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La Grande Misère de la France de Ivan Goll Nous n'irons plus au bois ma belle Les lauriers sont coupés les ponts Aussi : les arcs-en-ciel Et même le pont d'Avignon Jeanne d'Arc mortelle statue Un peu de bronze ensanglanté Dans cette France qui s'est tue Ton coeur a cessé de chanter Jeanne dans sa jupe de bure Assise sous les framboisiers Se prépare une confiture Avec du sang de cuirassiers La poule noire des nuages Pond les oeufs
Colette : «Rêverie de nouvel an», Les Vrilles de la vigne, 1908. Rêverie de Nouvel An. Toutes trois nous rentrons poudrées, moi, la petite bull1 et la bergère flamande... II a neigé dans les plis de nos robes, j'ai des épaulettes blanches, un sucre impalpable fond au creux du mufle camard2 de Poucette, et la bergère flamande scintille toute, de son
Alfred de Vigny, Chatterton, Acte III, Scène 1, 1835. [Chatterton, jeune poète pauvre, vit chez un couple de grands bourgeois : John Bell et son épouse Kitty, dont il est amoureux. II cherche l'inspiration et expose le problème fondamental auquel tout écrivain est, selon lui, nécessairement confronté.] La chambre de Chatterton, sombre, petite, pauvre, sans feu; un lit misérable et en désordre. CHATTERTON. Il est assis sur le
Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe (Livre 38, Chapitre 5) N'ayez pas peur, Cynthie ; ce n'est que la susurration des roseaux inclinés par notre passage dans leur forêt mobile. J'ai un poignard pour les jaloux et du sang pour toi. Que ce tombeau ne vous cause aucune épouvante, c'est celui d'une femme jadis aimée comme vous : Cecilia Metella reposait ici. Qu'elle est admirable, cette nuit, dans la campagne
Colette, Vrilles de la Vigne (jour gris) (...) J'appartiens à un pays que j'ai quitté. Tu ne peux empêcher qu'à cette heure s'y épanouisse au soleil toute une chevelure embaumée de forêts. Rien ne peut empêcher qu'à cette heure l'herbe profonde y noie le pied des arbres, d'un vert délicieux et apaisant dont mon âme a soif... Viens, toi qui l'ignores, viens que je te
Colette, Les Vrilles de la vigne Matins d'hiver, lampe rouge dans la nuit, air immobile et âpre d'avant le lever du jour, jardin deviné dans l'aube obscure, rapetissé, étouffé de neige, sapins accablés qui laissiez, d'heure en heure, glisser en avalanches le fardeau de vos bras noirs, - coups d'éventail des passereaux effarés, et leurs jeux inquiets dans une poudre de cristal plus ténue, plus pailletée
Jean-Marie G. Le Clézio : « Elles sont belles, les fumées... » Elles sont belles, les fumées. Du haut d'une montagne, je vois les fumées qui s'élèvent au-dessus des plaines et des vallées. Elles montent dans l'air calme, pendant des heures, s'étalent, puis disparaissent à une certaine hauteur, sans qu'on puisse voir comment. Elles forment des colonnes bien droites qui montent au-dessus des toits des maisons.
Vigny, Chatterton, 1835, Acte III, scène 1 CHATTERTON. Il est assis sur le pied de son lit et écrit sur ses genoux. — Il est certain qu'elle ne m'aime pas. — Et moi... je n'y veux plus penser. — Mes mains sont glacées, ma tête est brûlante. — Me voilà seul en face de mon travail. — Il ne s'agit plus de sourire et d'être bon
Voltaire, Contes en prose et en vers. Platon rêvait beaucoup, et on n'a pas moins rêvé depuis. Il avait songé que la nature humaine était autrefois double, et qu'en punition de ses fautes elle fut divisée en mâle et femelle. Il avait prouvé qu'il ne peut y avoir que cinq mondes parfaits, parce qu'il n'y a que cinq corps réguliers en mathématiques. Sa République fut un
Giono, QUE MA JOIE DEMEURE En arrivant à sa ferme, Jacquou eut soif. Il avait semé tout le jour. Sa bouche avait le goût de la balle de blé. Le goût du vin « J'ai vu, dit-il, là-bas air fond, du côté de la Jourdane, deux petites choses grosses comme des mouches. Ça devait être Jourdan et Bobi. » Il s'en alla jusqu'à sa cave. C'était
Madame de Sévigné, A Madame de Grignan 26 avril 1671 (Sur la mort de Vatel) Intendant de la Maison de Condé Le roi arriva jeudi au soir ; la chasse, les lanternes, le clair de lune, la promenade, la collation dans un lieu tapissé de jonquilles, tout cela fut à souhait. On soupa : il y eut quelques tables où le rôti manqua, à cause de
Rousseau, La Nouvelle Héloïse. Cinquième partie : Lettre VII (La fête des vendanges ou le sentiment de l'égalité) Depuis un mois les chaleurs de l'automne apprêtaient d'heureuses vendanges ; les premières gelées en ont amené l'ouverture ; le pampre grillé, laissant la grappe à découvert, étale aux yeux les dons du père Lyée, et semble inviter les mortels à s'en emparer. Toutes les vignes chargées de
Rousseau, La Nouvelle Héloïse. Quatrième partie : Lettre XI (Le paradis artificiel de l'Elysée) Il y avait plusieurs jours que j'entendais parler de cet Elysée dont on me faisait une espèce de mystère... En entrant dans ce prétendu verger, je fus frappé d'une agréable sensation de fraîcheur que d'obscurs ombrages, une verdure animée et vive, des fleurs éparses de tous côtés, un gazouillement d'eau courante, et
