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Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Ah ! combien d'heures blondes
Ah ! combien d'heures blondes
Contient la grappe d'or
De ce matin du monde
Où ma lumière dort.
Elles sont éternelles.
Dans mon joyeux été,
La plus brève d'entre elles
Vaut une éternité.
Regarde-moi, je penche
Mon rêve sur tes yeux :
Grappe et pampre, la...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : Poèmes posthumes) - Au bois dormant
Un peu de jour, un peu d'amour,
Un peu de soleil, comme en rêve,
Et son front et ces lys autour,
C'était chose fragile et brève.
Mais c'était si doux à souffrir
Parmi ces eaux, ces fleurs, ces palmes,
Qu'elle n'en pouvait pas mourir ;
Alors elle a clos ses yeux calmes.
...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Au coeur solitaire du bonheur
Au coeur solitaire du bonheur,
Devenu mon coeur même,
Quelle paix divine en ce jour,
Et quelle plénitude suprême !
Ô le rire adorable d'amour
De tout ce qui m'environne !
Autour de mon bonheur en fleur
Une abeille éternelle bourdonne...
Elle se clôt doucement et s'apaise,...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - C'est de leurs voix que j'ai redit
C'est de leurs voix que j'ai redit
Leurs paroles, mais plus haut qu'elles,
Tu voles, ma chanson aux ailes
Bleues d'oiseau de Paradis !
Ô ma chanson, tu les dépasses,
Tu leur ouvres l'immense azur !
Et tu jettes leur rire obscur
En mille étoiles dans l'espace.
...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - C'est en toi, bien-aimé, que j'écoute
C'est en toi, bien-aimé, que j'écoute,
Et que mon âme voit.
Accueille mon silence et montre-moi la route,
Mes yeux fermés au monde se sont ouverts en toi.
C'est en toi que je ris, c'est en toi que je rêve,
Que je pleure tout bas.
En toi que mon sein se soulève,
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - C'est le premier matin du monde
C'est le premier matin du monde.
Comme une fleur confuse exhalée de la nuit,
Au souffle nouveau qui se lève des ondes,
Un jardin bleu s'épanouit.
Tout s'y confond encore et tout s'y mêle,
Frissons de feuilles, chants d'oiseaux,
Glissements d'ailes,
Sources qui sourdent, voix des airs, voix des eaux,
Murmure immense,
Et...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Cachée en ce beau lit de branches...
Cachée en ce beau lit de branches et de feuilles,
Sur cet autel de mousse où j'ai versé des roses,
De la myrrhe et du miel,
Tendrement je te porte, et doucement te pose,
Ô fille morte
De l'éternel soleil !
Et voici que je t'ouvre encore,
Comme autrefois...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Ce soir, à travers le bonheur
Ce soir, à travers le bonheur,
Qui donc soupire, qu'est-ce qui pleure ?
Qu'est-ce qui vient palpiter sur mon coeur,
Comme un oiseau blessé ?
Est-ce une plainte de la terre,
Est-ce une voix future,
Une voix du passé ?
J'écoute, jusqu'à la souffrance,
Ce son dans le...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Comme Dieu rayonne aujourd'hui
Comme Dieu rayonne aujourd'hui,
Comme il exulte, comme il fleurit,
Parmi ces roses et ces fruits !
Comme il murmure en cette fontaine !
Ah ! comme il chante en ces oiseaux...
Qu'elle est suave son haleine
Dans l'odorant printemps nouveau !
Comme il se baigne dans la lumière
Avec amour,...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Comme elle chante
Comme elle chante
Dans ma voix,
L'âme longtemps murmurante
Des fontaines et des bois !
Air limpide du paradis,
Avec tes grappes de rubis,
Avec tes gerbes de lumière,
Avec tes roses et tes fruits ;
Quelle merveille en nous à cette heure !
Des paroles depuis...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Comme une branche d'aubépine
Comme une branche d'aubépine
Dans la fontaine des scintillements
Elle est tombée dans mes pensées,
Cette parole qu'en tressaillant
Sa bouche divine
A prononcée,
Et qu'à mon tour je te redis.
Comme une branche en fleur détachée
De la cime du paradis.
Et la voici, vierge encore,...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : Entrevisions) - Crépuscule du matin
La voix qui sous les feuilles profondes chantait là,
Cette nuit, qu'une inquiète et tendre âme exhala,
Voilant de son sourire sa frêle grâce atteinte,
S'en est allée avec cette âme qui s'est éteinte.
Son mystérieux frisson dans l'aurore a passé.
Elle parlait d'Enfance, d'Ailleurs et du Passé.
C'était une voix d'ombre : maintenant elle est morte,
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Dans ma prière du matin
Dans ma prière du matin
Il est un grand et beau jardin ;
Une haie d'aubépines blanches,
Autour d'un tremblement de branches.
