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présent.
Emile Zola, La Bête humaine (la fêlure héréditaire) Jacques fuyait dans la nuit mélancolique. Il monta au galop le sentier d'une côte, retomba au fond d'un étroit vallon. Des cailloux roulant sous ses pas l'effrayèrent, il ne se lança à gauche parmi les broussailles, fit un crochet qui le ramena à droite sur un plateau vide. Brusquement, il dévala, il buta contre la haie du chemin
Émile Zola, L'Assommoir, chapitre VIII. (La demande en mariage) "Oui, je vous veux, répétait-il, en tapant son poing sur son genou d'un martèlement continu. Vous entendez bien, je vous veux... Il n'y a rien à dire à ça, je pense ?" Gervaise, peu à peu, s'attendrissait. Une lâcheté du coeur et des sens la prenait, au milieu de ce désir brutal dont
ZOLA, Le Roman expérimental, 1880 Eh bien ! en revenant au roman, nous voyons également que le romancier est fait d'un observateur et d'un expérimentateur. L'observateur chez lui donne les faits tels qu'ils les a observés, pose le point de départ, établit le terrain solide sur lequel vont marcher les personnages et se développer les phénomènes. Puis l'expérimentateur paraît et institue l'expérience, je veux dire fait
Paul Claudel, Le Soulier de satin, 1re journée, scène V, versets 333 à 345. Doña Prouhèze monte debout sur la selle et se déchaussant elle met son soulier de satin entre les mains de la Vierge. Vierge, patronne et mère de cette maison, Répondante et protectrice de cet homme dont le cœur vous est pénétrable plus qu'à moi et compagne de sa longue solitude, Alors si ce n'est
Abbé Claude CHERRIER (1655-1738) - Description chimérique d'un être de raison...
DESCRIPTION CHIMÉRIQUE D'UN ÊTRE DE RAISON,
FABRIQUÉ DE PIÈCES RAPPORTÉES, HABILLÉ D'UNE
ÉTOFFE A DOUBLE SENS, LEQUEL FUT CONSTRUIT
PAR UNE ASSEMBLÉE D'ÉQUIVOQUES,ASSISTÉES DU
GÉNIE BURLESQUE (1713)
Il a un corps de garde,
Des membres de période,
Une tête d'Armée,
Une face de
Claude-Emmanuel Lhuillier, dit CHAPELLE (1626-1686) - Son épitaphe
Ci-gît qu'on aima comme quatre,
Qui n'eut ni force ni vertu,
Et qui fut soldat sans se battre,
Et poète sans être battu.
Claude-Emmanuel Lhuillier, dit CHAPELLE (1626-1686) - A Ninon
De grâce, introduis-moi chez elle
Je brûle de voir cette belle
Si c'est mon mal, si c'est mon bien
Je veux mourir si j'en sais rien.
....
Elle est ou contraire ou propice
Selon qu'il plaît à son caprice
Et son caprice, ce dit-on
Vaut souvent mieux que sa raison.
Claude-Emmanuel Lhuillier, dit CHAPELLE (1626-1686) - Ballade à mademoiselle de Lenclos
Vous dans qui le plus beau des dieux
Son aimable et son gracieux
Voulut si pleinement répandre,
Vous, dont le luth harmonieux
Fait que tous, jeunes et vieux
Sont à vous, à vendre et dépendre,
Comme, en sa mort mélodieux
Chante un cygne aux bords
Claude-Emmanuel Lhuillier, dit CHAPELLE (1626-1686) - Contre ses parents
Sonnet irrégulier.
A Monsieur Moreau.
Oui, Moreau, ma façon de vivre
Est de voir peu d'honnêtes gens
Et prier Dieu qu'il me délivre
Surtout de messieurs mes parents.
Ce que j'ai souffert avec eux
Surpasse même la souffrance
De celui
Claude-Emmanuel Lhuillier, dit CHAPELLE (1626-1686) - L'hiver
A Monsieur l'abbé de Chaulieu.
Cher abbé, souviens-toi qu'Horace
Veut qu'on mette pendant ces froids
Largement du vin dans la tasse
Et dans le foyer force bois.
Vois-tu nos arbres et nos toits
Soutenir à peine le poids
De la neige qui s'y ramasse ?
Vois-tu nos fleuves, comme en
Marc Claude de BUTTET (1530-1586) (Recueil : L'Amalthée) - Que me fuis-tu ? Mille Nymphes me cherchent
Que me fuis-tu ? Mille Nymphes me cherchent
Les Muses m'ont apporté leurs presens,
J'ay de Venus les verds myrtes plaisans,
J'ay de Phebus les lauriers qui ne sechent.
Cruelle, au moins si tels biens ne t'allechent,
Si mon
Marc Claude de BUTTET (1530-1586) (Recueil : L'Amalthée) - Dans la forest d'esperance lointaine
Dans la forest d'esperance lointaine
Souci, douleur, regret et deconfort,
Comme aspres chiens abboians pressent fort
Un pauvre cerf, hatant sa course vaine.
Souci le tient, douleur presque l'entreine,
Regret pront saute, et le serre, et le mord,
Desir haut trompe
Marc Claude de BUTTET (1530-1586) (Recueil : L'Amalthée) - Ja le matin, qui l'univers redore
Ja le matin, qui l'univers redore,
De franges d'or et de perles s'ornoit,
Et doucement tout en roses tournoit
Le char serein de l'Indienne aurore.
