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Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Dernière gerbe) - Insondable, immuable, éternel, absolu
Insondable, immuable, éternel, absolu ;
Face de vision ; être qui toujours crée ;
Centre ; rayonnement d'épouvante sacrée ;
Toute-puissance ayant des devoirs et des lois ;
Présence sans figure et sans borne et sans voix ;
Seul, pour prunelle ayant l'immensité sereine ;
Regardant du même oeil
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - J'aime un petit enfant, et je suis un vieux fou.
J'aime un petit enfant, et je suis un vieux fou.
- Grand-père ? - Quoi ? - Je veux m'en aller. - Aller où ?
- Où je voudrai. - Partons. - Je veux rester, grand-père.
- Restons. - Grand-père
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Dernière gerbe) - Janvier est revenu. Ne crains rien, noble femme !
Janvier est revenu. Ne crains rien, noble femme !
Qu'importe l'an qui passe et ceux qui passeront !
Mon amour toujours jeune est en fleur dans mon âme ;
Ta beauté toujours jeune est en fleur sur ton front.
Sois
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Je la revois, après vingt ans, l'île où Décembre
Je la revois, après vingt ans, l'île où Décembre
Me jeta, pâle naufragé.
La voilà ! c'est bien elle. Elle est comme une chambre
Où rien encor n'est dérangé.
Oui, c'était bien ainsi qu'elle était ; il me semble
Qu'elle
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'année terrible) - Je n'ai pas de palais épiscopal en ville
Je n'ai pas de palais épiscopal en ville,
Je n'ai pas de prébende et de liste civile,
Nul temple n'offre un trône à mon humilité,
Nul suisse en colonel ne brille à mon côté,
Je ne me montre pas aux gros yeux des ganaches
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les chansons des rues et des bois) - Je ne me mets pas en peine
Je ne me mets pas en peine
Du clocher ni du beffroi ;
Je ne sais rien de la reine,
Et je ne sais rien du roi ;
J'ignore, je le confesse,
Si le seigneur est hautain,
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'année terrible) - Je ne veux condamner personne, ô sombre histoire
Je ne veux condamner personne, ô sombre histoire.
Le vainqueur est toujours traîné par sa victoire
Au-delà de son but et de sa volonté ;
Guerre civile ! ô deuil ! le vainqueur emporté
Perd pied dans son triomphe et sombre en cette eau
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Je ne vois pas pourquoi je ferais autre chose
Je ne vois pas pourquoi je ferais autre chose
Que de rêver sous l'arbre où le ramier se pose ;
Les chars passent, j'entends grincer les durs essieux ;
Quand les filles s'en vont laver à la fontaine,
Elles prêtent l'oreille à ma
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'art d'être grand-père) - Je prendrai par la main les deux petits enfants
Je prendrai par la main les deux petits enfants ;
J'aime les bois où sont les chevreuils et les faons,
Où les cerfs tachetés suivent les biches blanches
Et se dressent dans l'ombre effrayés par les branches ;
Car les fauves
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Je pressais ton bras qui tremble
Je pressais ton bras qui tremble ;
Nous marchions tous deux ensemble,
Tous deux heureux et vainqueurs.
La nuit était calme et pure ;
Dieu remplissait la nature
L'amour emplissait nos coeurs.
Tendre extase ! saint mystère !
Entre le ciel
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Dernière gerbe) - Je racontais un conte
Je racontais un conte
A quatre ou cinq marmots, auditoire choisi,
Et j'en étais, je crois, à l'endroit que voici :
"... Dans un instant où Dieu tournait le dos, le diable
Se glissa, sans rien dire et d'un air amiable,
Ce qu'il fait très souvent, derrière le bon Dieu ;
Il
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Je respire où tu palpites,
Je respire où tu palpites,
Tu sais ; à quoi bon, hélas !
Rester là si tu me quittes,
Et vivre si tu t'en vas ?
A quoi bon vivre, étant l'ombre
De cet ange qui s'enfuit ?
A quoi bon, sous le ciel sombre,
N'être plus que
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Je sais bien qu'il est d'usage...
Je sais bien qu'il est d'usage
D'aller en tous lieux criant
Que l'homme est d'autant plus sage
Qu'il rêve plus de néant ;
D'applaudir la grandeur noire,
Les héros, le fer qui luit,
Et la guerre, cette gloire
Qu'on fait avec de la nuit ;
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Je suis enragé. J'aime
Je suis enragé. J'aime et je suis un vieux fou.