Balzac, Le Lys dans la vallée. L'amour infini, sans autre aliment qu'un objet à peine entrevu dont mon âme était remplie, je le trouvais exprimé par ce long ruban d'eau qui ruisselle au soleil entre deux rives vertes, par ces lignes de peupliers qui parent de leurs dentelles mobiles ce val d'amour, par les bois de chênes qui s'avancent entre les vignobles sur des coteaux que
Maurice Barrès, La Colline inspirée, I. Un homme a souffert de ce silence de Sion. Un homme, un prêtre, encadré de ses deux frères, prêtres eux-mêmes, les trois frères Baillard, au siècle dernier. On ne peut pas dire que ces personnages sont venus se placer dans la série des noms dignes de mémoire sur la colline nationale, et qu'ils forment le dernier anneau de la
Maurice Barrès, La Colline inspirée, I. Ce que les Baillard imprimaient à la terre lorraine, c'était le caractère de leur âme fidèle à une double tradition, catholique et lorraine. Comment ne pas aimer les personnages qui entreprennent de rétablir une magistrature spirituelle et de raviver le surnaturel sur les cimes de leur pays ? Et pourtant, c'est un lourd silence autour des trois frères Baillard,
Maurice Barrès, La Colline inspirée, I. Pendant longtemps, ces trois prêtres furent dans mon esprit une sorte de brouillard mystérieux. Ils flottaient devant moi aux parties les plus solitaires et les plus solennelles de la côte de Sion, surtout les jours où la brume l'enveloppe et l'isole. Ils m'attiraient. Pendant des années, dix, vingt ans peut-être, je me suis renseigné sur Quirin, sur le grand
Flaubert, Madame Bovary, (la mort de Charles). Le lendemain, Charles alla s'asseoir sur le banc, dans la tonnelle. Des jours passaient par le treillis ; les feuilles de vigne dessinaient leurs ombres sur le sable, le jasmin embaumait, le ciel était bleu, des cantharides bourdonnaient autour des lis en fleur, et Charles suffoquait comme un adolescent sous les vagues effluves amoureux qui gonflaient son coeur chagrin. A
Flaubert, Madame Bovary, II, chapitre 8. M. Lieuvain se rassit alors ; M. Derozerays se leva, commençant un autre discours. Le sien peut-être, ne fut point aussi fleuri que celui du Conseiller ; mais il se recommandait par un caractère de style plus positif, c'est-à-dire par des connaissances plus spéciales et des considérations plus relevées. Ainsi, l'éloge du gouvernement y tenait moins de place ; la
Flaubert, Madame Bovary, « les comices agricoles ». M. Lieuvain se rassit alors ; M. Derozerays se leva, commençant un autre discours. Le sien peut-être, ne fut point aussi fleuri que celui du Conseiller ; mais il se recommandait par un caractère de style plus positif, c'est-à-dire par des connaissances plus spéciales et des considérations plus relevées. Ainsi, l'éloge du gouvernement y tenait moins de place
Flaubert, l'Éducation sentimentale, I, 2. Les distractions de Frédéric étaient moins sérieuses. Il dessina dans la rue des Trois-Rois la généalogie du Christ, sculptée sur un poteau, puis le portail de la cathédrale. Après les drames moyen âge, il entama les mémoires : Froissart, Comines, Pierre de l'Estoile, Brantôme. Les images que ces lectures amenaient à son esprit l'obsédaient si fort, qu'il éprouvait le besoin de les
Flaubert, l'Éducation sentimentale, I, 2. Les distractions de Frédéric étaient moins sérieuses. Il dessina dans la rue des Trois-Rois la généalogie du Christ, sculptée sur un poteau, puis le portail de la cathédrale. Après les drames moyen âge, il entama les mémoires : Froissart, Comines, Pierre de l'Estoile, Brantôme. Les images que ces lectures amenaient à son esprit l'obsédaient si fort, qu'il éprouvait le besoin de les
Je fus voir l'autre jour cette duchesse de Ventadour. Elle était belle comme un ange. Madame de Nevers y vint coiffée à faire rire : il m'en faut croire, car vous savez comme j'aime la mode. La Martin l'avait toute bretaudée (1) par plaisir comme un patron de mode excessive. Elle avait donc tous ses cheveux coupés sur la tête, et frisés naturellement par cent
Provence, garde-moi - Colette, la Naissance du jour. Quel pays! L'envahisseur le dote de villas et de garages, d'automobiles, de faux « mas » où l'on danse ; le sauvage du Nord morcelle, spécule, déboise, et c'est tant pis, certes. Mais combien de ravisseurs se sont, au cours des siècles, épris d'une telle captive? Venus pour concerter sa ruine, ils s'arrêtent tout à coup, et l'écoutent
Nicolas BOILEAU (1636-1711) (Recueil : Epîtres) - A M. Arnauld
Oui, sans peine, au travers des sophismes de Claude,
Arnauld, des novateurs tu découvres la fraude,
Et romps de leurs erreurs les filets captieux :
ais que sert que ta main leur dessille les yeux,
Si toujours dans leur âme une pudeur rebelle,
Près d'embrasser l'Eglise, au prêche les rappelle ?
Non, ne crois
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