain rassit ces fleurs fanent et se rétrécissent : elles se détachent alors les unes des autres, et la masse en devient friable... Mais brisons-la : car le pain doit être dans notre bouche moins objet de respect que de consommation. ?
- Mme de Lafayette, La Princesse de Clèves - Première partie
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - Petit Paul
- Victor Hugo, Quatrevingt-treize, III, VI.
- Émile Zola, L'Assommoir, chapitre XIII.
- Jules BARBEY D'AUREVILLY (1807-1889) (Recueil : Poussières) - Treize ans
- Stendhal - Le Rouge et le Noir, I, XXII