82 résultats pour "+tant+"
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Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932)
Céline, Voyage au bout de la nuit. « Allez-vous-en tous ! Allez rejoindre vos régiments ! Et vivement ! qu’il gueulait. — Où qu’il est le régiment, mon commandant ? qu’on demandait nous... — Il est à Barbagny. — Où que c’est Barbagny ? — C’est par là ! » Par là, où il montrait, il n’y avait rien que la nuit, comme partout d’ailleurs, une nuit énorme qui bouffait la route à deux pas de nous et même qu’il n’en sortait du noir qu’un petit bout de route grand comme la langue. Allez donc le chercher...
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L'abbaye de Thélème (Rabelais, Gargantua, 1534.)
Rabelais, Gargantua, chapitre LVII, L’abbaye de Thélème (orthographe modernisée). Toute leur vie était dirigée non par les lois, statuts ou règles, mais selon leur bon vouloir et libre-arbitre. Ils se levaient du lit quand bon leur semblait, buvaient, mangeaient, travaillaient, dormaient quand le désir leur venait. Nul ne les éveillait, nul ne les forçait ni à boire, ni à manger, ni à faire quoi que ce soit... Ainsi l'avait établi Gargantua. Toute leur règle tenait en cette clause : FAIS CE QUE...
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Arno Schmidt
Arno Schmidt 1914-1979 Né à Hambourg, mort à Celle. Il suit des études secondaires mais sera contraint d'interrompre des études de mathématiques à la suite d'un conflit avec le régime nazi. Employé dans une maison de textile, il devient soldat. Après la guerre, il est interprète, écrivain depuis 1947. Il s'installe dans le "paysage à sa mesure" qu'est pour lui la lande de Lunebourg. En tant qu'athée, Arno Schmidt se place dans la tradition de "l'Aufklärung" européenne, qui lutte en Allemagne ave...
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Nathalie SARRAUTE, Le planétarium
« Qui est là? — C'est moi, ton frère, c'est Pierre... » Il entend comme un pépiement, un remue-ménage heureux, un déclic rapide, un bruit de chaîne léger, joyeux, la porte s'ouvre... « Ah, c'est toi... » Il avait oublié ce regard sous les paupières usées, fardées, un bon regard d'où ruisselle une tendre émotion... « C'est toi, Pierre... Mais bien sûr que tu ne me déranges pas... Je suis contente de te voir, tu viens si rarement... Mais fais voir un peu, que je te regarde, que je regarde un peu l...
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Le théâtre de RACINE
RACINE (1639-1699) Né à la Ferté-Milon, où son père exerçait les fonctions modestes de contrôleur du grenier à sel, JEAN RACINE se trouve orphelin à l'âge de trois ans. Il est recueilli par ses grands-parents paternels, famille pieuse, étroitement liée avec le monastère de Port-Royal. Sagrand-mère, devenue veuve en 1649, se retire à Port-Royal, l'y emmenant. Sa jeune tante, Agnès, y était déjà religieuse depuis plusieurs années. Jusqu'en 1653, il est élève des « petites écoles ». De 1653 à 1655,...
- Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Scève, je me trouvai comme le fils dAnchise
- Jehan REGNIER (1392-1468) - Las, j'ay en mon temps trespassé
- Paul Claudel, L'aube de juin
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- Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Cheval s'étant voulu venger du Cerf
- Corneille, Le Cid, Acte 1, scène 4.
- CORNEILLE, Le Cid, acte l, scène 4,1637.
- Louise LABÉ (1524-1566) (Recueil : Sonnets) - Ô doux regards, ô yeux pleins de beauté
- Vincent VOITURE (1597-1648) - Ce soir que vous ayant seulette rencontrée
- François RABELAIS, Pantagruel (1532), chapitre 3.
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« Presque tous les arguments contre Voltaire s'adressent, en somme, au trop d'esprit qu'il eut. Puisqu'il avait tant d'esprit, il était donc superficiel. Puisqu'il avait trop d'esprit, c'est donc qu'il manquait de coeur. Tels sont les jugements du monde. » (Paul Valéry.) Vous discuterez ce « jugement du monde », en vous fondant sur la connaissance que vous avez de la vie et de l'oeuvre de Voltaire.
