LE SITE D'AIDE À LA DISSERTATION ET AU COMMENTAIRE DE TEXTE EN FRANCAIS
EXEMPLES DE RECHERCHE
Saisissez vos mots-clés séparés par des espaces puis cochez les rubriques dans lesquelles rechercher.
Enfin choisissez le mode de recherche. "ET" signifie que tous les mots-clés doivent être trouvés et "OU" signife qu'un des mots-clés doit être
présent.
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Les meslanges) - Odelette a son bouquet
Mon petit Bouquet mon mignon,
Qui m'es plus fidel' compaignon
Qu'Oreste ne fut à Pilade,
Tout le jour quand je suis malade
Mes valets qui pour leur devoir
Le soing de moy debvroient avoir,
Vont à leur plesir par la vile,
Et ma vieille garde inutile,
Aptes avoir largement beu,
Yvre,
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Les Odes) - Odelette à une jeune maîtresse
Pourquoi, comme une jeune Poutre,
De travers guignes-tu vers moi ?
Pourquoi, farouche, fuis-tu outre,
Quand je veux approcher de toi ?
Tu ne veux pas que l'on te touche,
Mais si je t'avais sous ma main,
Assure-toi que dans la bouche
Bientôt je t'aurais mis le
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Les Odes) - Odelette
Pourtant, si j'ai le chef plus blanc
Que n'est d'un lis la fleur éclose,
Et toi le visage plus franc
Que n'est le bouton d'une rose
Pour cela, cruelle, il ne faut
Fuir ainsi ma tête blanche ;
Si j'ai la tête blanche en haut,
J'ai en bas la queue bien
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Premier livre des Amours) - Par un destin dedans mon coeur demeure
Par un destin dedans mon coeur demeure,
L'oeil, et la main, et le crin délié
Qui m'ont si fort brûlé, serré, lié,
Qu'ars, pris, lassé, par eux faut que je meure.
Le feu, la prise, et le rets à toute heure,
Ardant, pressant,
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Premier livre des Amours) - Petit nombril, que mon penser adore
Petit nombril, que mon penser adore,
Et non mon oeil qui n'eut onques le bien
De te voir nu, et qui mérites bien
Que quelque ville on te bâtisse encore ;
Signe amoureux, duquel Amour s'honore,
Représentant l'Androgyne lien,
Combien et toi, mon mignon,
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Premier livre des Amours) - Plus mille fois que nul or terrien
Plus mille fois que nul or terrien,
J'aime ce front où mon tyran se joue
Et le vermeil de cette belle joue,
Qui fait honteux le pourpre Tyrien.
Toutes beautés à mes yeux ne sont rien,
Au prix du sein qui lentement secoue
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Premier livre des Amours) - Plût-il à Dieu n'avoir jamais tâté
Plût-il à Dieu n'avoir jamais tâté
Si follement le tétin de m'amie !
Sans lui vraiment l'autre plus grande envie,
Hélas ! ne m'eût, ne m'eût jamais tenté.
Comme un poisson, pour s'être trop hâté,
Par un appât, suit la fin de sa vie,
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Derniers vers) - Pour son tombeau
Ronsard repose icy qui hardy dés enfance
Détourna d'Helicon les Muses en la France,
Suivant le son du luth et les traits d'Apollon :
Mais peu valut sa Muse encontre l'eguillon
De la mort, qui cruelle en ce tombeau l'enserre.
Son ame soit à Dieu, son corps soit à
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Second livre des Amours) - Pourtant si ta maîtresse...
Pourtant si ta maîtresse est un petit putain,
Tu ne dois pour cela te courroucer contre elle.
Voudrais-tu bien haïr ton ami plus fidèle
Pour être un peu jureur, ou trop haut à la main ?
Il ne faut prendre ainsi tous péchés à dédain,
Quand
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Les meslanges) - Quand au temple nous serons
Quand au temple nous serons
Agenouillés, nous ferons
Les dévots selon la guise
De ceux qui pour louer Dieu
Humbles se courbent au lieu
Le plus secret de l'église.
Mais quand au lit nous serons
Entrelacés, nous ferons
Les lascifs selon les guises
Des amants qui librement
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Amours diverses) - Quand en songeant ma folâtre j'acolle
Quand en songeant ma folâtre j'acolle,
Laissant mes flancs sur les siens s'allonger,
Et que, d'un branle habilement léger,
En sa moitié ma moitié je recolle !
Amour, adonc si follement m'affole,
Qu'un tel abus je ne voudroi changer,
Non au butin d'un rivage étranger,
Non
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Second livre des Amours) - Quand je suis tout baissé sur votre belle face
Quand je suis tout baissé sur votre belle face,
Je vois dedans vos yeux je ne sais quoi de blanc,
Je ne sais quoi de noir, qui m'émeut tout le sang,
Et qui jusques au coeur de veine en veine passe.
