Résultats pour "PAS"
- Commentez ce point de vue de Brunetière sur La Chanson de Roland dans ses Études critiques sur l'histoire de la littérature française : « Le poème est assez mal composé : la Chanson n'a pas de commencement, car la trahison de Ganelon y est sans cause et même sans prétexte ; elle n'a pas de fin, car la victoire de Charlemagne y demeure quasiment sans effet ; elle n'a pas de centre, car la mort de Roland n'y occupe pas plus de place que la bataille de Charlemagne contre les Sarrasins » ?
- L'oeuvre n'est pas une série de réponses, elle est une série de questions, elle n'est pas des explications, elle est des demandes d'explication, des demandes d'éclaircissement... C'est bien cela une oeuvre: une série d'interrogations... Au bout du compte, il n'y a pas de réponse à donner... Ainsi, ce n'est pas la réponse qui éclaire, c'est la question. Commentez librement cette réflexion d'Eugène Ionesco sur la fonction de l'oeuvre littéraire, en vous servant d'exemples précis.
- Pensez-vous que persuader consiste à « faire penser aux gens ce qu'a priori ils ne pensent pas, à leur faire désirer ce qu'ils ne veulent pas ou ce qu'ils n'ont même pas idée de désirer » ? (M. Aquien et G. Molinié in Dictionnaire de rhétorique et de poétique). ?
- Pensez-vous que persuader consiste à « faire penser aux gens ce qu'a priori ils ne pensent pas, à leur faire désirer ce qu'ils ne veulent pas ou ce qu'ils n'ont même pas idée de désirer » ? (M. Aquien et G. Molinié in Dictionnaire de rhétorique et de poétique, introduction) ?
- Dans l'Avant-propos de son Histoire de la littérature française, G. Lanson écrit : »La littérature n'est pas objet de savoir : elle est exercice, goût, plaisir. On ne la sait pas, on ne l'apprend pas : on la pratique, on la cultive, on l'aime ». Vous vous interrogerez sur ce jugement, en vous référant aux oeuvres littéraires que vous connaissez ?
- Alfred Poisat dit, dans une introduction à une étude sur le symbolisme: Des vers de Musset il n'y a pas grand-chose à dire. Ils sont d'un collégien, extraordinairement bien doué, qui jette sa gourme. Cela n'a souvent ni queue ni tête. La qualité de la pensée n'en fait pas honneur aux lettres. Que pensez-vous de ce jugement ? Ne croyez-vous pas qu'il y a vraiment autre chose à dire des vers de Musset ?
-
«Les grands textes ne meurent pas parce qu'on n'a jamais fini de les approfondir : ils ne sont pas éternels, ils sont toujours actuels», écrit Jean Romain. Etes-vous de son avis ? Y a-t-il pour vous de «grands textes » (ou de grandes oeuvres dans d'autres domaines) que vous trouvez actuels, quel que soit leur âge ? Pouvez-vous expliquer d'où vient ce pouvoir de ne pas vieillir ?
Le 1 décembre 1999 Depuis longtemps des auteurs écrivent des oeuvres. Certaines demeurent dans l'oubli et d'autres renaissent sans cesse : elles sont relues, étudiées, et même adaptées au cinéma. Mais comment font ces oeuvres pour traverser les temps ? Comment font des textes comme ceux de Montaigne, Ronsard, Molière, Voltaire, Baudelaire, Chateaubriand ou Hugo pour persister ? Est-ce pour leur qualité de textes, le style ou encore leur thème ou les sujets traités ? « Si ne suis, bien le consid...
- « C'est propre la tragédie. (...) Et puis surtout c'est reposant la tragédie, parce qu'on sait qu'il n'y a plus d'espoir, le sale espoir ; qu'on est pris, qu'on est pris comme un rat, avec tout le ciel sur notre dos, et qu'on n'a plus qu'à crier, pas à gémir, non, pas à se plaindre, - à gueuler à pleine voix ce qu'on avait à dire, qu'on avait jamais dit et qu'on ne savait peut-être même pas encore ». Dans quelles mesures cette définition de la tragédie correspond-elle à Phèdre de Racine ?
- Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Premier livre des erreurs amoureuses) - Je mesurais pas à pas, et la plaine
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures d'après-midi) - L'âge est venu, pas à pas, jour à jour
- Expliquez et discutez la conception de l'art dramatique qui apparaît dans les lignes suivantes : « Quoi! Vous ne concevez pas l'effet que produiraient sur vous une scène réelle, des habits» vrais, des discours proportionnés aux actions, des actions simples, des dangers dont il est impossible que vous n'ayez tremblé pour vos parents, vos amis, pour vous-même? Un renversement de fortune, la crainte de l'ignominie, les suites de la misère, une passion qui conduit l'homme à sa ruine, de sa ruine au désespoir, du désespoir à une mort violente, ne sont pas des événements rares, et vous croyez qu'ils ne vous affecteront pas autant que la mort fabuleuse d'un tyran, ou le sacrifice d'un enfant aux autels des dieux d'Athènes ou de Rome? » (Diderot, Entretiens sur « Le Fils naturel », 1757, Troisième entretien, éd. de La Pléiade, p. 1284) ?
- «Pas de vérité sans comique pas de comique sans vérité: voilà la formule de Molière» (Lanson). Vous commenterez ce jugement en vous inspirant des pièces de Molière que vous avez lues.
-
La journée se passe de cette sorte à folâtrer avec la plus grande liberté, et toujours avec la plus grande décence. Pas un seul mot équivoque, pas une seule plaisanterie hasardée ; et cette décence, nous ne nous l'imposions point du tout, elle venait tout
TEXTE La journée se passe de cette sorte à folâtrer avec la plus grande liberté, et toujours avec la plus grande décence. Pas un seul mot équivoque, pas une seule plaisanterie hasardée ; et cette décence, nous ne nous l'imposions point du tout, elle venait toute seule, nous prenions le ton que nous donnaient nos coeurs. Enfin ma modestie, d'autres diront ma sottise, fut telle que la plus grande privauté qui m'échappa fut de baiser une seule fois la main de Mlle Galley. Il est vrai que la circons...
- Pour Rousseau les fables de La Fontaine ne jouent pas leur rôle éducatif parce qu'elles donnent à voir ce qu'il ne faut pas faire. Vous discuterez son point de vue en prenant appui sur la fonction traditionnelle des apologues et sur les moyens mis en oeuvre pour faire passer un message didactique et moral ?
- Jacques Brel, « Ne me quitte pas »
- Je ne lis pas d'autobiographie, l'enfance des uns et des autres ne m'intéresse pas. Commentez cet avis ?
- « Je ne lis pas d'autobiographie, l'enfance des uns et des autres ne m'intéresse pas. » Commentez ce propos
-
Pour Rousseau, les Fables de La Fontaine ne jouent pas leur rôle éducatif parce qu'elles donnent à voir ce qu'il ne faut pas faire. Vous discuterez son point de vue en prenant appui sur la fonction traditionnelle des apologues et sur les moyens mis en oeuvre pour faire passer un message didactique et moral.
Analyse du sujet et problématisation Ce sujet oppose deux points de vue différents sur la finalité didactique de l'apologue : celui de Rousseau qui se présente comme sceptique à la portée didactique de la fable chez La Fontaine, et, celui d'Erasme qui, au contraire, applaudit son efficacité. La question posée interroge la portée éducative de l'apologue. L'apologue est un discours narratif, souvent allégorique, en vers ou en prose ayant une fonction démonstrative et une visée argumentative et ren...
-
LES PAS de Paul Valéry
Les pas - Poème de Paul Valéry : les expliquer et en dégager les effets. Repérer trois Métasémèmes dans le texte "Les pas" de Paul Valéry, Quelques remarques préalables En rhétorique, un métasémèmes est une figure affectant le sens des mots : il s’agit donc d’un terme assez proche du trope (figures repérables et isolables dans un fragment d’énoncé, qui peut se limiter à un terme ; il s’agit de figures essentiellement micro-structurales). On doit cette terminologie au Groupe µ, qui poursuit dep...
