LE SITE D'AIDE À LA DISSERTATION ET AU COMMENTAIRE DE TEXTE EN FRANCAIS
EXEMPLES DE RECHERCHE
Saisissez vos mots-clés séparés par des espaces puis cochez les rubriques dans lesquelles rechercher.
Enfin choisissez le mode de recherche. "ET" signifie que tous les mots-clés doivent être trouvés et "OU" signife qu'un des mots-clés doit être
présent.
Bal chez madame de Bauséant - Honoré de BALZAC - Le Père Goriot. Les lanternes de cinq cents voitures éclairaient les abords de l'hôtel de Beauséant. De chaque côté de la porte illuminée piaffait un gendarme. Le grand monde affluait si abondamment, et chacun mettait tant d'empressement à voir cette grande femme au moment de sa chute, que les appartements, situés au rez-de-chaussée de l'hôtel étaient déjà pleins quand madame de Nucingen et Rastignac s'y présentèrent....
Mikhaïl BOULGAKOV : Le Roman de Monsieur de Molière, 1972. « Qu'est-ce qui m'empêche de dire la vérité en riant ? » Horace. Une accoucheuse qui avait appris son art à la maternité de l'Hôtel-Dieu de Paris sous la direction de la fameuse Louise Bourgeois délivra le 13 janvier 1622 la très aimable madame Poquelin, née Cressé, d'un premier enfant, un prématuré de sexe masculin. Je peux dire sans crainte de me tromper que si...
Balzac, Le Père Goriot (corruption des ménages : amour et argent). - Mon cher père! allez-y prudemment. Si vous mettiez la moindre velléité de vengeance en cette affaire, et si vous montriez des intentions trop hostiles, je serais perdue. Il vous connaît, il a trouvé tout naturel que, sous votre inspiration, je m'inquiétasse de ma fortune; mais, je vous le jure, il la tient en ses mains, et a voulu la tenir. Il est homme à...
Musset, Lorenzaccio, Acte III, scène 7. PHILIPPE — Il est temps que cela finisse, voyez-vous ; On nous tuerait nos enfants et on déshonorerait nos filles. Il est temps que Florence apprenne à ces bâtards ce que c'est que le droit de vie et de mort. Les Huit n'ont pas le droit de condamner mes enfants; et moi, je n'y survivrais pas, voyez-vous. LES CONVIVES — N'aie pas peur, Philippe, nous sommes là. PHILIPPE — Je suis le...
Honoré de Balzac, Étude de femme, 1830. Incipit. Dédié au marquis Jean-Charles Di Negro. La marquise de Listomère est une de ces jeunes femmes élevées dans l'esprit de la Restauration. Elle a des principes, elle fait maigre, elle communie, et va très-parée au bal, aux Bouffons, à l'Opéra ; son directeur lui permet d'allier le profane et le sacré. Toujours en règle avec l'église et avec le monde, elle offre une image du temps présent, qui...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - A monsieur d'Avanson
Si je n'ai plus la faveur de la Muse,
Et si mes vers se trouvent imparfaits,
Le lieu, le temps, l'âge où je les ai faits,
Et mes ennuis leur serviront d'excuse.
J'étais à Rome au milieu de la guerre,
Sortant déjà de l'âge plus dispos,
A mes travaux cherchant quelque repos,
Non pour louange ou pour faveur acquerre.
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Oiseaux de neige) - A Lucien
Enfant de M. Chs Langelier
Enfant, sous les langes de toile
Dont s'enveloppe ton sommeil,
Dis-nous, à ton premier réveil,
Le doux mystère qui te voile.
Dis, quelque chérubin vermeil
T'a-t-il apporté dans son voile ?
Es-tu le reflet d'une étoile
N'es-tu qu'un rayon de soleil ?
Et...
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Oiseaux de neige) - A M. de Siarit
Quand tous les jours mon coeur vieilli se désenchante,
Pourrais-je ne pas faire un sympathique accueil
A ce frère inconnu dont la pitié touchante
Vient verser de si loin du baume sur mon deuil !
Merci ! quand se gravait, dans une heure méchante,
Le mot désespérance en travers de mon seuil,
Au fond...
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Oiseaux de neige) - A M. et Mme R. D...
A l'occasion de leur mariage
Voici la saison des pervenches
Par les ravins et les closeaux,
L'ombre palpite sous les branches,
Les rayons dorment sur les eaux.
Les pommiers sont en robes blanches ;
Pan soupire dans les roseaux ;
C'est l'Eté qui prend ses revanches
Mariez-vous,...
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Oiseaux de neige) - A M. Louis Herbette
C'est Paris, saluons la grande capitale
Où tout ce qu'on rêva se trouve réuni ;
Où merveille partout sur merveille s'étale,
Antique Eden par l'art sans cesse rajeuni.
Eloignons-nous un peu de la ville centrale ;
Et sur ce seuil discret, élégant et béni,
Laissons nos murs émus battre la générale
Nous sommes...
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Oiseaux de neige) - A Miss Winnie Howels
Bravant dans ses rigueurs notre zone neigeuse,
Tourterelle échappée à l'Orient vermeil,
Qui donc a dirigé ton aile voyageuse
Vers nos pays du Nord oubliés du soleil ?
Toi dont Venise, au chant de sa lagune heureuse,
Berça le premier rêve et le premier sommeil !
Quel caprice a conduit ta course aventureuse...
