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Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies complémentaires) - Complainte de Minuccio
Va dire, Amour, ce qui cause ma peine,
A mon seigneur, que je m'en vais mourir,
Et, par pitié, venant me secourir,
Qu'il m'eût rendu la Mort moins inhumaine.
A deux genoux je demande merci.
Par grâce, Amour, va-t'en vers sa demeure.
Dis-lui comment
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Conseils à une parisienne
Oui, si j'étais femme, aimable et jolie,
Je voudrais, Julie,
Faire comme vous ;
Sans peur ni pitié, sans choix ni mystère,
A toute la terre
Faire les yeux doux.
Je voudrais n'avoir de soucis au monde
Que ma taille ronde,
Mes
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies posthumes) - Derniers vers
L'heure de ma mort, depuis dix-huit mois,
De tous les côtés sonne à mes oreilles,
Depuis dix-huit mois d'ennuis et de veilles,
Partout je la sens, partout je la vois.
Plus je me débats contre ma misère,
Plus s'éveille en moi l'instinct du malheur ;
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Premières poésies) - Fragment
Quand je t'aimais, pour toi j'aurais donné ma vie,
Mais c'est toi, de t'aimer, toi qui m'ôtas l'envie.
A tes pièges d'un jour on ne me prendra plus ;
Tes ris sont maintenant et tes pleurs superflus.
Ainsi, lorsqu'à l'enfant la vieille salle obscure
Fait peur, il va tout nu décrocher quelque armure ;
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Idylle
A quoi passer la nuit quand on soupe en carême ?
Ainsi, le verre en main, raisonnaient deux amis.
Quels entretiens choisir, honnêtes et permis,
Mais gais, tels qu'un vieux vin les conseille et les aime ?
RODOLPHE
Parlons de nos amours ; la joie et la beauté
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Jamais
Jamais, avez-vous dit, tandis qu'autour de nous
Résonnait de Schubert la plaintive musique ;
Jamais, avez-vous dit, tandis que, malgré vous,
Brillait de vos grands yeux l'azur mélancolique.
Jamais, répétiez-vous, pâle et d'un air si doux
Qu'on eût cru voir sourire une médaille antique.
Mais des trésors secrets l'instinct fier et
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Premières poésies) - L'andalouse
Avez-vous vu, dans Barcelone,
Une Andalouse au sein bruni ?
Pâle comme un beau soir d'automne !
C'est ma maîtresse, ma lionne!
La marquesa d'Amaëgui !
J'ai fait bien des chansons pour elle,
Je me suis battu bien souvent.
Bien souvent j'ai fait sentinelle,
Pour voir le coin de sa prunelle,
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - La nuit d'août
LA MUSE
Depuis que le soleil, dans l'horizon immense,
A franchi le Cancer sur son axe enflammé,
Le bonheur m'a quittée, et j'attends en silence
L'heure où m'appellera mon ami bien-aimé.
Hélas ! depuis longtemps sa demeure est déserte ;
Des beaux jours d'autrefois
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - La nuit d'octobre
LE POÈTE
Le mal dont j'ai souffert s'est enfui comme un rêve.
Je n'en puis comparer le lointain souvenir
Qu'à ces brouillards légers que l'aurore soulève,
Et qu'avec la rosée on voit s'évanouir.
LA MUSE
Qu'aviez-vous donc, ô mon poète
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies posthumes) - La nuit
Quand la lune blanche
S'accroche à la branche
Pour voir
Si quelque feu rouge
Dans l'horizon bouge
Le soir,
Fol alors qui livre
A la nuit son livre
Savant,
Son pied aux collines,
Et ses mandolines
Au vent ;
Fol qui
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies complémentaires) - Le chant des amis
De ta source pure et limpide
Réveille-toi, fleuve argenté ;
Porte trois mots, coursier rapide :
Amour, patrie et liberté !
Quelle voile, au vent déployée,
Trace dans l'onde un vert sillon ?
Qui t'a jusqu'à nous envoyée ?
Quel est ton nom, ton
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Le fils du Titien
Lorsque j'ai lu Pétrarque, étant encore enfant,
J'ai souhaité d'avoir quelque gloire en partage.
Il aimait en poète et chantait en amant ;
De la langue des dieux lui seul sut faire usage.
Lui seul eut le secret de saisir au passage
Les battements du coeur qui durent
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Premières poésies) - Le lever
Assez dormir, ma belle !
Ta cavale isabelle
Hennit sous tes balcons.
