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Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Des Fleurs de bonne volonté) - Petites misères de mai
On dit : l'Express
Pour Bénarès !
La Basilique
Des gens cosmiques !....
Allons, chantons
Le Grand Pardon !
Allons, Tityres
Des blancs martyres !
Chantons: Nenni !
A l'Infini,
Hors des clôtures
De
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Petits mystères
Chut ! Oh ! ce soir, comme elle est près !
Vrai, je ne sais ce qu'elle pense,
Me ferait-elle des avances ?
Est-ce là le rayon qui fiance
Nos coeurs humains à son coeur frais ?
Par quels ennuis kilométriques
Mener ma silhouette encor,
Avant de prendre
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Pierrots, III
Comme ils vont molester, la nuit,
Au profond des parcs, les statues,
Mais n'offrant qu'aux moins dévêtues
Leur bras et tout ce qui s'ensuit,
En tête-à-tête avec la femme
Ils ont toujours l'air d'être un tiers,
Confondent demain avec hier,
Et demandent
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Pierrots, II
Le coeur blanc tatoué
De sentences lunaires,
Ils ont : " Faut mourir, frères ! "
Pour mot-d'ordre-Évohé.
Quand trépasse une vierge,
Ils suivent son convoi,
Tenant leur cou tout droit
Comme on porte un beau cierge.
Rôle très-fatigant,
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Pierrots, IV
Maquillés d'abandon, les manches
En saule, ils leur font des serments,
Pour être vrais trop véhéments !
Puis, tumultuent en gigues blanches,
Beuglant : Ange ! tu m'as compris,
À la vie, à la mort ! - et songent :
Ah ! passer là-dessus l'éponge
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Pierrots, I
C'est, sur un cou qui, raide, émerge
D'une fraise empesée idem,
Une face imberbe au cold-cream,
Un air d'hydrocéphale asperge.
Les yeux sont noyés de l'opium
De l'indulgence universelle,
La bouche clownesque ensorcèle
Comme un singulier géranium.
Bouche qui
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Pierrots, V
Blancs enfants de choeur de la Lune,
Et lunologues éminents,
Leur Église ouvre à tout venant,
Claire d'ailleurs comme pas une.
Ils disent, d'un oeil faisandé,
Les manches très-sacerdotales,
Que ce bas-monde de scandale
N'est qu'un des mille coups de dé
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Des Fleurs de bonne volonté) - Rigueurs à nulle autre pareilles
Dans un album,
Mourait fossile
Un geranium
Cueilli aux Iles.
Un fin Jongleur
En vieil ivoire
Raillait la fleur
Et ses histoires....
- " Un requiem ! "
Demandait-elle.
- "Vous n'aurez rien
" Mademoiselle ! "....
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Des Fleurs de bonne volonté) - Romance
J'ai mille oiseaux de mer d'un gris pâle,
Qui nichent au haut de ma belle âme,
Ils en emplissent les tristes salles
De rythmes pris aux plus fines lames....
Or, ils salissent tout de charognes,
Et aussi de coraux, de coquilles ;
Puis volent en tonds fous, et se
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Des Fleurs de bonne volonté) - Sancta simplicitas
Passants, m'induisez point en beautés d'aventure,
Mon Destin n'en saurait avoir cure ;
Je ne peux plus m'occuper que des Jeunes Filles,
Avec ou sans parfum de famille.
Pas non plus mon chez moi, ces précaires liaisons,
Où l'on s'aime en comptant par saisons ;
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Derniers vers) - Simple agonie
Ô paria ! - Et revoici les sympathies de mai.
Mais tu ne peux que te répéter, ô honte !
Et tu te gonfles et ne crèves jamais.
Et tu sais fort bien, ô paria,
Que ce n'est pas du tout ça.
Oh ! que
Devinant
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Des Fleurs de bonne volonté) - Soirs de fête
Je suis la Gondole enfant chérie
Qui arrive à la fin de la fête,
Pour je ne sais quoi, par bouderie,
(Un soir trop beau me monte à la tête !)
Me voici déjà près de la digue ;
Mais la foule sotte et pavoisée,
Ah !
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Des Fleurs de bonne volonté) - Solo de lune
Je fume, étalé face au ciel,
Sur l'impériale de la diligence,
Ma carcasse est cahotée, mon âme danse
Comme un Ariel ;
Sans miel, sans fiel, ma belle âme danse,
Ô routes, coteaux, ô fumées, ô vallons,
Ma belle âme, ah ! récapitulons.
Nous nous aimions comme
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Premiers poèmes) - Solutions d'automne
Tout, paysage affligé de tuberculose,
Bâillonné de glaçons au rire des écluses,
Et la bise soufflant de sa pécore emphase
Sur le soleil qui s'agonise
En fichue braise...
Or, maint vent d'arpéger par bémols et par dièzes,
Tantôt en plainte d'un nerf qui se cicatrise,
Soudain en
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Stérilités
Cautérise et coagule
En virgules
Ses lagunes des cerises
Des félines Ophélies
Orphelines en folie.
Tarentules de feintises
La remise
Sans rancune des ovules
Aux félines Ophélies
Orphelines en folie.
Sourd aux brises des scrupules,
Vers la bulle
De la lune, adieu, nolise
Ces félines Ophélies
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Derniers vers) - Sur une défunte
Vous ne m'aimeriez pas, voyons,
Vous ne m'aimeriez pas plus,
Pas plus, entre nous,
Qu'une fraternelle Occasion ?...
- Ah ! elle ne m'aime pas !
Ah ! elle ne ferait pas le premier pas
Pour que nous tombions ensemble à genoux !
Si
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