« Presque tous les arguments contre Voltaire s'adressent, en somme, au trop d'esprit qu'il eut. Puisqu'il avait tant d'esprit, il était donc superficiel. Puisqu'il avait trop d'esprit, c'est donc qu'il manquait de cœur. Tels sont les jugements du monde. » (Paul Valéry.) Vous discuterez ce « jugement du monde », en vous fondant sur la connaissance que vous avez de la vie et de l'œuvre de Voltaire. Voltaire est par excellence le philosophe du XVIIIe siècle. Dans une époque où les « grands » et le...
- Pernette du GUILLET (1520-1545) (Recueil : Rymes) - Mômerie des cinq postes d'Amour
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Le journaliste P. Lepape écrivait en 1982 dans Télérama qu'en tant que critique il était « gavé de confidences autobiographiques dont il n'avait que faire », faisant ainsi allusion à la masse de livres de ce type lancés sur le marché depuis quelques années, et à leur qualité souvent médiocre. En évoquant de façon précise vos réactions de lecteur d'oeuvres et de fragments d'oeuvres autobiographiques, vous direz si vous partagez la sévérité du critique.
Le journaliste P. Lepape écrivait en 1982 dans Télérama qu\'en tant que critique il était « gavé de confidences autobiographiques dont il n\'avait que faire », faisant ainsi allusion à la masse de livres de ce type lancés sur le marché depuis quelques années, et à leur qualité souvent médiocre. En évoquant de façon précise vos réactions de lecteur d\'oeuvres et de fragments d\'oeuvres autobiographiques, vous direz si vous partagez la sévérité du critique. Introduction Si l'on en croit le succès...
- Bonaventure DESPERRIERS (15xx-1544) - A Jeanne, princesse de Navarre
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Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Poèmes divers) - Impression de printemps
L’impression vague et fugitive, la perception des nuances de l’âme et l’attachement profond à la mélodie font partie des éléments fondateurs de la poésie verlainienne. « Impression de Printemps » obéit à ce lyrisme spécifique qui fait du poète une figure majeure de la fin du XIXe siècle. Entre précision et imprécision, quelle parole poétique se fait entendre pour dire l’exaltation d’un instant (« un moment si charmant ») ? Quels imaginaires se croisent au sein du poème, faisant signe vers quelle...
- Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Stances) - Enfin les dieux bénins ont exaucé mes cris
- Molière, Dom Juan, Acte I, scène 1
- Pernette du GUILLET (1520-1545) (Recueil : Rymes) - Désespoir
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Un grand sabre serait d'utilité publique
- François Rabelais, Gargantua, (Thélème ou le monde à l'envers)
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- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les chants du crépuscule) - Hier, la nuit d'été, qui nous prêtait ses voiles
- Louise LABÉ (1524-1566) (Recueil : Elégies) - Au temps qu'Amour, d'hommes et Dieux vainqueur
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PROUST - Du côté de chez Swann
Une église à laquelle le temps a apporté la majesté des vieilles pierres, l'oeil aiguisé et admiratif d'un jeune enfant et la maturité de l'adulte revivant amoureusement ses souvenirs font renaître cette atmosphère que seules les églises peuvent distiller. L'âge de cette église est imprimé dans ses pierres, offertes à la violence des saisons et des caprices du temps, et ces forces impitoyables qui ont tant marqué l'extérieur s'opposent à la douceur des gestes pieux et au calme des mouvements de...
- François Tristan L'HERMITE (1601-1655) (Recueil : Plaintes d'Acante) - Inquiétudes
- Jacques Brel, L'ivrogne.
- Pernette du GUILLET (1520-1545) (Recueil : Rymes) - La fortune envieuse
- Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - A la Malibran
- Louise LABÉ (1524-1566) (Recueil : Elégies) - D'un tel vouloir le serf point ne désire