Vois tes piqueurs alertes,
Et sur leurs manches vertes
Les pieds noirs des faucons.
Vois écuyers et pages,
En galants équipages,
Sans rochet ni pourpoint,
Têtes chaperonnées,
Traîner les haquenées,
Leur arbalète au poing.
Vois
Alfred de MUSSET (1810-1857) - Le petit endroit
Vous qui venez ici
dans une humble posture
De vos flancs alourdis
décharger le fardeau
Veuillez quand vous aurez
Soulagé la nature
Et déposé dans l'urne
un modeste cadeau
Epancher dans l'amphore
un courant
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Le Rhin allemand
Réponse à la chanson de Becker
Nous l'avons eu, votre Rhin allemand,
Il a tenu dans notre verre.
Un couplet qu'on s'en va chantant
Efface-t-il la trace altière
Du pied de nos chevaux marqué dans votre sang ?
Nous l'avons eu, votre Rhin allemand.
Son sein
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies posthumes) - Le Rhin
Ô Rhin, sais-tu pourquoi les amants insensés,
Abandonnant leur âme aux tendres rêveries,
Par tes bois verdoyants, par tes larges prairies
S'en vont par leur folie incessamment poussés ?
Sais-tu pourquoi jamais les tristes railleries,
Les exemples d'hier, ni ceux des temps passés,
De tes monts
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Le rideau de ma voisine
Imité de Goethe.
Le rideau de ma voisine
Se soulève lentement.
Elle va, je l'imagine,
Prendre l'air un moment.
On entr'ouvre la fenêtre :
Je sens mon coeur palpiter.
Elle veut savoir peut-être
Si je suis à guetter.
Mais, hélas !
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Premières poésies) - Le saule
(extrait)
Pâle étoile du soir, messagère lointaine,
Dont le front sort brillant des voiles du couchant,
De ton palais d'azur, au sein du firmament,
Que regardes-tu dans la plaine ?
La tempête s'éloigne, et les vents sont calmés.
La forêt, qui frémit, pleure sur la bruyère ;
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Premières poésies) - Les voeux stériles
Puisque c'est ton métier, misérable poète,
Même en ces temps d'orage, où la bouche est muette,
Tandis que le bras parle, et que la fiction
Disparaît comme un songe au bruit de l'action ;
Puisque c'est ton métier de faire de ton âme
Une prostituée, et que, joie ou douleur,
Tout demande
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Lucie
Élégie
Mes chers amis, quand je mourrai,
Plantez un saule au cimetière.
J'aime son feuillage éploré ;
La pâleur m'en est douce et chère,
Et son ombre sera légère
À la terre où je dormirai.
Un soir, nous étions seuls, j'étais assis près
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Premières poésies) - Madame la Marquise
Vous connaissez que j'ai pour mie
Une Andalouse à l'oeil lutin,
Et sur mon coeur, tout endormie,
Je la berce jusqu'au matin.
Voyez-la, quand son bras m'enlace,
Comme le col d'un cygne blanc,
S'enivrer, oublieuse et lasse,
De quelque rêve nonchalant.
Gais chérubins ! veillez sur
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Premières poésies) - Madrid
Madrid, princesse des Espagnes,
Il court par tes mille campagnes
Bien des yeux bleus, bien des yeux noirs.
La blanche ville aux sérénades,
Il passe par tes promenades
Bien des petits pieds tous les soirs.
Madrid, quand tes taureaux bondissent,
Bien des mains blanches applaudissent,
Bien des écharpes sont en jeux.
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Marie
Sonnet
Ainsi, quand la fleur printanière
Dans les bois va s'épanouir,
Au premier souffle du zéphyr
Elle sourit avec mystère ;
Et sa tige fraîche et légère,
Sentant son calice s'ouvrir,
Jusque dans le sein de la terre
Frémit de joie et de désir.
Ainsi,
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Mimi Pinson
Chanson
Mimi Pinson est une blonde,
Une blonde que l'on connaît.
Elle n'a qu'une robe au monde,
Landerirette !
Et qu'un bonnet.
Le Grand Turc en a davantage.
Dieu voulut de cette façon
La rendre sage.
On ne peut pas la mettre en gage,
La robe de Mimi Pinson.
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Non, quand bien même une amère souffrance
Non, quand bien même une amère souffrance
Dans ce coeur mort pourrait se ranimer ;
Non, quand bien même une fleur d'espérance
Sur mon chemin pourrait encor germer ;
Quand la pudeur, la grâce et l'innocence
Viendraient en toi me plaindre et me charmer,
Non,
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