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Les Odes) - Quand je suis vingt ou trente mois
Quand je suis vingt ou trente mois
Sans retourner en Vendômois,
Plein de pensées vagabondes,
Plein d'un remords et d'un souci,
Aux rochers je me plains ainsi,
Aux bois, aux antres et aux ondes.
Rochers, bien que soyez âgés
De trois mil ans, vous
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Premier livre des Amours) - Quand je te voy seule assise à par-toy
Quand je te voy seule assise à par-toy,
Toute amusée avecques ta pensée,
Un peu la teste encontre bas baissée,
Te retirant du vulgaire et de moy :
Je veux souvent pour rompre ton esmoy,
Te saluer, mais ma voix offensée,
De
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Sonnets pour Hélène) - Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise aupres du feu, devidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous esmerveillant :
Ronsard me celebroit du temps que j'estois belle.
Lors, vous n'aurez servante oyant telle nouvelle,
Desja
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Les meslanges) - Que tu es Cicéron ...
Que tu es Ciceron un affetté menteur,
Qui dis, qu'il n'y a mal sinon que l'infamie,
Si tu portois celui que me cause m'amie,
Pour le moins tu dirois que c'est quelque malheur.
Je sen journelement un aigle sus mon coeur,
J'entens un soing grifu, qui come
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Premier livre des Amours) - Qui voudra voir comme un Dieu me surmonte
Qui voudra voir comme un Dieu me surmonte,
Comme il m'assaut, comme il se fait vainqueur,
Comme il renflamme et renglace mon coeur,
Comme il reçoit un honneur de ma honte,
Qui voudra voir une jeunesse prompte
A suivre en vain l'objet
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Derniers vers) - Quoy mon ame, dors tu engourdie en ta masse
Quoy mon ame, dors tu engourdie en ta masse ?
La trompette a sonné, serre bagage, et va
Le chemin deserté que Jesuchrist trouva,
Quand tout mouillé de sang racheta nostre race.
C'est un chemin facheux borné de peu d'espace,
Tracé de peu
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Premier livre des Amours) - Si je trépasse entre tes bras, Madame
Si je trépasse entre tes bras, Madame,
Il me suffit, car je ne veux avoir
Plus grand honneur, sinon que de me voir
En te baisant, dans ton sein rendre l'âme.
Celui que Mars horriblement enflamme
Aille à la guerre, et manque de
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Premier livre des Amours) - Si seulement l'image de la chose
Si seulement l'image de la chose
Fait à noz yeux la chose concevoir,
Et si mon oeil n'a puissance de voir,
Si quelqu'idole au devant ne s'oppose :
Que ne m'a fait celuy qui tout compose,
Les yeux plus grands, afin de
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Derniers vers) - Stances
J'ay varié ma vie en devidant la trame
Que Clothon me filoit entre malade et sain,
Maintenant la santé se logeoit en mon sein,
Tantost la maladie extreme fleau de l'ame.
La goutte ja vieillard me bourrela les veines,
Les muscles et les nerfs, execrable douleur,
Montrant en cent façons
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Premier livre des Amours) - Sur mes vingt ans, pur d'offense et de vice
Sur mes vingt ans, pur d'offense et de vice,
Guidé, mal-caut, d'un trop aveugle oiseau,
Ayant encore le menton damoiseau,
Sain et gaillard je vins à ton service.
Mais, ô cruelle, outré de ta malice,
Je m'en retourne en une vieille
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Sonnets pour Hélène) - Tant de fois s'appointer, tant de fois se fascher
Tant de fois s'appointer, tant de fois se fascher,
Tant de fois rompre ensemble et puis se renoüer,
Tantost blasmer Amour et tantost le loüer,
Tant de fois se fuyr, tant de fois se chercher,
Tant de fois se monstrer, tant de
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Sonnets pour Hélène) - Te regardant assise auprès de ta cousine
Te regardant assise auprès de ta cousine,
Belle comme une Aurore, et toi comme un Soleil,
Je pensai voir deux fleurs d'un même teint pareil,
Croissantes en beauté, l'une à l'autre voisine.
La chaste, sainte, belle et unique Angevine,
Vite comme un éclair sur
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Pièces attribuées) - Tu te moques, jeune ribaude
Ode
Tu te moques, jeune ribaude :
Si j'avais la tête aussi chaude
Que tu es chaude sous ta cotte,
Je n'aurais besoin de calotte,
Non plus qu'à ton ventre il ne faut
De pelisson, tant il est chaud.
Tous les charbons ardents
Allument
LE SITE D'AIDE À LA DISSERTATION ET AU COMMENTAIRE DE TEXTE EN LITTERATURE