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Oiseaux de neige) - A Mme Eliza Frank
Quand la nuit tombe, - au bord secret des étangs clairs,
Où le flot balancé dans son urne trop pleine
Inonde vaguement de ses pâles éclairs
Un fouillis d'ajoncs verts qui tremble à chaque haleine, -
Avez-vous entendu - voix d'ange ou de sirène -
Animant tout à coup l'ombre des bois déserts,
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Oiseaux de neige) - A mon ami Alphonse Leduc
Le jour de son mariage
Le bonheur de la vie est un fatal problème
Que pour résoudre il faut, son tour venu, savoir,
Comme un hardi joueur, jeter tout son avoir,
Nom, honneur, avenir, sur la carte suprême.
Ce jour aux lendemains que nul ne peut prévoir,
C'est celui qu'on choisit...
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Oiseaux de neige) - A Pamphile Le May
Ami, sur le flot noir ou la vague opaline,
Naïfs fervents du Rêve ou jouets du Destin,
Bien longtemps nous avons vers un port incertain
Ouvert la même voile à la brise féline.
Comme il est loin déjà notre premier matin ?
Voici qu'à l'horizon notre soleil décline ;
Et, voyageurs lassés, du haut de...
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Oiseaux de neige) - Amitié
A Mlle N***
Je connais un petit ange
Lequel n'a jamais mouillé
Sa blanche robe à la fange
Dont notre monde est souillé.
C'est lui qui donne le change
Au pauvre coeur dépouillé
Que l'amour, vautour étrange,
D'un bec cruel a fouillé.
Cet ange, qui vous ressemble,
Sous...
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Oiseaux de neige) - Août
C'est la fenaison ; personne ne chôme.
Dès qu'on voit du jour poindre les blancheurs,
En groupes épars, les rudes faucheurs
Vont couper le foin au sauvage arome.
Au bord des ruisseaux, d'indolents pêcheurs
Des saules pensifs dorment sous le dôme ;
Et, le soir venu, l'air qui nous embaume
Apporte déjà d'étranges fraîcheurs.
...
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Oiseaux de neige) - Avril
La neige fond partout ; plus de lourde avalanche.
Le soleil se prodigue en traits plus éclatants ;
La sève perce l'arbre en bourgeons palpitants
Qui feront sous les fruits, plus tard, plier la branche.
Un vent tiède succède aux farouches autans ;
L'hirondelle est absente encor ; mais en revanche
Des milliers d'oiseaux blancs couvrent la plaine...
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Oiseaux de neige) - Caughnawaga
C'est le dernier soupir d'un monde agonisant.
Venez voir ces débris des antiques peuplades,
Anciens rois du désert, terribles ancelades
Ecrasés sous le poids des choses d'à présent.
Arrêtons-nous ici, non loin de ces cascades.
Regardez ce hameau qui n'a rien d'imposant.
C'est là... Dire qu'on peut visiter en causant
Ces lieux témoins de tant...
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Oiseaux de neige) - Cinquième anniversaire de mariage
A Mme J.R. Thibaudeau
Madame, dans la longue et brillante série
Des bonheurs radieux que Dieu vous a donnés,
Vous avez, comme nous, des moments fortunés,
Plus ou moins caressants pour votre âme attendrie.
Or l'instant le plus beau - minute, heure fleurie ! -
Dont vos jours si sereins se soient...
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Oiseaux de neige) - Décembre
Le givre étincelant, sur les carreaux gelés,
Dessine des milliers d'arabesques informes ;
Le fleuve roule au loin des banquises énormes ;
De fauves tourbillons passent échevelés.
Sur la crête des monts par l'ouragan pelés,
De gros nuages lourds heurtent leurs flancs difformes ;
Les sapins sont tout blancs de neige, et les vieux ormes
Dressent dans...
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Oiseaux de neige) - Février
Aux pans du ciel l'hiver drape un nouveau décor ;
Au firmament l'azur de tons roses s'allume ;
Sur nos trottoirs un vent plus doux enfle la plume
Des petits moineaux gris qu'on y retrouve encor.
Maint coup sec retentit dans la forêt qui dort ;
Et, dans les ravins creux qui s'emplissent de brume,
Aux franges du...
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Oiseaux de neige) - Janvier
La tempête a cessé. L'éther vif et limpide
A jeté sur le fleuve un tapis d'argent clair,
Où l'ardent patineur au jarret intrépide
Glisse, un reflet de flamme à son soulier de fer.
La promeneuse, loin de son boudoir tépide,
Bravant sous les peaux d'ours les morsures de l'air,
Au son des grelots d'or de son cheval rapide,
À nos...
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Oiseaux de neige) - Juillet
Depuis les feux de l'aube aux feux du crépuscule,
Le soleil verse à flots ses torrides rayons ;
On voit pencher la fleur et jaunir les sillons
Voici les jours poudreux de l'âpre canicule.
Le chant des nids a fait place au chant des grillons ;
Un fluide énervant autour de nous circule ;
La nature,...
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Feuilles volantes) - La forêt canadienne
C'est l'automne. Le vent balance
Les ramilles, et par moments
Interrompt le profond silence
Qui plane sur les bois dormants.
Des flaques de lumière douce,
Tombant des feuillages touffus,
Dorent les lichens et la mousse
Qui croissent au pied des grands fûts.
De temps en temps, sur le rivage,
Dans...
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : La Légende d'un peuple) - La forêt
Chênes au front pensif, grands pins mystérieux,
Vieux troncs penchés au bord des torrents furieux,
Dans votre rêverie éternelle et hautaine,
Songez-vous quelquefois à l'époque lointaine
Où le sauvage écho des déserts canadiens
Ne connaissait encor que la voix des Indiens
Qui, groupés sous l'abri de vos branches compactes,
Mêlaient leurs chants de guerre au bruit des cataractes ?
LE SITE D'AIDE À LA DISSERTATION ET AU COMMENTAIRE DE TEXTE EN LITTERATURE