Une petite porte d'or,
Toute close sur le dehors.
Une chanson de voix lointaines,
Un bleu murmure de fontaines.
Et de...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Dans un parfum de roses blanches
Dans un parfum de roses blanches
Elle est assise et songe ;
Et l'ombre est belle comme s'il s'y mirait un ange.
Le soir descend, le bosquet dort ;
Entre ses feuilles et ses branches,
Sur le paradis bleu s'ouvre un paradis d'or.
Sur le rivage expire...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - De ces terrasses où, le soir, il flotte encor
De ces terrasses où, le soir, il flotte encor
Sur la terre assombrie un dernier voile d'or,
Nous regardons, tous deux, longuement, en silence,
Le monde qui s'efface et l'azur qui s'endort.
Il se tient près de moi. Ses grandes ailes blanches
Sont closes. Il songe ; et...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - De mon mystérieux voyage
De mon mystérieux voyage
Je ne t'ai gardé qu'une image,
Et qu'une chanson, les voici :
Je ne t'apporte pas de roses,
Car je n'ai pas touché aux choses,
Elles aiment à vivre aussi.
Mais pour toi, de mes yeux ardents,
J'ai regardé dans l'air et l'onde,
Dans le feu clair et dans le vent,
Dans toutes...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Elle dort dans l'ombre des branches
Elle dort dans l'ombre des branches,
Parmi les fleurs du bel été.
Une fleur au soleil se penche...
N'est-ce pas un cygne enchanté ?
Elle dort doucement et songe.
Son sein respire lentement.
Vers son sein nu la fleur allonge
Son long col frêle et vacillant.
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Elle s'avance, comme je viens
Elle s'avance, comme je viens,
A petits pas, dans le silence,
La belle nuit bleue ; regarde-moi bien,
Elle s'avance comme je viens,
Très lasse et lente, et languissante.
Quel ange entend la fleur qui croît,
La branche et l'ombre qu'elle balance,
- Quel ange entend la nuit qui chante ? -
Regarde-moi...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Ève pleurait. Ses mains cachaient sa tête pâle
Ève pleurait. Ses mains cachaient sa tête pâle.
C'était le premier soir mortel.
Des êtres lumineux descendirent du ciel,
Et l'air s'emplit du chant de leur voix amicale.
Regarde, disaient-ils, si, dans ce soir d'été,
Tout devant nous pâlit et tremble,
C'est que le choeur entier des anges te ressemble,
C'est...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Il luit dans l'ombre
" Il luit dans l'ombre,
Le beau fruit d'or,
Il luit comme un trésor
Entre ces feuilles.
C'est pour toi qu'il a mûri,
Le beau fruit du paradis.
Quelles roses lui sont pareilles ?
Voilés de leurs ailes,
Les anges sommeillent...
Voici que la nuit vient,
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Je l'ai cueilli ! je l'ai goûté
Je l'ai cueilli ! je l'ai goûté,
Le beau fruit qui enivre
D'orgueil, et je vis !
Je l'ai goûté de mes lèvres
Le fruit délicieux de vertige infini.
Mon âme chante, mes yeux s'ouvrent,
Je suis égale à Dieu !
Un autre monde de beauté
S'étend...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Je l'ai prise dans mes bras
Je l'ai prise dans mes bras,
La petite sirène
Aux yeux éblouis.
Et voici qu'en chantant, ce soir, je la promène
En mon beau paradis.
Comme la lune sur la mer,
Sa longue chevelure bleue
Se mêle à la mienne,
Qui est d'or.
Sa belle queue
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Je l'ai tué, je l'ai tué
Je l'ai tué, je l'ai tué !
Il tombe.
Ecoute. Une voix dans le soir a crié
Sur la mer sombre : Tu l'as tué !
Comment l'ai-je tué, mon dieu, de ces mains blanches
Qui n'auraient pas blessé une colombe
Ni tué une fleur ?
Ah ! rien ne savait qu'il...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : Entrevisions) - L'adieu
Le soir fraîchissait dans les roses.
Inquiets de troubler ce charme défaillant,
Des êtres inconnus, voluptueusement,
Atténuaient les choses
De voiles hyacinthes, semblables à des mers.
Tout s'effaçait en un calme silence,
Et devenait l'imperceptible hier.
Des choses qui mouraient paraissaient immortelles,
D'autres, languissamment, s'exhalaient dans le ciel,
Et pour qu'aucun regret n'en fût en nos pensées,
Tout...
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - L'ange de l'étoile du matin
L'ange de l'étoile du matin
Descendit en son jardin
Et s'approchant d'Elle :
" Viens, lui dit-il, je te montrerai
Les beaux vallons et les bois secrets
Où vivent encore, en d'autres rêves,
Les esprits subtils
De la terre. "
Elle étendit le bras, et rit,...
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