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Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Locutions des Pierrots, IV
Tu dis que mon coeur est à jeun
De quoi jouer tout seul son rôle,
Et que mon regard ne t'enjôle
Qu'avec des infinis d'emprunt !
Et tu rêvais avoir affaire
À quelque pauvre in-octavo...
Hélas ! c'est vrai que mon
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Locutions des Pierrots, IX
Ton geste,
Houri,
M'a l'air d'un memento mori
Qui signifie au fond : va, reste...
Mais je te dirai ce que c'est,
Et pourquoi je pars, foi d'honnête
Poète
Français.
Ton coeur a la conscience nette,
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Locutions des Pierrots, I
Les mares de vos yeux aux joncs de cils,
Ô vaillante oisive femme,
Quand donc me renverront-ils
La Lune-levante de ma belle âme ?
Voilà tantôt une heure qu'en langueur
Mon coeur si simple s'abreuve
De vos vilaines rigueurs,
Avec le regard
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Locutions des Pierrots, VIII
Ah ! tout le long du coeur
Un vieil ennui m'effleure...
M'est avis qu'il est l'heure
De renaître moqueur.
Eh bien ? je t'ai blessée ?
Ai-je eu le sanglot faux,
Que tu prends cet air sot
De La Cruche
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Locutions des Pierrots, VII
Coeur de profil, petite âme douillette,
Tu veux te tremper un matin en moi,
Comme on trempe, en levant le petit doigt,
Dans son café au lait une mouillette !
Et mon amour, si blanc, si vert, si grand,
Si tournoyant !
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Locutions des Pierrots, VI
Je te vas dire : moi, quand j'aime,
C'est d'un coeur, au fond sans apprêts,
Mais dignement élaboré
Dans nos plus singuliers problèmes.
Ainsi, pour mes moeurs et mon art,
C'est la période védique
Qui seule à bon droit revendique
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Locutions des Pierrots, V
T'occupe pas, sois Ton Regard,
Et sois l'âme qui s'exécute ;
Tu fournis la matière brute,
Je me charge de l'oeuvre d'art.
Chef-d'oeuvre d'art sans idée-mère
Par exemple ! Oh ! dis, n'est-ce pas,
Faut pas nous mettre sur les bras
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Locutions des Pierrots, XIII
Eh bien oui, je l'ai chagrinée,
Tout le long, le long de l'année ;
Mais quoi ! s'en est-elle étonnée ?
Absolus, drapés de layettes,
Aux lunes de miel de l'Hymette,
Nous avions par trop l'air vignette !
Ma
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Locutions des Pierrots, XII
Encore un livre ; ô nostalgies
Loin de ces très-goujates gens,
Loin des saluts et des argents,
Loin de nos phraséologies !
Encore un de mes pierrots mort ;
Mort d'un chronique orphelinisme ;
C'était un coeur plein de dandysme
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Locutions des Pierrots, XIV
Les mains dans les poches,
Le long de la route,
J'écoute
Mille cloches
Chantant : " les temps sont proches ;
" Sans que tu t'en doutes ! "
Ah ! Dieu m'est égal !
Et je suis chez moi !
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Locutions des Pierrots, XI
Et je me console avec la
Bonne fortune
De l'alme Lune.
Ô Lune, Ave Paris stella !
Tu sais si la femme est cramponne ;
Eh bien, déteins,
Glace sans tain,
Sur mon œil ! qu'il soit tout atone,
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Locutions des Pierrots, XVI
Je ne suis qu'un viveur lunaire
Qui fait des ronds dans les bassins,
Et cela, sans autre dessein
Que devenir un légendaire.
Retroussant d'un air de défi
Mes manches de mandarin pâle,
J'arrondis ma bouche et - j'exhale
Des conseils
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Locutions des Pierrots, XV
J'entends battre mon Sacré-Coeur
Dans le crépuscule de l'heure,
Comme il est méconnu, sans soeur,
Et sans destin, et sans demeure !
J'entends battre ma jeune chair
Équivoquant par mes artères,
Entre les Édens de mes vers
Et la province de
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Locutions des Pierrots, X
Que loin l'âme type
Qui m'a dit adieu
Parce que mes yeux
Manquaient de principes !