-
Les pas - Poème de Paul Valéry
Paul Valéry s’est d’abord fait connaître par sa poésie, avec son Album de vers anciens. Mais il a ensuite voulu renoncer à celle-ci et s’est tourné vers la réflexion. C’est pourquoi, par la suite, ses écrits poétiques sont toujours marqués par une dialectique entre le sensualisme et la pensée, et par une réflexion sur l’inspiration. On verra ici comment le poète semble suggérer une mise en scène à l’érotisme discret, pour mener une réflexion sur l ‘écriture. I. Une poésie néo-classique - forme...
- La littérature n'est pas un art d'invention, c'est un art d'imitation, et l'imitation n'est pas toujours de la Nature ou de la Vie, mais plus simplement d'un prédécesseur ignoré ?
- La Bruyere était un grand peintre et n'était peut-être pas un philosophe. Le duc de La Rochefoucault était un philosophe, mais n'était pas peintre (Vauvenargues). qu'en pensez-vous ?
-
Il n'y a pas d'oeuvre rigoureusement impersonnelle, je n'en connais pas une qui ne nous livre quelque confidence sur la vie de son auteur et sur l'ambiance de son époque ?
L'IMPERSONNALITÉ · « Il n'Y a pas d'œuvre rigoureusement ùnpe:rsonnelle.•• En dépit des ·lois d'un genre ou des principes d'une ~le, je n'en connais pas une qui ne nous livre quelque confidence sur la vie de son auteur et sur l'ambiance de son épaque. » Par l'étude d'une œuvre à votre choix, vous illustrerezce juge. ment d'un critique contemporain. (Rennes) LES GRANDES LIGNES DU PLAN Le sens e~•t clair et les deux grandes parties nettement indiquées : I. Confidences sur la çie de l'auteur. IL...
-
Il n'y a pas d'amour heureux - Louis ARAGON - La Diane Française
Il n'y a pas d'amour heureux - Louis ARAGON - La Diane Française Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix Et quand il croit serrer son bonheur il le broie Sa vie est un étrange et douloureux divorce Il n'y a pas d'amour heureux Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes Qu'on avait habillés pour un autre destin A quoi peut leur servir de se lever matin Eux qu'on retrouve au soir désoeuvrés in...
- Louis BOUILHET (1822-1869) (Recueil : Les fossiles) - Ce n'est pas le vent seul...
- Tout le monde ne va pas au théâtre, tout le monde ne lit pas de la poésie mais tout le monde a lu au moins un roman. Vous ferez part de vos suggestions à ce sujet ?
- Maurice ROLLINAT (1846-1903) (Recueil : Paysages et paysans) - L'étang du mauvais pas
- Madame de PRESSENSÉ (1826-1901) - Ah ! ne me dites pas...
- Ne s'abuse-t-on pas sur La Fontaine quand on nous le présente comme un rêveur et un paresseux ? Ses fables ne révèlent-elles pas un homme qui sait observer la réalité et un poète qui a le souci de son art ?
- Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Romances) - Ne fuis pas encore
- Ecrivez un dialogue qui opposera Ionesco et un spectateur qui lui démontre qu'il existe des sujets sur lesquels on ne peut pas plaisanter et qu'on ne peut pas rire de tout. Ionesco défendra les vertus du rire, même pour les sujets les plus graves ?
-
JEAN GIRAUDOUX, La Guerre de Troie n'aura pas lieu, II, 5.
O vous qui ne nous entendez pas, qui ne nous voyez pas, écoutez ces paroles, voyez ce cortège. Nous sommes les vainqueurs. Cela vous est bien égal, n'est-ce pas ? Vous aussi, vous l'êtes. Mais nous, nous sommes les vainqueurs vivants. C'est ici que commence la différence. C'est ici que j'ai honte. Je ne sais si, dans la foule des morts, on distingue les morts vainqueurs par une cocarde. Les vivants, vainqueurs ou non, ont la vraie cocarde. Ce sont leurs yeux. Nous, nous avons deux yeux, mes pauv...
-
GIRAUDOUX - La Guerre de Troie n'aura pas lieu - Acte 1
[Giraudoux situe l'action de La Guerre de Troie n'aura pas lieu, juste avant la déclaration de guerre. Hector, revenant d'une campagne qu'il souhaite être la dernière, essaie d'éviter que les Grecs et les Troyens se battent à cause d'Hélène : il a convaincu peu à peu son entourage de la nécessité où l'on se trouve de restituer la jeune femme à son mari. Reste à persuader l'intéressée elle-même : c'est le sujet de la scène présente.] Hector. — Choisissez-vous le départ, oui ou non ? Hélène. — Ne...