- Grand-père ? - Quoi ? - je veux m'en aller. - Aller où ?
- Où je voudrai. - C'est bien. - Je veux sortir, grand-père.
- Sortons. - Grand-père ? - Quoi ? - Pleuvra-t-il ? - Non,
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Je suis fait d'ombre et de marbre
Je suis fait d'ombre et de marbre.
Comme les pieds noirs de l'arbre,
Je m'enfonce dans la nuit.
J'écoute ; je suis sous terre ;
D'en bas je dis au tonnerre :
Attends ! ne fais pas de bruit.
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Je suis naïf, toi cruelle
Je suis naïf, toi cruelle,
Et j'ai la simplicité
De brûler au feu mon aile
Et mon âme à ta beauté ;
Ta lumière m'est rebelle
Et je m'en sens dévorer ;
Mais la chose sombre et belle
Et dont tu
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Dernière gerbe) - Je t'aime, avec ton oeil candide
je t'aime, avec ton oeil candide et ton air mâle,
Ton fichu de siamoise et ton cou brun de hâle,
Avec ton rire et ta gaîté,
Entre la Liberté, reine aux fières prunelles,
Et la Fraternité, doux ange ouvrant ses ailes,
Ma paysanne Egalité !
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Je travaille
Amis, je me remets à travailler ; j'ai pris
Du papier sur ma table, une plume, et j'écris ;
J'écris des vers, j'écris de la prose ; je songe.
Je fais ce que je puis pour m'ôter du mensonge,
Du mal, de l'égoïsme et de l'erreur ; j'entends
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les chansons des rues et des bois) - Jeanne chante ; elle se penche
Jeanne chante ; elle se penche
Et s'envole ; elle me plaît ;
Et, comme de branche en branche,
Va de couplet en couplet.
De quoi donc me parlait-elle ?
Avec sa fleur au corset,
Et l'aube
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'art d'être grand-père) - Jeanne dort
Jeanne dort ; elle laisse, ô pauvre ange banni,
Sa douce petite âme aller dans l'infini ;
Ainsi le passereau fuit dans la cerisaie ;
Elle regarde ailleurs que sur terre, elle essaie,
Hélas, avant de boire à nos coupes de fiel,
De renouer un peu dans l'ombre
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'art d'être grand-père) - Jeanne endormie
L'oiseau chante ; je suis au fond des rêveries.
Rose, elle est là qui dort sous les branches fleuries,
Dans son berceau tremblant comme un nid d'alcyon,
Douce, les yeux fermés, sans faire attention
Au glissement de l'ombre et du soleil sur elle.
Elle est toute
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'art d'être grand-père) - Jeanne était au pain sec...
Jeanne était au pain sec dans le cabinet noir,
Pour un crime quelconque, et, manquant au devoir,
J'allai voir la proscrite en pleine forfaiture,
Et lui glissai dans l'ombre un pot de confiture
Contraire aux lois. Tous ceux sur qui, dans ma cité,
Repose le salut de la société,
S'indignèrent,
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'art d'être grand-père) - Jeanne fait son entrée
Jeanne parle ; elle dit des choses qu'elle ignore ;
Elle envoie à la mer qui gronde, au bois sonore,
A la nuée, aux fleurs, aux nids, au firmament,
A l'immense nature un doux gazouillement,
Tout un discours, profond peut-être, qu'elle achève
Par un sourire où flotte une âme, où
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'art d'être grand-père) - Jeanne songeait
Jeanne songeait, sur l'herbe assise, grave et rose ;
Je m'approchai : - Dis-moi si tu veux quelque chose,
Jeanne ? - car j'obéis à ces charmants amours,
Je les guette, et je cherche à comprendre toujours
Tout ce qui peut passer par ces divines têtes.
Jeanne m'a répondu : -je voudrais voir
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les voix intérieures) - Jeune fille, l'amour, c'est d'abord un miroir
Jeune fille, l'amour, c'est d'abord un miroir
Où la femme coquette et belle aime à se voir,
Et, gaie ou rêveuse, se penche ;
Puis, comme la vertu, quand il a votre coeur,
Il en chasse le mal et le vice moqueur,
Et
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