Las ! le souci qui sans fin me devore
Aucun espoir de paix ne me donnoit :
Claude BOUTON (1473-1556) (Recueil : Le Miroir des Dames) - Éloge des femmes
Nous disons que nous sommes saiges
Et que les femmes sont fragiles ;
Mais Dieu qui connoist nos couraiges
Nous voyt de vertus fort debiles,
Et en tous vices bien abiles
Et nous peuvent femmes reprendre
Mieulx que ne les sarions apprendre.
Nicolas BOILEAU (1636-1711) (Recueil : Epîtres) - A M. Arnauld
Oui, sans peine, au travers des sophismes de Claude,
Arnauld, des novateurs tu découvres la fraude,
Et romps de leurs erreurs les filets captieux :
ais que sert que ta main leur dessille les yeux,
Si toujours dans leur âme une pudeur rebelle,
Près d'embrasser l'Eglise, au prêche les rappelle ?
Non, ne crois
Bonaventure DES PÉRIERS (149x-1544) - Chanson
A Claude Bectone, Dauphinoise.
Si Amour n'était tant volage
Ou qu'on le pût voir en tel âge
Qu'il sût les labeurs estimer,
On pourrait bien sans mal aimer.
Si Amour avait connaissance
De son invincible puissance,
Laquelle il oit tant réclamer,
On pourrait bien sans mal aimer.
Marc-Antoine DESAUGIERS (1772-1827) (Recueil : Chansons) - Tableau de Paris (A cinq heures du soir)
En tous lieux, la foule
Par torrents s'écoule ;
L'un court, l'autre roule ;
Le jour baisse et fuit ;
Les affaires cessent,
Les dîners se pressent,
Les tables se dressent,
Il est bientôt nuit.
Là, je devine
Poularde fine
Et bécassine
Et dindon truffé
Claude-Joseph DORAT (1734-1780) (Recueil : Les baisers) - Hymne au baiser
Don céleste, volupté pure,
De l'univers moteur secret,
Doux aiguillon de la nature,
Et son plus invincible attrait,
Éclair, qui, brûlant ce qu'il touche,
Par l'heureux signal de la bouche,
Avertit tous les autres sens ;
Viens jouer autour de ma lyre ;
Qu'on reconnaisse ton délire
À la chaleur de mes accens.
Claude-Joseph DORAT (1734-1780) (Recueil : Les baisers) - L'étincelle
Donne-moi, ma belle maîtresse,
Donne-moi, disais-je, un baiser,
Doux, amoureux, plein de tendresse...
Tu n'osas me le refuser :
Mais que mon bonheur fut rapide !
Ta bouche à peine, souviens-t-en,
Eut effleuré ma bouche avide,
Elle s'en détache à l'instant.
Ainsi s'exhale une étincelle.
Oui, plus que Tantale agité,
Je vois, comme une onde
Claude-Joseph DORAT (1734-1780) (Recueil : Les baisers) - La convention
Oui ; de ta bouche enfantine
Donne-moi dans ces vergers
Autant de furtifs baisers
Qu'Ovide en prit à Corine ;
Autant (je n'en veux pas plus)
Qu'il naît d'amours sur tes traces,
Qu'on voit jouer de Vénus
Et de beautés et de grâces,
Sur ton sein, entre tes bras,
Dans ton délicat sourire,
Dans
Claude-Joseph DORAT (1734-1780) (Recueil : Les baisers) - La réserve
Quand neuf baisers m'auront été promis,
Ne m'en donne que huit, et malgré ta promesse,
Soudain, échappe, ma Thaïs.
En la trompant, augmente mon ivresse :
Cours te cacher derrière tes rideaux,
Dans ton alcôve, asyle du mystère,
Sous l'ombrage de tes berceaux ;
Fuis, reparais, et ris de ma colère.
De berceaux en
Claude-Joseph DORAT (1734-1780) (Recueil : Les baisers) - Le baiser du matin
Les étoiles brillaient encore :
A peine un jour faible et douteux
Ouvre la paupière de Flore,
Qui, dans ses bras voluptueux,
Retient l'inconstant qu'elle adore.
Le souffle humide d'un vent frais
Effleure les airs qu'il épure,
Soupire à travers ces bosquets,
Et vient hâter par son murmure
Le chant des hôtes
Claude-Joseph DORAT (1734-1780) - Le désir
Ode anacréontique
Souffle divin, puissant moteur,
Dont les impressions soudaines
Font couler le feu dans nos veines,
Et le plaisir dans notre coeur :
Désir, j'adore ton ivresse,
Tes traits rapides et brûlants,
Et tes impétueux élans,
Et ta langueur enchanteresse...
Vents, taisez-vous, faunes ardents
Cessez votre
Claude-Joseph DORAT (1734-1780) (Recueil : Les baisers) - Les baisers comptés
Sous ces tilleuls qui nous prêtent leur ombre,
Tu me promis cent baisers l'autre jour ;
Tu me les a donnés, mais sans passer leur nombre,
Eh ! Quel nombre, dis moi, peut suffire à l'amour ?
Lorsque Cérès enrichit la nature,
Sait-elle donc, trop avare Thaïs,
Le compte de tous les épis
Claude d' ESTERNOD (1592-1640) - L'ambition de certains courtisans nouveaux venus
[...] Pour amortir l'orgueil de mille vanités,
Considérons jadis quels nous avons été,
Et, faisant à nature une amende honorable,
Dis, superbe : J'étais vilain au préalable
Que d'être gentilhomme ; et, puisque de vilain
Je me suis anobli du jour au lendemain,
Du jour au lendemain je peux changer de titre
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