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Toute la Flandre) - Les pas
- La littérature n'est pas un art d'invention, c'est un art d'imitation, et l'imitation n'est pas toujours de la Nature ou de la Vie, mais plus simplement d'un prédécesseur ignoré. Georges Cohen, Etudes d'histoire du théâtre. Vous commenterez ce propos en vous appuyant sur des exemples précis ?
- Musset, On ne badine pas avec l'amour, acte III, scène 3
- Dans Nouvel Art de Penser (1954) Jean Guitton donne ces conseils : Ne lis pas une prose encore fraîche. Ne lis pas un livre qui vient de paraître. Mais laisse au temps, qui est le grand trieur, le soin de faire la tâche silencieuse qui est d'éliminer. Commentez et discutez.
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'année terrible) - Je n'ai pas de palais épiscopal en ville
-
Dans la préface de son recueil de poèmes Les Contemplations (1856), Victor Hugo répond à ceux qui se plaignent des écrivains qui disent moi : « Ah ! quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. Comment ne le sentez-vous pas ? Ah ! insensé qui crois que je ne suis pas toi ! ?
LE ROMANTISME Hugo écrit dans une de ses préfaces : « Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. Comment ne le sentez-vous pas P Ah ! insensé qui 1t:rois que je ne suis pas toi. » En appliquant ce jugement à l'ensemble de nos poètes roman~ tiques, vous montrerez que les sentiments qu'ils expriment, les grands problèmes qu'il évoquent, ont une portée largement humaine. (Rennes) LES GRANDES LIGNES DU PLAN Comme il arrive souvent, la citation n'est qu'un point de départ. Les indications pr...
- VAUVENARGUES: On dit, Corneille est venu le premier, il a créé le théâtre. Je ne puis souscrire à cela, Corneille avait de grands modèles parmi les anciens, Racine ne l'a pas suivi; personne n'a pris une route, je ne dis pas plus différente, mais plus opposée; personne n'est plus original à meilleur titre. qu'en pensez-vous ?
- Camus, Les Justes, acte II - Je ne pouvais pas prévoir... Des enfants, des enfants surtout...
- Pierre Magnan écrit au début de ses Mémoires : « Je vais descendre nu et cru dans la fosse aux hommes. Ils ne me feront pas quartier. [...] Mais c'est moi, d'abord, qui ne dois pas me faire quartier. » Dans quelle mesure ce propos peut-il définir l'entreprise autobiographique ? Vous en discuterez en vous appuyant sur les textes du corpus...
- Céline, Voyage au bout de la nuit - Donc pas d'erreur ? Ce qu'on faisait à se tirer dessus...
- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : La bonne chanson) - N'est-ce pas ? en dépit des sots et des méchants
- Giraudoux, La guerre de Troie n'aura pas lieu
- Giraudoux, La guerre de Troie n'aura pas lieu
- Giraudoux, La guerre de Troie n'aura pas lieu
- Analysant la complexité de la pensée de Camus sur la religion, Marcel Mélançon conclut : La position la plus honnête (...) est certainement celle qui prend la pensée de Camus là où elle s'est arrêtée : entre le OUI et le NON. On ne peut pas dire qu'il soit athée, puisqu'il a le sens du sacré, on ne peut pas non plus affirmer qu'il soit chrétien puisqu'il l'a refusé. Expliquez et critiquez cette réflexion ?
- « J'aime l'imitation, à condition qu'elle seconde la nature, non qu'elle la viole; qu'elle rectifie les dispositions innées, non qu'elle les écrase; j'approuve l'imitation, mais si elle suit un exemple qui s'accorde avec un ton naturel ou du moins ne le contredit pas, pour que tu n'aies pas l'air de répéter le combat des Géants et des Dieux... En quoi cette définition de l'imitation est intéressante, et peut éclairer des aspects de la querelle des Anciens et des Modernes ?
- Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - Nous n'entrons point d'un pas plus avant en la vie