Elle, en ce moment,
Elle, si pain tendre,
Oh ! peut-être engendre
Quelque garnement.
Car on l'a unie
Avec un
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Lunes en détresse
Vous voyez, la Lune chevauche
Les nuages noirs à tous crins,
Cependant que le vent embouche
Ses trente-six mille buccins !
Adieu, petits coeurs benjamins
Choyés comme Jésus en crèche,
Qui vous vantiez d'être orphelins
Pour avoir toute la brioche !
Partez dans le
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Des Fleurs de bonne volonté) - Maniaque
Eh oui que l'on en sait de simples,
Aux matins des villégiatures,
Foulant les prés ! et dont la guimpe
A bien quelque âme pour doublure....
Mais, chair de pêche, âme en rougeurs !
Chair de victime aux Pubertés,
Ames prêtes, d'un voyageur
Qui passe, prêtes à dater !
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Premiers poèmes) - Moeurs
Ô virtuosités à deux et, vrai ! si seules,
Êtes-vous bien la clef des havres de l'Oubli?
Ou nous faut-il tourner à mort la grise meule
Des froments pour l'Hostie à qui Dieu fait la gueule
En coeur? Errer jusqu'à l'octroi des Ramollis ?...
Donc, aux abois, du fond des
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Nobles et touchantes divagations sous la lune
Un chien perdu grelotte en abois à la Lune...
Oh ! pourquoi ce sanglot quand nul ne l'a battu ?
Et, nuits ! que partout la même Ame ! En est-il une
Qui n'aboie à l'Exil ainsi qu'un chien perdu ?
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Des Fleurs de bonne volonté) - Notre petite compagne
Si mon Air vous dit quelque chose,
Vous auriez tort de vous gêner ;
Je ne la fais pas à la pose ;
Je suis La Femme, on me connaît.
Bandeaux plats ou crinière folle,
Dites ? quel Front vous rendrait fou ?
J'ai l'art de toutes
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Premiers poèmes) - Nuage
Oh, laisse-moi tranquille, dans mon destin,
Avec tes comparaisons illégitimes !
Un examen plus serré ferait estime
Du moindre agent,... - toi, tu y perds ton latin.
Preuves s'entendant comme larrons en foire,
Clins d'yeux bleus pas plus sûrs que l'afflux de sang
Qui les envoya voir : me voilà
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Nuitamment
O Lune, coule dans mes veines
Et que je me soutienne à peine,
Et croie t'aplatir sur mon cœur !
Mais, elle est pâle à faire peur !
Et montre par son teint, sa mise,
Combien elle en a vu de grises !
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Des Fleurs de bonne volonté) - Petites misères d'août
Oh ! quelle nuit d'étoiles, quelles saturnales !
Oh ! mais des galas inconnus
Dans les annales
Sidérales !
Bref, un Ciel absolument nu !
Ô Loi du Rythme sans appel !
Que le moindre Astre certifie
Par son humble chorégraphie
Mais
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Des Fleurs de bonne volonté) - Petites misères d'automne
Je me souviens, - dis, rêvé ce bal blanc ?
Une, en robe rose et les joues en feu,
M'a tout ce soir-là dévoré des yeux,
Des yeux impérieux et puis dolents,
(Je vous demande un peu !)
Car vrai, fort peu sur moi
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Des Fleurs de bonne volonté) - Petites misères d'hiver
Vers les libellules
D'un crêpe si blanc des baisers
Qui frémissent de se poser,
Venus de si loin, sur leurs bouts cicatrisés,
Ces seins, déjà fondants, ondulent
D'un air somnambule...
Et cet air enlise
Dans le défoncé des divans
Rembourrés d'eiders dissolvants
Le Cygne du Saint-Graal, qui
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Des Fleurs de bonne volonté) - Petites misères d'octobre
Octobre m'a toujours fiché dans la détresse ;
Les Usines, cent goulots fumant vers les ciels....
Les poulardes s'engraissent
Pour Noël.
Oh ! qu'alors, tout bramant vers d'albes atavismes,
Je fonds mille Icebergs vers les septentrions
D'effarants mysticismes
Des Sions !....
Car les seins
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